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    A l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse : L’ISESCO appelle à renforcer la coopération internationale entre les journalistes pour mettre fin au discours de haine et de discrimination raciale dans les médias

    29 avril 2019

    Rabat: 29/04/2019

    A l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse : L’ISESCO appelle à renforcer la coopération internationale entre les journalistes pour mettre fin au discours de haine et de discrimination raciale dans les médias

    Le 3 mai de chaque année, le monde célèbre la journée mondiale de la liberté de la presse. Elle constitue l’occasion de remémorer les principes fondamentaux de la liberté de la presse et d’en évaluer la situation dans les différents pays du monde.

    A cette occasion, l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) a rendu public un communiqué dans lequel elle a exhorté la Fédération internationale des Journalistes (FIJ) et le Conseil des Droits de l’Homme relevant de l’ONU, ainsi que les associations et fédérations professionnelles des journalistes à l’intérieur et à l’extérieur du monde islamique, à coordonner les efforts pour la production de contenus et de messages médiatiques appelant à la tolérance, à la coexistence et au respect mutuel, ainsi qu’à la lutte contre le discours de haine et de discrimination raciale, au le respect des symboles religieux et à l’abstention de tout dénigrement des religions, et ce, conformément au droit international des médias ainsi qu’à la déontologie de la profession mondialement reconnue.

    A cet égard, l’ISESCO a souligné dans son communiqué l’importance de promouvoir la création de réseaux de communication entre les professionnels des médias et la création de forums, fédérations et ligues offrant des plateformes plus élargies pour le dialogue et la communication pour faire face au discours de haine et diffuser les valeurs de tolérance, de fraternité, d’entente humaine et de paix. Et de préciser que la promotion des relations professionnelles de coopération entre les hommes de médias et les journalistes est devenue primordiale dans le cadre des visites touristiques et culturelles mutuelles, des sessions de formation et des séminaires visant le rapprochement entre les points de vue relatifs au respect de la diversité culturelle des peuples, le but étant de mettre un terme à la promotion de la culture de discrimination ethnique et religieuse et l’atteinte aux croyances religieuses et aux valeurs éthiques de l’Autre.

    Dans son communiqué, l’ISESCO a mis en exergue la nécessité de lier la liberté d’expression à la responsabilité, d’inciter les journalistes à honorer les engagements éthiques du travail aidant à diffuser des messages médiatiques qui prennent en compte la richesse du patrimoine culturel humain. Il s’agit également d’adhérer aux principes de base de la déontologie en matière de journalisme, y compris l’esprit de responsabilité, d’équité et de précision objective, ainsi que de surmonter toutes formes de racisme, d’incitation à la violence et d’intolérance.

    Aussi a-t-elle exhorté les organisations internationales concernées à intervenir afin de mettre fin à la série des agressions israéliennes qui ciblent les journalistes palestiniens sans défense pendant l’exercice de leurs fonctions médiatiques, et ce, en flagrante violation de la Résolution 2222 du Conseil de Sécurité, relative à la protection des journalistes, et aux principes du Plan d’action des Nation Unies sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité, supervisé par l’UNESCO en coopération avec les institutions onusiennes.

    L’ISESCO a également recommandé aux parties compétentes dans les Etats membres de poursuivre leurs efforts visant à développer les mécanismes institutionnels et législatifs, à promouvoir la formation médiatique afin de suivre les nouveautés survenues. De même, elle leur a recommandé de prendre les mesures juridiques et éducatives à même de protéger les enfants et des jeunes contre l’usage abusif des nouveaux médias, sans pour autant porter préjudice à leurs obligations locales et internationales visant à assurer la liberté d’expression et le droit d’accès à l’information.

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