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L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), et le ministère saoudien de la Communication et des technologies de l’Information ont signé un mémorandum d’entente pour coopérer dans la sensibilisation à la technologie, l’enrichissement du contenu technologique arabe, et l’échange d’expériences afin de renforcer les politiques de la technologie intelligente, de l’intelligence artificielle, du Big data et de l’innovation.

Le mémorandum d’entente a été signé respectivement par Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et l’ingénieur Haytham AlOhali, ministre adjoint de la Communication et des Technologies de l’Information au Royaume d’Arabie Saoudite, et ce, en marge de la tenue de la 14^e session de la Conférence générale de l’ICESCO, abritée, les 8 et 9 décembre 2021, par la République arabe d’Égypte, sous le Haut patronage de S.E. le Président Abdel Fattah Al-Sissi.

Cette coopération vise à promouvoir l’échange d’expériences en matière de développement des compétences pratiques, techniques et de leadership des spécialistes en intelligence artificielle, en technologies intelligentes et en innovation. Il s’agit également d’élaborer des documents de recherche communs en la matière, d’échanger les meilleures pratiques à même de développer la recherche scientifique et les technologies émergentes, et de soutenir les projets dans les domaines de l’intelligence artificielle, l’initiative du ” Foyer numérique de l’ICESCO” et le projet culturel numérique de l’Organisation.De même, ce mémorandum d’entente a pour objectif de lancer l’initiative de la plateforme “AlAtaa numérique” dans les États membres de l’ICESCO.

À cet égard, le ministère permettra l’accès des États membres à cette plateforme, et veillera à son développement en fonction des politiques générales des pays, en plus de la collaboration dans la promotion des activités liées à l’initiative, la contribution au transfert d’expertises et de pratiques nécessaires à l’équipe de travail dans chaque État membre de l’Organisation, et le partage des statistiques concernant le nombre d’activités, de participants et de bénéficiaires y afférents. De son côté, l’ICESCO s’efforcera de mettre en œuvre les dispositions juridiques nécessaires au lancement de l’initiative, d’identifier l’organisme officiel qui se chargera de sa gestion et du suivi de ses performances, de coopérer avec les médias pour la promouvoir, et de désigner un expert juridique de l’Organisation pour assurer les services de conseil à l’organe d’exécution.

Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), S.A. Cheikh Hamdan Bin Rashid Al Maktoum, et Dr Khaled Abdel Ghaffar,  ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et Président de la Commission nationale égyptienne pour l’éducation, les sciences et la culture, ont remis les prix aux lauréats des première et deuxième édition de la compétition ICESCO/ Cheikh Hamdan Bin Rashid Al Maktoum pour le bénévolat pour le développement des infrastructures éducatives dans le monde islamique.

La remise des prix a eu lieu lors de la 14^e session de la Conférence générale de l’ICESCO, accueillie par la République Arabe d’Égypte, sous le haut patronage du Président Abdel Fattah ElSissi. Il s’agit des prix lancés par l’Organisation et la Fondation afin d’encourager les projets éducatifs distingués, durables et inclusifs, et de rendre hommage aux responsables (individus et institutions) d’initiatives bénévoles et d’œuvres caritatives dans le domaine de l’éducation. Ce prix est décerné tous les deux ans à trois lauréats, et chaque lauréat reçoit l’écusson du Prix et une récompense financière, qui sert à soutenir et à développer le projet lauréat ou l’action éducative en général.

Le projet « Fa’el Khair », avec le soutien du Groupe de la Banque islamique de Développement (BID), le projet « Faculté des technologies de l’information à l’Université de Birzeit et autres projets en Palestine » avec l’appui de la Fondation Munib R.Masri pour le développement, et le projet « Les écoles dans le camp émirati-jordanien» soutenu par le Croissant-Rouge des Émirats Arabes Unis (ERC) ont remporté la première édition du Prix. 

La deuxième édition a été remportée par le projet « Pour éclairer leur avenir » pour le développement des institutions éducatives et des programmes d’enseignement, avec le soutien de l’Organisation de la charité internationale à Ajman, aux Émirats Arabes Unis ; le projet « Les complexes éducatifs », avec le soutien de la Fondation caritative Abdul Aziz, Muhammad et Abdullatif Hamad Al Jabr au Royaume d’Arabie Saoudite ; et le projet « Enseignement de la langue arabe dans un système éducatif bilingue au Tchad », avec le soutien de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA). 37 candidats des régions arabe, asiatique et africaine ont participé à la deuxième édition.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et Coursera Inc. ont signé d’un mémorandum d’entente afin d’aider les apprenants des pays du monde islamique à acquérir les compétences numériques très recherchées à grande échelle. Ainsi, l’ICESCO et Coursera prévoient le lancement en janvier 2022 du Projet Futurs Pionniers pour permettre aux jeunes bénéficiaires de 54 États membres d’accéder à un apprentissage en ligne de classe mondiale, ainsi que du Future Skills Learning Programme en vue d’améliorer les compétences de l’équipe de direction de l’ICESCO.

Dr Salim AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et Jeff Maggioncalda, PDG de Coursera, ont signé le mémorandum d’entente en marge de la 14^e session de la Conférence générale de l’Organisation tenue les 8 et 9 décembre 2021 au Caire (Égypte), dans le but d’explorer un certain nombre d’opportunités à même de soutenir les initiatives d’apprentissage continu lancées au profit des apprenants à travers le monde islamique.

«Travailler de concert avec Coursera aidera tant les jeunes que notre personnel à acquérir les compétences contemporaines dont ils ont besoin pour réussir dans leur avenir professionnel», a déclaré Dr AlMalik, en soulignant que «ce partenariat sera d’un soutien inestimable alors que l’ICESCO entre dans une nouvelle période charnière de son histoire et sert de phare international dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture et de la communication.

De son côté, Jeff Maggioncalda, PDG de Coursera, a déclaré que “l’adoption accélérée de l’apprentissage en ligne pendant la pandémie a créé de nouvelles opportunités pour le développement des compétences numériques à une vitesse et à une échelle sans précédent”, en ajoutant : “Nous sommes honorés de collaborer avec l’ICESCO afin d’aider les jeunes des pays du monde islamique à développer les compétences et les références requises pour faire progresser leur éducation et carrière dans la nouvelle économie”. 

Les dispositions du mémorandum d’entente visent à soutenir la mission de l’ICESCO consistant à servir 1,8 milliard de personnes dans les pays du monde islamique en encourageant les décideurs de demain, en partageant les expertises, en optimisant les politiques de développement et en créant des systèmes d’innovation et de connaissances. L’initiative ICESCO-Coursera dotera les apprenants des pays du monde islamique et le personnel de l’ICESCO des compétences entrepreneuriales, numériques et technologiques nécessaires aussi bien à la stimulation de l’innovation et du leadership qu’au dévoilement de la prochaine génération de talents. Grâce à la plate-forme Coursera pour Campus, les apprenants auront accès à plus de 5000 cours en ligne de haute qualité dispensés par plus de 250 partenaires universitaires et industriels de premier plan dans le monde, notamment l’Université de Yale, l’Université du Michigan, Google, IBM et Microsoft. Le contenu du cours sera également disponible en anglais, arabe et français, et le projet pilote durera jusqu’à fin mars 2022.

Ont été lancés, ce jeudi 9 décembre 2021, les travaux de la deuxième journée de la 14^e Conférence générale de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), que la République Arabe d’Égypte abrite sous les auspices du Président Abdel Fattah ElSissi, avec la participation de 49 des 51 États membres de l’Organisation.

L’ordre du jour de cette deuxième et dernière journée de la Conférence comprend plusieurs séances de travail relatives aux questions de l’éducation, des sciences, de la technologie et de la culture, les allocutions des chefs de délégation participant à la Conférence, l’approbation des membres du Conseil exécutif de l’ICESCO, l’adoption des décisions des 40^e 41^e et 42^e sessions du Conseil et la détermination de la date et du lieu de tenue de la 15^e session de la Conférence générale de l’ICESCO.

Les travaux de la Conférence avaient débuté le 8 décembre 2021 par une séance d’ouverture, où Dr Khaled Abdel Ghaffar, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Président de la Commission nationale égyptienne pour l’éducation, les sciences et la culture, a prononcé une allocution dans laquelle il a souhaité la bienvenue aux délégations participantes, souhaitant aux travaux de cette Conférence plein succès et des résultats à même de promouvoir le monde islamique et renforcer son rôle dans la conduite du processus éducatif, scientifique, culturel et technologique.

Le ministre égyptien a exprimé sa grande confiance dans les résolutions pertinentes de l’ICESCO, visant à renforcer son rayonnement, assurer la pérennité de ses efforts et réalisations, ainsi que sa vision de modernisation et de développement au profit des États membres, en ajoutant que la Conférence est une occasion adéquate de renforcer l’affection et la fraternité qui unissent les dirigeants et les peuples du monde islamique.

Dans son allocution, Dr Ali Zeidan Abu Zuhri, Président de la Commission nationale palestinienne pour l’éducation, la culture et les sciences, Président de la 13^e session de la Conférence générale de l’ICESCO, a salué le rôle central de l’Organisation et son action inlassable pour répondre aux besoins de ses États membres dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture, ainsi que son succès dans l’établissement de l’harmonie, de la coordination et de la coopération, le développement de l’innovation et l’échange de connaissances et expertises en matière d’intelligence artificielle et des sciences modernes entre les pays du monde islamique.

Il a également salué les programmes et projets de l’ICESCO au profit de l’État de Palestine et d’Al-Qods en particulier, de même que l’inscription par l’Organisation de monuments du patrimoine palestinien sur les listes de l’ICESCO du patrimoine dans le monde islamique.

Pour sa part, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a réitéré ses remerciements et sa gratitude au Président égyptien Abdel Fattah ElSissi et à Dr Khaled Abdel Ghaffar, pour avoir abrité les travaux du 42^e Conseil exécutif et de la 14^e Conférence générale de l’ICESCO. Il a également exprimé ses remerciements et sa gratitude au Serviteur des Deux Saintes Mosquées le Roi Salman bin Abdulaziz, et à son fidèle Prince héritier pour sa nomination au poste de Directeur général de l’ICESCO, et à tous les États membres pour leur précieuse confiance.

Le Directeur général a passé en revue les initiatives qui ont pu faire la différence en soutenant les efforts des États membres dans les domaines éducatif, scientifique et culturel, en instaurant des réformes structurelles profondes et en les traduisant en une vision stratégique dans laquelle l’Organisation a occupé une position de leader au niveau international. Il s’agit aussi de nombreuses mesures de développement, en tête desquelles figurent l’amendement de la Charte de l’ICESCO, de son Règlement intérieur et de sa structure organisationnelle, la mise en place d’une fiche descriptive des secteurs, départements, centres et des différents postes y afférents, le recrutement de nouvelles compétences de haut niveau, la création d’un département juridique qui a pris en charge le contrôle des procédures de travail de l’Organisation dans le cadre d’une approche institutionnelle et de droits de l’homme, la numérisation du système de travail, la modernisation de ses mécanismes conformément aux normes de transparence et de qualité, ainsi que le développement du dispositif médiatique de l’Organisation et la création de centres spécialisés pour le renforcement des capacités dans les domaines de compétence de l’ICESCO.

Au terme de son allocution, Dr AlMalik a évoqué les certificats et récompenses internationaux récemment remportés par l’ICESCO, qui constituent une forte incitation au redoublement d’efforts et à la continuité de l’amélioration et du développement au service des États membres, afin de contribuer à réaliser les aspirations des peuples à un développement durable et un avenir prospère.

À la suite des allocutions, il a été procédé à la signature d’un ensemble d’accords de partenariat et de coopération entre l’ICESCO et nombre de partenaires, et à la remise du Prix Hamdan-ICESCO pour le bénévolat pour le développement des infrastructures éducatives dans le monde islamique.

S.E. le Président AbdelFattah Elsisi, Président de la République Arabe d’Égypte, a inauguré, mercredi 8 décembre 2021, les travaux de la 14^e session de la Conférence générale de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), et la deuxième session du Forum mondial de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, que l’Égypte accueille sous les auspices du Président Elsisi.

La cérémonie d’ouverture a été marquée par une présence de haut niveau avec la participation des ministres chargés de l’Éducation, de la Culture et de la Recherche scientifique et des délégations d’un certain nombre d’États membres de l’ICESCO.

Dans son discours lors de la cérémonie, Dr Khaled Abdel Ghaffar, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et Président de la Commission nationale égyptienne pour l’éducation, les sciences et la culture, a souligné que l’accueil par l’Égypte des deux événements majeurs reflète son souci et son engagement d’échanger les expériences et les savoirs, et de renforcer le principe du travail conjoint, de la coopération et de la coordination entre les institutions et les organisations internationales et régionales spécialisées similaires. Et d’ajouter que ces événements sont la preuve des efforts incessants de son pays pour investir dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture, de suivre le rythme des changements économiques et de développer les capacités compétitives sur le marché du travail et les métiers de demain, à la lumière des transformations numériques constantes que connaît le monde.

Dr Abdel Ghaffar a également parlé des révolutions technologiques dont le monde a été témoin, notamment la quatrième révolution industrielle marquée par les connaissances numériques, les applications de l’intelligence artificielle et la robotique, ainsi que la cinquième révolution, qui se distingue par l’intelligence indépendante et l’utilisation de nouvelles technologies, afin de réduire la pollution, le réchauffement climatique et la désertification, la réconciliation de l’Homme avec la machine, au service des objectifs du développement.

Dans son allocution, Dr AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a exprimé ses remerciements à la République Arabe d’Égypte, pour avoir accueilli la 42^e session du Conseil exécutif, et à S.E. le Président Abdel Fattah Elsisi, pour son honorable parrainage de ces deux événements majeurs.

Il a aussi salué le développement de l’enseignement supérieur en Égypte, et de ses établissements qui sont en cours de modernisation pour atteindre la Vision 2030 et suivre les transformations numériques actuelles.

Le Directeur général de l’ICESCO a indiqué que les universités jouent un rôle centralة car elles constituent des incubateurs d’innovation, des pôles de savoirs actuels et des champs de la créativité et de la production. Et de souligner qu’il est primordial d’envisager l’avenir, d’anticiper ses besoins et ses issues, de parier sur les sciences de demain et les applications de l’intelligence artificielle, et d’investir dans les sciences spatiales, en étant un élément hautement important pour déterminer les voies du développement durable.

Et d’ajouter en ces mots : « L’université du 21^e siècle doit remplir quatre conditions pour suivre le rythme des évolutions et des mutations de l’époque, à savoir : agir avec beaucoup de liberté et d’indépendance, atteindre la durabilité des sources de financement, former des jeunes diplômés dans les spécialités de demain, et enfin établir des partenariats durables avec les grandes institutions économiques, industrielles et technologiques aux niveaux local et international. » Et il a indiqué que les universités du monde islamique doivent moderniser leurs mécanismes d’action et investir dans le capital humain, le plus important indicateur de développement.

Au terme de son allocution, Dr AlMalik a réitéré l’engagement de l’ICESCO et de la Fédération des Universités du Monde islamique (FUMI) de soutenir les efforts des universités du monde islamique afin de réaliser les objectifs de développement durable, en créant des chaires scientifiques, en élargissant le cercle de la recherche scientifique, en soutenant les centres d’innovation, en octroyant des bourses aux étudiants, et en développant les mécanismes de coopération et de complémentarité entre les universités membres. Il a également réaffirmé leur entière disposition à établir des partenariats intelligents, en espérant qu’un grand nombre d’universités des États membres se classent, d’ici 2030, parmi les universités les plus prestigieuses du monde.

Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), et Dr Ines Abdel Dayem, ministre de la Culture de la République Arabe d’Égypte, ont annoncé la célébration du Caire capitale de la culture dans le monde islamique pour 2022, lors d’une conférence de presse tenue à la Maison de l’Opéra du Caire, le 7 décembre 2021.

Dans son allocution, Dr Abdel Dayem a exprimé sa joie d’avoir pour l’élection du Caire, notant que cela confirme le symbolisme de la ville, lieu de rencontre des cultures à travers les époques et centre de créativité, de pensée et d’arts aux multiples particularités qui reflètent les caractéristiques de la civilisation humaine en général et du patrimoine islamique en particulier.

La ministre de la Culture a également salué le rôle de l’ICESCO dans la mise en œuvre de son programme singulier de célébration des capitales de la culture dans le monde islamique, ainsi que ses efforts pour mettre à profit l’ensemble des mécanismes et méthodes efficaces afin de renforcer les relations entre ces capitales.

Elle a confirmé que les parties égyptiennes communiqueront, à travers l’ICESCO, avec les responsables du programme de célébration de Rabat capitale de la culture dans le monde islamique pour 2022, afin de coordonner les activités et programmes des deux célébrations et d’échanger la mise en œuvre de ces activités entre l’Égypte et le Maroc.

La ministre égyptienne a également noté l’importance de ces célébrations dans la présentation d’une image fidèle de la civilisation du monde islamique, la mise en évidence des valeurs de coexistence et de tolérance et la promotion de la communication entre les peuples.

Et de souligner que la célébration du Caire, qui s’étend tout au long de 2022, comprend un riche programme élaboré par les différents secteurs du ministère de la Culture en coordination avec l’ICESCO, et que la mise en œuvre de ce programme commencera à la mi-février.

De sa part, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a souligné dans son allocution l’importance d’intensifier les efforts et de mobiliser un maximum de potentiels pour la coopération et la coordination dans la célébration du Caire capitale de la culture dans le monde islamique pour 2022, afin de hisser cette manifestation culturelle au niveau des aspirations dignes de cette capitale historique et civilisationnelle ancestrale.

Il a expliqué que la célébration du Caire avait été prévue en 2020, mais n’a pas été possible en raison des circonstances exceptionnelles imposées par la pandémie de COVID-19, soulignant que ce report forcé a permis de revoir et développer le programme initial qui avait été approuvé pour cette célébration, et de l’enrichir de plus d’activités et programmes culturels et artistiques en élargissant le cercle des partenaires locaux et régionaux et en bénéficiant de ces nouveaux amendements que la Direction générale de l’ICESCO a apporté dans son programme.

Le Directeur général a salué les composantes culturelles et civilisationnelles qui permettent au Caire d’être élue capitale de la culture dans le monde islamique, notamment la richesse de son patrimoine matériel, immatériel et naturel. Il a expliqué qu’elle représente un carrefour civilisationnel entre les cultures du monde, et un musée ouvert du patrimoine mondial qui comprend de nombreux monuments anciens et modernes de différentes époques. Le Caire, a-t-il ajouté, possède également nombre d’institutions culturelles et accueille les plus grands festivals et saisons culturels, des salons du livre et des représentations théâtrales, en plus de ses espaces culturels et créatifs où se manifestent intellectuels, artistes et créateurs.

Il est à noter que les célébrations du Caire ainsi que de Rabat, siège de l’ICESCO, capitales de la culture dans le monde islamique pour 2022, s’inscrivent dans le cadre du programme de célébration des capitales de la culture dans le monde islamique de l’ICESCO, à travers lequel cette dernière veille à présenter le patrimoine culturel d’un certain nombre de capitales des États membres et à revitaliser le mouvement culturel dans les capitales célébrées, à travers la mise en valeur du rôle de leurs nouveaux monuments culturels et installations en tant qu’espaces et rassemblements culturels et créatifs, ainsi que la promotion de la coopération entre les capitales culturelles élues dans les autres régions du monde islamique.

Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est entretenu avec Dr Aibek Artykbaev, ministre adjoint des Affaires étrangères de la République du Kirghiz, et a examiné avec lui les aspects de la coopération entre l’ICESCO et le Kirghizistan dans les domaines de l’éducation, à travers la participation à l’élaboration et l’inclusion des programmes religieux dans tous les niveaux d’enseignement dans les écoles publiques kirghizes.

L’entretien a eu lieu mardi 7 décembre 2021 en marge de la 14^e Conférence générale de l’ICESCO, qui se tiendra les 8 et 9 décembre 2021 au Caire, République Arabe d’Égypte, sous les auspices du Président Abdel Fattah El-Sissi.

Au cours de la rencontre, Dr AlMalik a affirmé que l’ICESCO était prête à coopérer avec le gouvernement kirghize pour former et qualifier les enseignants sur la manière d’élaborer des programmes religieux pour les inclure dans les écoles publiques, et à participer à leur préparation pour être adaptés à tous les niveaux d’enseignement. Il a également suggéré que le Président de la République du Kirghiz soit l’invité d’honneur de l’une des prochaines conférences internationales que tiendra l’ICESCO.

Pour sa part, Dr Aibek Artykbaev a exprimé la volonté du gouvernement kirghize de coopérer avec l’ICESCO pour élaborer des programmes religieux et les inclure pour la première fois dans les écoles, et de s’assurer que nombre de compétences kirghizes soient recrutées à l’Organisation, pour améliorer leurs capacités et développer leur expertise.

Il a également indiqué que son pays est pleinement disposé à recouvrer les arriérés de sa contribution au budget de l’ICESCO, et à bénéficier de l’initiative présentée par l’Organisation d’affecter une grande partie de ces sommes à la mise en œuvre de programmes et projets au profit de Kirghizistan. Il a également invité le Directeur général de l’ICESCO à rendre visite au Kirghizistan.

La réunion s’est déroulée en présence de M. Omarbek Gabarov, conseiller auprès du ministère kirghize des Affaires étrangères, et de M. Aydin Kalmatov, attaché du ministère kirghize des Affaires étrangères.