Le Secteur de l’Éducation relevant de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), en coopération avec le Rapport mondial de suivi sur l’éducation de l’UNESCO, a organisé un colloque sur le leadership, les écoles religieuses et l’égalité des genres, en présence d’un groupe de décideurs en matière d’éducation, de chefs d’institutions religieuses et de spécialistes intéressé par l’éducation des filles.

Le colloque, qui s’est tenu jeudi 23 juin 2022 à distance, visait à approfondir les discussions sur les défis liés à l’éducation et à examiner les dimensions de genre dans l’action non gouvernementale y afférente, y compris l’éducation religieuse. Il s’agit également d’évaluer les effets de l’éducation religieuse sur les relations entre les genres, et le rôle de celle-ci dans la réalisation de l’égalité des genres dans l’éducation.

À cette occasion M. David Moinina Sengeh, ministre de l’Enseignement de Base et du Secondaire, grand responsable en matière d’’innovation en République de Sierra Leone et président du Conseil consultatif du Rapport mondial de suivi sur l’éducation, a prononcé l’allocution d’ouverture du colloque, qui s’est tenu parallèlement au lancement du 11ème Rapport de l’UNESCO sur le genre.

De son côté, Dr Koumbo Bolly Barry, Cheffe du Secteur de l’Éducation à l’ICESCO, a expliqué que l’Organisation accorde une priorité majeure à l’éducation, car il s’agit du moyen le plus efficace pour parvenir à la paix, au progrès et à la prospérité. Elle a également passé en revue les initiatives de l’CESCO liée au développement, à l’égalité et à la diffusion des valeurs humaines, dont notamment l’initiative « Les sociétés que nous voulons ».

Elle a affirmé la volonté de l’ICESCO de protéger et de respecter le droit à l’éducation pour tous, en particulier les filles et les femmes, à travers des programmes et projets éducatifs axés sur le droit de tous à l’éducation, l’autonomisation et l’éducation des filles et des femmes. Elle a également affirmé la volonté de l’Organisation d’accompagner ses États membres dans le développement de leurs systèmes éducatifs et d’investir les technologies de l’information et de la communication dans le processus éducatif, en plus de l’intérêt pour la recherche scientifique et appliquée à travers les chaires scientifiques de l’ICESCO au sein des universités et les institutions académiques spécialisées.

Dr Koumbou a conclu son allocution en soulignant qu’il ne faut pas seulement parler de défis, mais aussi de capacités. À cet égard, les filles et les femmes représentent des énergies et des capacités qui doivent être investies.