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    En présence de 56 Etats : l’accent est mis sur la stratégie de partenariat entre l’ICESCO et les Commissions nationales

    23 juin 2020

    Les participants à la réunion virtuelle des Commissions nationales de l’ICESCO, tenue lundi par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture sous le thème : «Monde de l’après-COVID-19 : quelles priorités d’action et quelles mesures pour l’éducation, les sciences et la culture», ont convenu de l’importance de passer de la gestion de la crise de la COVID-19 à l’anticipation de l’avenir du monde.

    Cette réunion a été inaugurée par Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, en présence de S.A. la Princesse Doaa Bint Mohammed Ezzat, Présidente suprême de l’Arab Women Foundation, Ambassadrice de la paix auprès des Nations Unies, et de S.E. Prof. Rachid Yazami, éminent scientifique et inventeur de la batterie lithium-ion, en leur qualité d’invités d’honneur. Y avaient également pris part les Secrétaires des Commissions nationales pour l’éducation, les sciences et la culture de 56 Etats à l’intérieur et à l’extérieur du monde islamique, de même qu’une élite d’experts et spécialistes en éducation, sciences et culture. Lors de cet événement, les participants ont passé en revue les mesures prises par un certain nombre de pays pour faire face aux effets de la pandémie sur les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture, et ont examiné la situation post pandémique et les mesures à prendre lors de cette période.

    Au début de la réunion, le Directeur général a souligné que la question «Qu’est-ce qui va se passer après Corona ?» est fortement présente dans les préoccupations et priorités de l’ICESCO, et que la réunion est une occasion pour échanger les savoir-faire, partager les expériences et pratiques réussies et répondre en même temps aux aspirations des Etats membres à passer de la gestion de la crise à l’anticipation de l’avenir.

    De son côté, S.A. la Princesse Doaa Bint Mohammed Ezzat a abordé l’impact de la COVID-19 sur les enfants et l’éducation, considérant que l’enseignement à distance ne convient pas à tout le monde, en particulier à ceux qui ne disposent pas de moyens de communication, d’outils technologiques et de réseau internet, ce qui prive les enfants de leur droit à une éducation de qualité.

    Dans son intervention, S.E. Prof. Rachid Yazami a déclaré que le monde islamique compte environ le quart de la population mondiale, d’où la nécessité de contribuer proportionnellement aux efforts de la recherche scientifique dans les domaines de l’environnement, de l’eau, de la santé, etc. Et d’ajouter que nous avons besoin d’augmenter le nombre de lauréats du prix Nobel issus du monde islamique, notant qu’il existe des milliers de chercheurs musulmans qui participent actuellement aux recherches scientifiques pour lutter contre la COVID-19, notamment dans les recherches visant à trouver un vaccin contre le nouveau coronavirus.

    De même, S.E. Cheikh Khalifa Bin Hamad Al Khalifa, Directeur des musées et des antiquités à l’Autorité de Bahreïn pour la Culture et les Antiquités, a indiqué dans son intervention que les musées devraient être aussi flexibles que possible pour faire face aux crises. Mme Sanaa Abouzaid, Directrice Pays à la Société financière internationale du Groupe Banque mondiale, a précisé, quant à elle, que la pandémie de la COVID-19 nous a alertés de la fragilité des systèmes économiques et sanitaires mondiaux. Pour sa part, M. Younes Bensouda Mourri, Chercheur et instructeur en intelligence artificielle à l’Université de Stanford en Californie, a déclaré qu’après la pandémie de la COVID-19, nous aurons de meilleurs programmes en ligne pour l’éducation individuelle.

    Par ailleurs, les deux modérateurs de la réunion, à savoir Mme Zineb Iraqi, Cheffe du Secrétariat général des Commissions nationales et Conférences, et M. Ali Akdim, Chargé des Commissions nationales audit Secrétariat, se sont chargés de l’organisation des interventions et de la présentation des Secrétaires des Commissions nationales des Etats membres de l’ICESCO. Ces derniers ont parlé des efforts déployés par leurs pays pour faire face aux répercussions de cette pandémie sur les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture.

    A l’issue des allocutions des Secrétaires généraux des Commissions nationales, M. Mohamed Hedi Shili, Directeur des Affaires juridiques à l’ICESCO, a présenté le document conceptuel du projet de Charte des Commissions nationales élaboré par l’Organisation. Il a également expliqué les grandes lignes de la nouvelle Charte ainsi que la méthode de son élaboration. En outre, Dr Kaïs Hammami, Directeur du Centre de Prospective stratégique de l’ICESCO, a parlé des études prospectives que le Centre est en train d’élaborer, notamment une étude sur l’avenir du monde islamique et une autre concernant le continent africain.

    S’agissant de l’importance de la création du Centre de patrimoine de l’ICESCO, M. Najib Rhiati, Directeur du Secteur de la Culture et de la Communication à l’Organisation, a précisé que le Centre compte parmi ses fonctions l’inscription des sites historiques des pays du monde islamique selon des critères objectifs précis.

    A la fin de la réunion, Dr Salim M. AlMalik a exprimé ses remerciements aux participants pour leurs interventions qui ont enrichi la discussion, en soulignant que l’ICESCO lui tarde de mettre en œuvre les décisions convenues, notamment celles relatives à la stratégie de partenariat entre l’Organisation et les Commissions nationales, la modernisation des mécanismes et l’anticipation du futur.

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