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    Le Directeur général de l’ICESCO : L’intégration des applications de l’IA dans l’éducation est une occasion de surmonter les plus grands défis liés à l’enseignement

    19 juin 2020

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), a souligné que l’intégration des applications de l’intelligence artificielle (IA) dans l’éducation est une occasion de surmonter les plus grands défis liés à l’enseignement, et que l’IA ne devrait pas soulever de craintes, autant qu’elle contribue à faciliter la fonction d’enseignement et à accroître l’efficacité de communiquer l’information de manière moderne et accessible.

    Dans son allocution lors du webinaire sous le thème : «Intelligence artificielle et éducation : Recommandations et bonnes pratiques», tenu hier par l’ICESCO en coopération avec l’Université Roi Abdulaziz et l’AI Civic Forum, Dr AlMalik a expliqué qu’en pleine propagation de l’épidémie de la COVID-19, plus de 90% des étudiants ont été touchés à travers le monde. En effet, a-t-il précisé, la pandémie a révélé que les systèmes éducatifs souffrent de sérieuses lacunes, notamment la faiblesse des politiques éducatives, la prédominance de l’éducation présentielle et le manque de préparation de la plupart des pays à dispenser un enseignement à distance, compte tenu de la non-numérisation des cursus adoptés.

    Dr AlMalik a indiqué aussi qu’il existe plusieurs questions importantes qui nous invitent à explorer l’avenir de l’éducation, en mettant en évidence le rôle futur de l’IA et les opportunités qu’elle offrira dans ce domaine. En tête de ces questions figurent ce qui suit : Comment serait le monde à la lumière de la croissance démographique prévue et d’une augmentation soutenue de la population de 8 milliards en 2019 à près de 10 milliards en 2050 ? A quoi ressemblerait-il compte tenu de prévisions selon lesquelles quelque 223 millions de personnes, âgées de 5 à 19 ans, resteront en dessous du seuil de pauvreté extrême d’ici 2030 ? A quoi ressemblerait la réalité du droit à l’éducation à la lumière de l’étroite corrélation entre les problèmes d’abandon scolaire et de déperdition scolaire, d’une part, et les dilemmes de la pauvreté et de la fragilité sociale, d’autre part ? Quel est le rôle de l’IA à la lumière de l’augmentation prévue des rendements du marché mondial de cette technologie, qui devraient atteindre 11,1 milliards de dollars ?

    Et d’ajouter que la liaison entre la technologie de l’IA et l’éducation pose de nombreux défis, dont le plus important est d’atteindre la parité entre l’IA pour l’éducation et l’éducation pour l’IA, tout en offrant la possibilité d’utiliser cette technologie pour tous et en établissant un cadre éthique d’utilisation qui protège la vie privée et garantisse le contrôle humain de celle-ci. Face à ces défis et grandes orientations, a-t-il ajouté, on peut évoquer certaines formules exploratoires possibles à l’avenir, notamment :

    1-La transformation relative, avec la poursuite des méthodes didactiques actuelles et l’utilisation de l’éducation pour l’IA, afin que les apprenants puissent acquérir les compétences nécessaires pour s’engager dans les métiers du futur.

    2- L’hypothèse d’hégémonie intelligente, formule indésirable où la machine domine l’être humain.

    3- L’hypothèse d’équilibre et de bonne gouvernance, qui est la meilleure formule, car elle supposerait une balance entre l’éducation pour l’IA et l’IA pour l’éducation, avec l’intégration de l’IA dans le système d’enseignement.

    Dr AlMalik a conclu son allocution en déclarant que l’ICESCO, consciente de ces questions et conformément à sa nouvelle vision qui est au diapason des mutations futures, a réalisé ce qui suit :

    1- Initier une étude sur le rôle de l’IA dans l’éducation au sein des Etats membres.

    2- Mener une étude sur les lois de l’IA.

    3- Création du Centre d’Intelligence artificielle au sein de l’ICESCO.

    4- Aider les Etats membres à ancrer les applications d’IA.

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