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    Lancement des travaux de la 8ème Réunion du Comité du patrimoine dans le monde islamique : Examen de rapports techniques sur les violations israéliennes à l’encontre de la Mosquée Al-Aqsa et de son pourtour, et des dossiers d’inscription des sites patrimoniaux

    18 juin 2019

    Rabat: 18/06/2019

    Lancement des travaux de la 8ème Réunion du Comité du patrimoine dans le monde islamique : Examen de rapports techniques sur les violations israéliennes à l’encontre de la Mosquée Al-Aqsa et de son pourtour, et des dossiers d’inscription des sites patrimoniaux

    Ont été lancés, ce matin, les travaux de la 8ème Réunion du Comité du patrimoine dans le monde islamique tenue, les 18 et 19 juin 2019, par l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) dans son siège à Rabat. La Réunion voit la participation des membres du Comité, représentants des Etats suivants : Koweït, Mauritanie, Indonésie, Pakistan, Ouzbékistan, Cameroun, Côte d’Ivoire, Nigeria, en plus du représentant du comité scientifique (du Royaume du Maroc) audit Comité du patrimoine.

    Dr Amina Al Hajri, Directrice générale adjointe de l’ISESCO, a présidé la séance d’ouverture et a prononcé une allocution dans laquelle elle a souligné que la protection et la réhabilitation du patrimoine, ne constituent pas uniquement un travail technique d’entretien, de restauration, d’inventaire et de documentation, mais un travail placé au cœur des responsabilités civilisationnelles et éthiques qui devraient être en tête de nos plans d’action, compte tenu de l’importance cruciale du patrimoine dans la sauvegarde de la mémoire collective et de l’identité des peuples. Et de préciser que l’ampleur de cette responsabilité ne fait que s’accroître soit à cause de la négligence et la mauvaise gestion, que de la destruction des bâtiments et monuments historiques dans nombre de régions du monde islamique, en raison des conflits et des guerres. Il s’agit également, a-t-elle ajouté, du pillage, contrebande et trafic illicite des œuvres d’art et d’objets archéologiques, ainsi que du détournement et piratage de notre patrimoine immatériel, à cause des aspects négatifs de la mondialisation, de l’avidité de ses industries culturelles, et des risques de dénaturation en raison de l’intolérance ethnique, la surenchère et l’extrémisme, allant à l’encontre du respect du pluralisme et de la diversité culturelle. Ceci s’explique également, a-t-elle souligné, par les risques majeurs qui menacent le patrimoine culturel et civilisationnel à Al-Qods Al-Charif, à cause des violations, de la judaïsation et des fouilles illégales que l’occupation israélienne ne cesse d’entreprendre, au mépris flagrant des lois internationales.

    De même, Dr Al Hajri a indiqué que le Comité du patrimoine dans le monde islamique joue un rôle important, permettant de renforcer les efforts de l’ISESCO dans la préservation et la protection du patrimoine, qu’il soit matériel, immatériel ou naturel, et de consolider sa place sur les scènes internationales et parmi les autorités compétentes chargées du patrimoine, notamment le Comité du patrimoine mondial, et ce, en vue de faire entendre la voix du monde islamique, unifier ses positions et protéger ses droits légaux à cet égard.

    Elle a également précisé que l’ISESCO aspire, à travers ce nouveau Comité, à activer vigoureusement son rôle, en application des orientations de Dr Salim Mohammed AlMalik, Directeur général de l’ISESCO, et sa nouvelle vision concernant le renforcement de l’aspect institutionnel des comités spécialisés de l’Organisation, y compris le Comité du patrimoine islamique, en élargissant ses pouvoirs et en lui fournissant de nouveaux moyens de travail pour mener à bien ses missions, notamment celles relatives à l’inscription davantage de sites patrimoniaux et d’éléments du patrimoine immatériel des Etats membres sur la Liste du patrimoine islamique. Il s’agit également, a-t-elle ajouté, de renforcer les capacités du personnel des comités et de proposer les meilleurs moyens pour activer le contenu et les orientations des documents de référence de l’ISESCO en matière de patrimoine.

    Pour conclure, la Directrice générale adjointe a invité le Comité à intensifier ses efforts en vue de dévoiler les violations et les fouilles que les forces d’occupation israéliennes continue à entreprendre dans le pourtour de la Mosquée Al-Aqsa, et à assurer la diffusion la plus large du rapport périodique, technique et juridique, qui met en évidence ces violations. Elle a également saisit cette occasion pour exprimer ses remerciements et sa gratitude au Comité d’experts archéologues de l’ISESCO pour l’élaboration de ce rapport.

    Par ailleurs, étaient présents à la séance d’ouverture le Directeur du Bureau de coordination de l’arabisation de Rabat, relevant de l’Organisation arabe pour l’Education, la Culture et les Sciences (ALECSO), et nombre de responsables des directions sectorielles et Centres spécialisés de l’ISESCO.

    Lors d’une séance de procédure, il a été procédé à la désignation du représentant de l’Etat du Koweït, Président du Comité, du représentant de la République d’Ouzbékistan Vice-président, et du représentant de la République islamique de Mauritanie Rapporteur.

    Ensuite, M. Najib Rhiati, Directeur de la Culture à l’ISESCO, a présenté un exposé introductif détaillé sur les missions du Comité et son rôle dans la promotion de l’action islamique commune pour la protection du patrimoine dans le monde islamique, en tenant compte de nombre de documents de référence y afférents, à savoir : la « Déclaration islamique sur la protection du patrimoine dans le Monde islamique » ; les « Résolutions de la 10ème Conférence islamique des Ministres de la Culture » ; la « Déclaration de Bahreïn sur la protection du patrimoine humain et la lutte contre l’extrémisme » ; le « Programme d’action pour le renforcement du soutien islamique et international destiné à préserver le patrimoine civilisationnel et culturel de la ville d’Al-Qods Al-Charif » ; et la « Proclamation de l’année 2019, Année du Patrimoine dans le Monde islamique ».

    Par ailleurs, les experts participant à cette réunion procèderont, pendant deux jours, à l’examen et l’adoption du rapport du Comité d’experts archéologues de l’ISESCO chargés de l’élaboration de rapports techniques sur les fouilles entreprises par les forces d’occupation israéliennes dans le pourtour la Mosquée Al-Aqsa. Il s’agira également d’examiner et d’adopter les dossiers d’inscription des sites patrimoniaux présentés par les Etats membres sur la Liste du Patrimoine islamique.

    L’ordre du jour de la réunion comprend également l’examen et l’adoption de l’amendement du Règlement intérieur du Comité, du projet de formulaire d’inscription des éléments du patrimoine immatériel sur la Liste du Patrimoine islamique, de la proposition : « Journée du Patrimoine dans le Monde islamique », ainsi que du projet de logo de l’ISESCO pour les sites patrimoniaux inscrits sur la Liste du Patrimoine islamique.

    A noter que le Comité du patrimoine dans le monde islamique est un comité spécialisé dans les questions du patrimoine. Il a été créé par une résolution issue de la 5ème Conférence islamique des Ministres de la Culture, tenue en novembre 2007 à Tripoli (Etat de Libye).

    A noter également que l’ISESCO a proclamé 2019 Année du patrimoine dans le monde islamique, en application de la résolution de la 10ème Conférence islamique des Ministres de la Culture (novembre 2017, Khartoum). Dans un communiqué publié à cette occasion, l’Organisation a appelé les Etats membres à prendre les mesures nécessaires pour célébrer cet événement important.

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