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    Le Directeur général de l’ISESCO invite les Etats du monde islamique à inscrire leurs sites patrimoniaux sur la Liste du patrimoine

    17 décembre 2019

    **AlMalik : Le développement par le biais de la culture est une priorité…il faut faire connaitre notre culture islamique éclairante

    **70% des sites patrimoniaux en péril se trouvent dans les pays islamiques

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO) a invité, les Ministres de la Culture ainsi que les parties compétentes dans les Etats membres à poursuivre la soumission des dossiers techniques pour l’inscription de tous les sites du patrimoine matériel, immatériel, naturel et industriel de leur pays sur la Liste du patrimoine dans le monde islamique.

    Dans une allocution prononcée lors de la séance d’ouverture de la 11ème Conférence islamique des Ministres de la Culture (CIMC), Dr AlMalik a exprimé ses remerciements à S.E. M. Kaïs Saïed, Président de la République Tunisienne pour avoir abrité cette Conférence, et à l’honorable Gouvernement tunisien, représenté par le Ministère des Affaires culturelles et notamment par S.E. M. le Ministre Dr Mohamed Zine El Abidine, pour l’important soutien apporté à la tenue de la CIMC. De même, il a souligné que l’Organisation a créé une unité ad hoc pour l’inscription des sites patrimoniaux du monde islamique, œuvrant selon des critères scientifiques internationaux rigoureux, de même qu’elle a conclu un accord de coopération avec l’UNESCO visant à inscrire les sites des Etats membres sur la Liste du patrimoine mondial culturel.

    Dans la même veine, le Directeur général a prévenu que les institutions culturelles et le patrimoine sont menacés, dans nombre d’Etats membres, de disparition, de destruction et de pillage, tout en rappelant que la Liste du patrimoine en péril compte trente-sept (37) sites dans les Etats du monde islamique sur cinquante-quatre (54) sites, soit environ 70% du total des sites en péril.

    Aussi, il a précisé que les Etats membres ont approuvé la création du Comité du patrimoine dans le monde islamique en 2007. Et d’indiquer que malgré les débuts difficiles de l’action dudit Comité, marquée par l’inscription de seulement cinq (5) sites, la nouvelle Direction générale de l’ISESCO s’est engagée à changer cette situation en inscrivant cent (100) sites sur la Liste du patrimoine dans le monde islamique avant fin 2019. « Nous avons dépassé le nombre fixé avec l’inscription de cent trente-deux (132) sites à l’aide des efforts conjoints du Comité du patrimoine dans le monde islamique et des Etats membres. Je peux sereinement dire que nous avons franchi l’ère de la documentation de notre patrimoine culturel et civilisationnel Â» a-t-il ajouté.

    Dr AlMalik a souligné l’importance cruciale de concrétiser l’unité culturelle et la solidarité dans la conservation de notre patrimoine culturel grâce à un programme qui sera supervisé par l’ISESCO, le but étant d’inscrire conjointement un ensemble de routes historiques et civilisationnelles exemplaires (route du Hajj, routes des convois commerciaux, routes des voyageurs, des savants, des étudiants et des manuscrits, etc.) sur la Liste du patrimoine dans le monde islamique, et ce, dans le cadre de la nouvelle vision de l’Organisation.

    Le Directeur général a aussi affirmé que la réalisation du développement par le biais de la culture constitue aujourd’hui une option stratégique prioritaire. Par conséquent, a-t-il ajouté, il conviendra de tordre le coup à l’idée selon laquelle la culture est un secteur secondaire, d’utiliser la diplomatie culturelle et le capital culturel pour servir le développement culturel des pays islamiques, de faire connaitre notre culture éclairante et d’accompagner les mutations numériques afin de renforcer la culture et d’encourager la créativité et l’innovation, le but étant de mettre en valeur la richesse de la diversité culturelle des communautés musulmanes. Et d’ajouter que la réalisation de cette finalité est conditionnée par la garantie de ressources nouvelles et diversifiées pour le financement des projets culturels.

    Pour conclure, Dr Al Malik a souhaité que cette Conférence soit couronnée de succès et qu’elle aboutisse à des résolutions concrètes qui permettront de réaliser le développement culturel dans le monde islamique.

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