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    Une élite de haut niveau composée de responsables, scientifiques et astronautes est accueillie par l’ICESCO

    11 juin 2021

    Idées innovantes et discussions riches lors du 1er séminaire international sur les sciences de l’espace

    Des idées innovantes, des réponses à des questions vitales et de riches discussions sur les défis et les opportunités pour tirer profit des sciences spatiales et développer des applications et industries connexes, ont été échangées par une élite de haut niveau de responsables et experts de programmes spatiaux, ainsi que de scientifiques et astronautes du monde entier lors du premier séminaire international sur les « Sciences de l’espace : Importance, défis et nouvelles opportunités dans l’industrie spatiale et au niveau du monde islamique », tenu le 10 juin 2021 par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) en partenariat avec l’American Space Foundation, sous le thème : « Former les innovateurs de demain ».

    Organisé en présentiel au siège de l’ICESCO à Rabat et à distance, cet événement reflète les efforts de celle-ci pour sensibiliser à l’importance des sciences et technologies spatiales et à l’énorme potentiel offert par ses applications pour parvenir à un développement durable et renforcer l’orientation des pays du monde islamique vers la promotion de programmes spatiaux et l’utilisation des technologies y afférentes.

    Au début des travaux du séminaire, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a prononcé une allocution d’ouverture dans laquelle il a souligné que les sciences et technologies spatiales offrent de larges perspectives qui nous aident à surmonter les défis auxquels notre planète est confrontée, et qu’il est important que la science de l’espace devienne une partie intégrante des plans et stratégies à long terme de tous les pays.

    Il a expliqué que les informations dérivées des sciences spatiales peuvent contribuer à améliorer l’agriculture, découvrir de nouvelles sources d’énergie, contribuer au recyclage sûr des déchets, ainsi qu’à protéger et contrôler l’environnement et d’autres domaines vitaux de l’humanité.

    Le Directeur général a estimé qu’au XXIe siècle, l’évolution vers les sciences de l’espace annonce le lancement d’une nouvelle révolution industrielle dans le monde, que l’on peut qualifier de « révolution industrielle spatiale », ce qui revient à provoquer des changements révolutionnaires qui conduisent à de nouveaux marchés et systèmes et de nouvelles technologies de l’espace.

    Dans son allocution, M. Thomas E. Zelibor, Directeur général de l’American Space Foundation, a appelé tous les pays à s’intéresser aux sciences spatiales et à ne pas les limiter à certains pays, afin d’y parvenir à un certain équilibre en la matière. Et de souligner que le monde actuel dépend de l’information, elle-même étant fournie par les sciences de l’espace.

    Dr Driss Ouaouicha, ministre marocain délégué chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a confirmé que 50 ans d’activité humaine dans l’espace augmenteraient la qualité de vie sur terre, notant que les scientifiques musulmans étaient des pionniers des sciences spatiales et de l’exploration planétaire, dont notamment Al-Khwarizmi. Dr Ouaouicha a également passé en revue les projets du Maroc dans le développement des sciences spatiales.

    De sa part, Dr Chaudhry Fawad Hussain, ministre fédéral de l’Information et de la Radiodiffusion du Pakistan, a félicité l’ICESCO pour la tenue de ce séminaire important, en soulignant que l’homme s’est toujours inspiré des étoiles et de l’espace, en observant leurs mouvements et mutations à travers des télescopes sophistiqués.

    Dans son allocution, Dr Modibo Diarra, Président du Conseil d’administration du Réseau juridique africain, a considéré que la découverte de l’espace est une opportunité d’assurer le rapprochement entre les civilisations, cultures et individus. Il a précisé que les sciences spatiales ne sont point réservées à l’élite et que dans cette perspective, les pays du nord doivent combler les lacunes existantes entre eux et les pays du sud, entravant leur accès à ces sciences qui, selon lui, sont à même de contribuer au développement du continent africain.

    La séance d’ouverture a été suivie de la première séance portant sur la « Sensibilisation à l’écosystème spatial : Importance de la technologie spatiale pour l’humanité », lors de laquelle ont intervenu Mme Shelli Brunswick, Directrice des opérations à la Space Foundation, Maj. Gén. Jose Vagner Vital, Vice-président exécutif aux forces aériennes brésiliennes, et Maj. Gén. Amer Nadeem, Président de la Commission de recherche sur l’espace et la haute atmosphère au Pakistan (SUPARCO) et du Réseau interislamique sur les sciences et technologies spatiales (ISNET), aux côtés de Dr Farouk El-Baz, Directeur du Centre pour la télédétection à l’Université de Boston et formateur d’astronautes de la NASA.

    Quant à la deuxième séance du séminaire, elle a été consacrée au commerce spatial et aux opportunités de carrière dans l’industrie spatiale pour les jeunes diplômés. Ensuite, une table ronde a été lancée autour du « développement de la réflexion sur le leadership en matière des sciences et d’espace parmi les chercheurs universitaires », à laquelle ont participé un nombre d’experts, entre autres, l’inventeur marocain Rachid Yazami. Elle a été suivie d’une deuxième table ronde portant sur « L’importance des relations stratégiques entre l’industrie spatiale et les universités des pays en développement », puis d’une troisième qui s’est arrêtée sur « Le développement de la main-d’œuvre future pour l’invention spatiale. »

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