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    Le Directeur général de l’ICESCO : si nous n’anticipons pas le futur, nous resterons bloqués dans le passé, et nous ne pourrons pas non plus rattraper les pays développés

    17 février 2020

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), a souligné que l’Organisation s’est engagée à faire de la conception du futur l’un des axes principaux de sa nouvelle vision, et a créé à cet effet le Centre de Prospective stratégique en vue de développer ses mécanismes d’action et plans de mise en œuvre, de fournir l’expertise et le soutien nécessaires aux parties compétentes dans le monde islamique, et de hisser sa performance pour relever les défis futurs.

    Dans son allocution prononcée lors de la séance d’ouverture du « Forum du Futur », dont les travaux ont été lancés aujourd’hui au siège de l’ICESCO à Rabat, Dr AlMalik a ajouté que l’Organisation s’emploie à ancrer la pensée prospective chez les jeunes, à travers l’organisation de sessions de formation et l’octroi de bourses d’étude et de formation en partenariat avec les centres mondiaux de prospective.

    Et d’ajouter que l’Organisation a entamé les préparatifs pour la tenue en juin 2020 d’une conférence de grande importance, qui sera consacrée aux « métiers de l’avenir ». « La prospective est un nouveau domaine que nous souhaitons explorer dans le cadre de notre nouvelle vision, et une conception de pensée stratégique dont les résultats nous serons bénéfiques, le but étant de contribuer à l’édification d’un avenir radieux pour le monde islamique » a-t-il souligné.

    De même, Dr AlMalik a prévenu : « Si nous n’anticipons pas le futur, nous resterons bloqués dans le passé, et nous ne pourrons pas non plus rattraper les pays développés qui doivent leur progrès aux résultats d’études anticipant les changements mondiaux actuels et futurs, et ce, dans la plupart des domaines de développement », en ajoutant que ces pays ont élaboré leurs stratégies suivant le concept de prospective, loin des spéculations aléatoires qui se soustraient des principes scientifiques solides.

    Aussi, le Directeur général a précisé que l’anticipation du futur constitue le meilleur moyen à même de préserver et développer les acquis humains, et que les études spécialisées ont prouvé que le progrès des peuples et la prospérité des civilisations ne peuvent être réalisés qu’à travers la planification scientifique de l’avenir et l’analyse des données passées et futures, afin de prévoir leurs résultats sur les moyen et long termes.

    Et de préciser que l’anticipation ne signifie guère le fait d’attendre le changement et de réagir ensuite, mais implique plutôt la nécessité de contrôler ledit changement escompté et d’interagir de manière anticipative et constructive afin de susciter l’impact attendu. « Compte tenu des expériences actuelles des pays les plus avancés dans le monde, nous constatons que leur renaissance civilisationnelle est basée sur l’adoption de règles solides de la pensée anticipative, qui s’est démarquée comme étant le moyen le plus efficace pour faire face aux défis futurs, mesurer leur compatibilité avec les moyens disponibles, en tirer profit pour les adapter à la réalité actuelle, ou encore les contrôler afin que ces moyens n’impactent pas négativement l’avenir des individus et des sociétés » a-t-il ajouté.

    Dr AlMalik a également cité quelques exemples des résultats de l’approche prospective sur l’échelle internationale, à savoir les propositions pratiques pour lutter contre les dangers du changement climatique et limiter le réchauffement planétaire, à travers la réduction d’environ 45% de l’émission du dioxyde de carbone à l’horizon 2030 pour atteindre le « Net zéro » en 2050, et le contrôle de l’élévation du niveau de la mer. Dans la même veine, il a ajouté que l’approche prospective concernant la transition numérique et les technologies intelligentes en matière d’économie et des affaires, en préparation à la quatrième révolution industrielle, souligne que 64% des sociétés mondiales sont conscientes que leurs employés ne disposent pas des compétences nécessaires pour assurer cette transition, contre seulement 16% d’entre elles qui ont élaboré des plans d’action à cet égard.

    Au terme de son allocution, le Directeur général a réitéré ses remerciements aux participants et experts ainsi qu’à la Fondation allemande Konrad Adenauer pour son soutien à la préparation de la première édition du « Forum du Futur ».

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