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    AlMalik : Le progrès technologique a impacté le fonds du journalisme, d’où la nécessité de restructurer ses systèmes de fonctionnement

    22 janvier 2020

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ISESCO), a souligné que la crise que connaît aujourd’hui le journalisme ne se limite pas à l’éthique et aux questions sociales. Bien au contraire, ce métier connaît, à la suite de nouvelles mutations technologiques, une vulnérabilité professionnelle qui affecte négativement le travail des journalistes, d’où la nécessité d’une restructuration des systèmes de fonctionnement de cette profession.

    Il s’agit de l’intervention de Dr AlMalik lors de la troisième édition du Forum culturel de l’ISESCO, tenue dans la soirée du mardi au siège de l’Organisation à Rabat, sous le thème : « L’avenir de l’information : de la presse imprimée à la presse numérique ».

    La presse responsable, a-t-il ajouté, est porteuse de la liberté d’expression et a toujours gagné le respect de l’opinion publique. Cependant, de nombreuses mutations ont impacté cette confiance. Dans la société du savoir, de la communication et des transformations numériques étonnantes, l’information est désormais au cœur de toutes les stratégies, et les journalistes, la presse et les bailleurs de fonds ont été largement critiqués. Aussi, a-t-il précisé, il y a eu beaucoup de débats sur certaines manœuvres médiatiques et manipulations de l’opinion publique, ce qui a affecté l’autorité morale dont jouissait la presse.

    Le Directeur général a renchéri que le progrès technologique a touché le fonds du journalisme, étant donné que les nouvelles technologies ont radicalement affecté les sources de l’information et la relation entre le journaliste et le lecteur. En effet, toute personne peut désormais devenir rédacteur en chef d’un blog personnel, ou même envoyé spécial d’un journal télévisé, d’où la nécessité de redéfinir les limites de la profession et le type d’engagements qu’elle requiert avec les lecteurs.

    Le modèle traditionnel du journalisme ne correspond plus aux évolutions numériques de la profession, car les réseaux sociaux, la priorité du moment et la rapidité des flux d’informations successifs ont grandement affecté ce modèle », a-t-il souligné. Et d’ajouter que le journalisme est une profession intellectuelle noble qui requiert des efforts, de la rigueur, de l’intégrité, de la culture, du temps et des moyens d’assistance, et contribue à l’édification d’une société de citoyenneté et de démocratie, ainsi qu’à la constitution de la mémoire collective.

    A l’issue de son allocution, Dr AlMalik a posé les questions suivantes : La presse continue-t-elle de façonner l’opinion publique à la lumière des nouvelles transformations ? La presse contribue-t-elle vraiment à communiquer la véritable information et à éclairer les esprits ? La presse responsable et les médias professionnels résisteront-ils aux évolutions numériques rapides, qui ont mis entre de mauvaises mains des outils de falsification de textes et d’images et de diffusion de fausses informations ? Ensuite, il a souligné que M. Khalid AlMalik, Rédacteur en chef du quotidien saoudien Al-Jazirah, Président du Conseil d’administration de l’Instance des journalistes saoudiens, et M. Mohammed Seddik Maaninou, écrivain et professionnel de l’information éminent au Maroc ayant occupé plusieurs postes dont celui du Directeur de la Télévision nationale, répondront à ces questions lors de leurs interventions, tout en les remerciant pour leur participation audit Forum. 

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