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    La 8ème Conférence islamique des Ministres de l’Environnement clôture ses travaux par l’adoption du Plan d’action de la période à venir

    4 octobre 2019

    Au terme de ses travaux, la 8ème Conférence islamique des Ministres de l’Environnement (CIME), tenue les 2 et 3 octobre 2019 au siège de l’ISESCO à Rabat, sous le thème : « Rôle des facteurs culturels et religieux dans la protection de l’environnement et le développement durable », il a été procédé à l’adoption de nombre de résolutions concernant le prochain Plan d’action, ainsi qu’à l’élection du BEIE pour les deux prochaines années.

    En tête des résolutions figuraient la tenue de la 9ème CIME en octobre 2021 au siège de l’ISESCO, ainsi que l’appel aux Etats membres désirant abriter la prochaine session de la Conférence à soumettre une demande officielle y afférente à la Direction générale de l’ISESCO, en indiquant les facilités organisationnelles à fournir, et ce, afin qu’elle puisse se concerter avec la présidence de la Conférence et informer les Etats membres de la décision prise à cet égard.

    De même, le BEIE fut élu pour deux années sous la présidence du Royaume d’Arabie Saoudite, l’ISESCO s’étant chargée d’en assurer le Secrétariat général. Quant aux membres, ont été nommés les EAU, la Tunisie et la Somalie (région arabe), le Burkina Faso, le Sierra Leone et la Gambie (région africaine), ainsi que l’Ouzbékistan, le Suriname et la Malaisie (région asiatique).

    La Conférence a décidé d’adopter le « projet de Stratégie d’activation du rôle des facteurs culturels et religieux dans la protection de l’environnement et la réalisation du développement durable dans le monde islamique », et d’appeler les Etats membres à accorder davantage d’intérêt aux facteurs culturels et religieux dans la mise en place des stratégies et plans nationaux afin de relever les défis économiques, sociaux et environnementaux, et répondre à leurs besoins et priorités. Et d’inviter aussi l’ISESCO à mettre en place un plan exécutif de ladite Stratégie en coopération avec les organisations nationales, régionales et internationales et les institutions y afférentes à l’intérieur et à l’extérieur du monde islamique.

    Elle a adopté également le « projet de document d’orientation sur le rôle de la jeunesse et de la société civile dans la protection de l’environnement et la réalisation du développement durable », ainsi que les critères spécifiés par les décisions et résolutions y afférentes qui gouvernent les règles de coopération avec les organisations non gouvernementales, adoptés par les sommets et les réunions ministérielles de l’OCI. Et d’inviter les Etats membres à promouvoir les rôles des jeunes et de la société civile dans la mise en œuvre des plans et stratégies nationaux de développement durable, tout en respectant les spécificités et les besoins des Etats membres, et conformément aux législations, références, principes et orientations adoptés et en vigueur dans les Etats membres.

    Par ailleurs, la Conférence a adopté le « rapport de l’ISESCO sur le Plan exécutif d’atténuation et de gestion des risques des catastrophes naturelles dans les Etats membres ». Elle a pris note des réalisations accomplies dans le cadre du programme pilote de renforcement des capacités dans le domaine de l’atténuation et de la gestion des risques des catastrophes naturelles dans les Etats membres, ainsi que des réunions et activités organisées depuis la 7ème session de la CIME et des résultats obtenus à ce sujet, et invité les Etats membres à activer les mesures d’atténuation des risques des catastrophes naturelles et à coopérer avec les institutions internationales et régionales y afférentes.

    De même, elle a adopté le rapport sur le programme de célébration des capitales du monde islamique respectueuses de l’environnement. A cet égard, elle a adopté, d’une part, les villes d’Agadir du Royaume du Maroc et de Nur-Sultan en République du Kazakhstan en tant que capitales du monde islamique respectueuses de l’environnement pour les années 2020-2021 et, d’autre part, la ville de Kampala en République de l’Ouganda comme capitale de mérite respectueuse de l’environnement dans le monde islamique pour la région africaine au titre des mêmes années, en plus d’Al-Qods Al-Charif capitale permanente respectueuse de l’environnement dans le monde islamique.

    Elle a par ailleurs chargé le Directeur général de l’ISESCO de préparer un calendrier pour la célébration des capitales du monde islamique respectueuses de l’environnement jusqu’à fin 2030, à la lumière des candidatures reçues des Etats membres à cet égard, en tenant compte de la répartition géographique équilibrée entre les Etats membres et du respect des conditions de candidature et des critères de sélection de ces capitales.

    Aussi, la Conférence a adopté le Rapport sur le Prix du Royaume d’Arabie Saoudite pour la gestion environnementale dans le monde islamique, en réitérant ses remerciements et sa gratitude au Serviteur des Deux Saintes Mosquées d’avoir bien voulu créer ce Prix et d’avoir aimablement accepté d’en élargir la portée pour qu’il englobe le monde islamique et de charger l’ISESCO d’en assurer le Secrétariat général, afin d’ancrer le large concept de la gestion environnementale et de promouvoir le développement durable dans les Etats membres. Elle a félicité aussi les efforts de coordination entre l’ISESCO et l’Autorité générale de la Météorologie et de la Protection de l’Environnement au Royaume d’Arabie Saoudite dans la bonne préparation de la deuxième édition du Prix.

    Quant à la création de « l’Académie islamique pour l’Environnement et le Développement Durable », il a été procédé à l’adoption du Rapport sur le progrès accompli en la matière, en remerciant le Royaume du Maroc, représenté par le Ministère de l’Energie, des Mines et du Développement durable, pour le progrès accompli dans la mise en place du siège de l’Académie à Rabat, et son engagement à prendre les mesures techniques et organisationnelles nécessaires pour son lancement, en coordination avec l’ISESCO à cet égard. La Conférence a remercié aussi la Direction générale de l’ISESCO pour avoir suivi cette question avec les parties compétentes au Royaume du Maroc, laquelle a été chargée de présenter un rapport sur le sujet à la prochaine session de la Conférence.

    Dans la même veine, la Conférence a adopté le document relatif au « projet de mise en place du Réseau islamique de l’action environnementale et du développement durable », dans le cadre de l’ISESCO, et appelé les institutions et les autorités publiques compétentes dans les Etats membres ainsi que les organisations internationales et régionales similaires à coopérer avec le Réseau en vue de promouvoir l’action islamique environnementale commune, et à faciliter l’échange d’expertise et des meilleures pratiques en matière de protection de l’environnement et de développement durable

    De surcroît, elle a adopté le Rapport sur les efforts de l’ISESCO dans le domaine de l’environnement et du développement durable entre les 7ème et 8ème sessions de la CIME, tout en exprimant ses remerciements et sa gratitude à l’ISESCO pour ses efforts dans le domaine de la protection de l’environnement et du développement durable. La Conférence a également appelé l’Organisation à la coordination et la concertation avec les parties compétentes dans les Etats membres et les instances nationales, régionales et internationales compétentes, afin de réaliser les objectifs de développement durable et promouvoir l’action environnementale islamique commune.

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