Aujourd’hui,nous sommes fiers de célébrer la journée internationale de la femme. C’est une occasion importante qui nous permet chaque année d’évaluer les progrès accomplis vers la réalisation de l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes.

En effet, l’ICESCO a toujours considéré comme domaine d’action prioritaire, les questions relatives aux droits de la femme ,en appelant les responsables et les acteurs sociaux à œuvrer pour que les femmes puissent bénéficier et jouir de leurs droits et contribuer ainsi au développement de leurs sociétés.

Le nouveau Plan stratégique l’ICESCO met l accent sur la participation et le leadership des femmes dans les initiatives de renforcement de la paix et dans les sciences et la technologie, comme étant les moteurs cruciaux du changement. D’où la valeur primordiale du développement d’un écosystème dynamique et inclusif, garantissant aux femmes le progrès dans les domaines de la culture, de l’éducation et d’autres activités socio-économiques.

Il est regrettable aujourd’hui, alors que les nations du monde s’engagent dans le 4ème ODD en matière d’éducation, de constater que les filles et les femmes représentent actuellement 65% des 40% d’analphabétisme dans le monde. De même, malgré la volonté d’atteindre la croissance et le développement, les politiques éducatives ne répondent toujours pas adéquatement aux défis de développement auxquels sont confrontées les filles et les femmes dans les secteurs vitaux. Ces objectifs ne peuvent être atteints sans la mobilisation et la participation effectives des femmes et des hommes dans toutes nos communautés.

Dr Salim AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, insiste sur la nécessité d’adopter des approches susceptibles de lutter contre les normes archaïques relatives au genre et de démanteler les stéréotypes. Il s’agit aussi de rejeter la discrimination et d’agir ensemble pour protéger les droits des femmes et leur énorme potentiel dans les rôles de leadership.

L’ICESCO appelle ainsi à un engagement accru en faveur de l’égalité du genre et à une application plus efficace des lois, en activant une législation qui préserve la dignité des femmes et les protège contre les violations des droits de l’homme.

L’Organisation demande également la diffusion de concepts fondés sur les valeurs socio-culturelles les protections juridiques nécessaires susceptibles de surmonter les obstacles qui entravent actuellement la participation des femmes aux divers secteurs et de leur fournir toutes les autres formes de soutien pour assurer leur succès dans tous les domaines.