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    Lola da Silva au webinaire de l’ICESCO : L’éducation est la base de la construction des nations, et les pauvres font partie de la résolution des problèmes de l’Etat

    25 septembre 2020

    AlMalik : La pandémie de COVID-19 nécessite la révision des systèmes éducatifs et l’adoption de nouvelles méthodes créatives .

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    S.E. M. Luiz Inácio Lola da Silva, ancien Président brésilien, a souligné la nécessité de faire de l’éducation une priorité des sociétés pour assurer un avenir prospère et une vie décente, et précisé que le changement du monde pour le mieux est l’affaire de toutes les classes sociales et non seulement la responsabilité des politiciens. Il a ajouté que l’éducation est une condition préalable à la construction des nations et à la réalisation de ce changement. « Nous devons garantir la scolarisation des enfants des catégories pauvres ; les pauvres ne sont pas un problème, mais font plutôt partie de la résolution des problèmes auxquels les pays sont confrontés, s’ils reçoivent une bonne orientation. Â», a-t-il précisé.

    M. da Silva a prononcé son allocution lors de la séance d’ouverture du webinaire international tenu aujourd’hui par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), sous le thème : « L’éducation et l’initiative des Sociétés que nous voulons Â», avec la participation de plusieurs ministres de l’Education et de l’Enseignement des Etats membres de l’Organisation et de personnalités internationales de haut niveau, parmi les spécialistes et les personnes intéressées par ce domaine.

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a assuré la modération de cette séance d’ouverture, au cours de laquelle il a expliqué que l’Organisation avait lancé l’initiative « Les sociétés que nous voulons Â» pendant la pandémie de COVID-19 pour contribuer à la construction de sociétés saines, pacifiques, prospères, inclusives, résilientes et durables. Il a aussi souligné que l’éducation est la solution clé à même d’éliminer la discrimination fondée sur le sexe, contrecarrer la pauvreté, réduire la mortalité et la maladie et promouvoir la paix.

    Il a ajouté que cette pandémie avait causé la plus grande perturbation des systèmes éducatifs de l’histoire et la fermeture d’établissements d’enseignement, affectant ainsi près de 1,6 milliards d’apprenants dans plus de 190 pays à travers le monde, et jusqu’à 99% dans les pays à revenu faible et moyen. Et d’appeler à concerter les efforts afin de surmonter les répercussions de cette pandémie, à revoir les systèmes éducatifs et à adopter de nouvelles méthodes créatives en matière d’éducation, en vue d’obtenir l’éducation du futur que nous voulons et dont les schémas vont changer à l’avenir. Il a aussi noté que l’ICESCO adopte ce dossier en tant qu’organisation prospectant l’avenir et contribuant à aider les Etats membres à construire leurs systèmes éducatifs.

    Le Directeur général a averti qu’en dépit des efforts consentis par les pays afin de dispenser l’éducation et de réduire les taux d’abandon, des études ont montré que l’indicateur de « pauvreté en matière d’apprentissage Â» dans les pays à revenu faible et moyen indique que 53% des enfants ne savent ni lire ni comprendre à l’âge de 10 ans, que les filles et les femmes sont encore sous-représentées dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques et que l’accès et la disponibilité de l’Internet sont encore un problème difficile pour certains pays, en particulier sur le continent africain. Par conséquent, a-t-il ajouté, les pays pauvres et les communautés fragiles doivent être aidés grâce à un système d’enseignement technique qui puisse suivre le rythme des changements.

    Dans son allocution, M. Kailash Satyarthi, lauréat du Prix Nobel de la paix en 2014, a affirmé que l’éducation est un droit pour tous et dont aucun enfant ne doit être privé, et que nous devons tous Å“uvrer en concert pour développer un véritable programme d’action en vue de garantir le droit de chacun à l’éducation, et établir des partenariats pour la protection sociale dans le monde. Il a précisé que les catégories marginalisées doivent bénéficier des budgets alloués par les pays face à la pandémie de COVID-19, en appuyant sur la nécessité de solliciter la communauté internationale à augmenter le budget mondial alloué mondialement à la lutte contre les répercussions de la pandémie et estimé à 8 Billon de dollars, de relever le pourcentage de ce budget alloué aux pays pauvres de 0.3% à 20%, et que le vaccin préventif contre le nouveau coronavirus soit gratuitement accessible à tous après sa découverte.

    Mme Alice Albright, Directrice générale du Partenariat mondial pour l’éducation (PME), a déclaré dans son allocution à cette séance d’ouverture, qu’il est impossible de construire les sociétés que nous voulons sans assurer la qualité de l’éducation pour chaque enfant. Elle a ajouté que l’éducation n’est pas seulement la base de l’avenir de l’enfant, mais une question vitale pour assurer la prospérité des nations et garantir un monde pacifique. Et de réaffirmer que les filles instruites sont les plus capables de sortir leurs familles de la pauvreté, d’immuniser leurs enfants et de les envoyer à l’école.

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