Parallèlement à la tenue de la 26e session de la Conférence mondiale sur le climat (COP-26) par le Royaume-Uni à Glasgow (Écosse), en vue d’accélérer l’activation de l’accord de Paris et de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, et de discuter des mécanismes et des moyens de contenir les répercussions du réchauffement climatique sur la planète, l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) réitère son engagement à soutenir les programmes de préservation de l’environnement, mis en œuvre par les pays, les gouvernements et les organisations internationales pour relever les défis du changement climatique, protéger la diversité environnementale et écologique, et contribuer fortement à la réalisation du développement durable.
Nul n’ignore que les défis environnementaux existent toujours et que les progrès accomplis pour y faire face restent insuffisants, au vu des priorités actuelles des pays qui exploitent leur potentiel pour se remettre des effets socioéconomiques de la pandémie de COVID-19. À cet effet, l’ICESCO poursuit ses efforts inlassables pour renforcer les capacités dans le domaine de la réduction des risques de catastrophes et de la gestion des crises, et œuvre avec ses partenaires pour autonomiser et encourager les pays à protéger l’environnement, entretenir leurs systèmes, développer l’emploi des moyens technologiques modernes, trouver des solutions innovantes, créer des systèmes de détection et d’alerte précoce, et développer leurs partenariats avec les organisations nationales, régionales et internationales travaillant dans ce domaine.
Afin de parvenir à un réel développement dans le domaine de la préservation du climat, les nouveaux programmes de l’ICESCO visent à s’adapter au changement climatique pour assurer la sécurité de l’eau, encourager des villes intelligentes, durables et résilientes, ainsi que développer une agriculture durable et intelligente.
Dans le cadre de la stratégie scientifique et technologique de l’ICESCO pour les trois prochaines années, fondée sur l’édification d’un avenir vert et la promotion d’un plan d’action climat positif, l’Organisation appelle à :
• Promouvoir des solutions et concepts innovants pour protéger l’environnement, en soutenant et en encourageant la création de villes intelligentes, durables et résilientes, et le développement de l’économie verte, bleue et circulaire.
• Améliorer les compétences dans le domaine des technologies environnementales, mettre en place des projets verts et encourager l’entrepreneuriat.
• Développer l’emploi des technologies vertes pour lutter contre les effets du changement climatique dans divers secteurs.
• Encourager la recherche scientifique et la coopération internationale dans le domaine de l’environnement.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est entretenu, mercredi 03 novembre 2021 au siège de l’Organisation à Rabat, avec l’ambassadeur Mohamed El Nokaly , Conseiller en relations internationales à l’Agence spatiale égyptienne (EgSa), afin d’examiner les moyens de coopération entre les deux parties dans le domaine de la technologie, du développement de la recherche scientifique et de l’innovation dans les États du monde islamique.
Lors de cette entrevue, qui s’est déroulée à l’issue de la participation de l’ambassadeur El Nokaly aux travaux du Forum mondial des sciences spatiales de l’ICESCO, Dr AlMalik a souligné que l’Organisation s’efforce de soutenir les efforts de ses États membres, afin de développer leurs programmes portant sur les sciences spatiales et les industries y afférentes, et tirer profit du potentiel de celles-ci, en vue de surmonter les défis et parvenir au développement durable.
Il a également ajouté que l’Organisation, dans le cadre de sa vision et stratégie d’action, coopère étroitement avec les différentes parties opérant dans les sciences spatiales, afin de sensibiliser à leur importance et à la nécessité de les intégrer dans les programmes éducatifs, et créer des opportunités au profit des chercheurs et des scientifiques ; le but étant d’échanger les idées, expériences et innovations dans ce domaine. Aussi a-t-il noté que l’Organisation avait conclu nombre d’accords et de partenariats avec plusieurs organisations et instances internationales, soulignant que des activités et programmes communs sont actuellement mis en œuvre avec celles-ci, dont notamment le Forum mondial des sciences spatiales de l’ICESCO.
De son côté, l’ambassadeur El Nokaly s’est félicité de l’initiative de tenir un forum mondial sur un domaine de grande ampleur, soulignant la prédisposition de l’EgSa à collaborer avec l’ICESCO dans l’organisation de forums, en plus du lancement et de la mise en œuvre d’initiatives, de programmes et d’activités sur les sciences spatiales et leurs applications.
Le Secteur de la Culture et de la Communication de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a participé à la 25e session de la Conférence sur l’archéologie et le patrimoine culturel dans le monde arabe, organisée conjointement par le ministère de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Relations avec le Parlement de la République islamique de Mauritanie et l’Organisation Arabe pour l’Éducation, la Culture et les Sciences (ALECSO).
Ont assisté aux travaux de la conférence, qui ont débuté lundi 1er novembre 2021 au Palais des conférences de la capitale mauritanienne Nouakchott et dureront trois jours, Dr Mokhtar Ould Dahi, ministre de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Relations avec le Parlement, Dr Mohamed Ould Amar, Directeur général de l’Organisation Arabe pour l’Éducation, la Culture et les Sciences (ALECSO), le Wali de la Région de Nouakchott, et le Secrétaire général de la Commission nationale mauritanienne pour l’éducation, la culture et les sciences, ainsi que nombre de spécialistes et d’experts en matière de protection du patrimoine dans le monde arabe, et des représentants des institutions chargées de la protection du patrimoine dans les États membres.
Dans son allocution prononcée lors de la session consacrée aux efforts déployés par les organisations internationales, M. Bilel Chebbi, Expert au Secteur de la Culture et de la Communication de l’ICESCO, a souligné le rôle tant de cette dernière que du Centre du patrimoine dans le monde islamique dans la promotion du patrimoine culturel à travers le renforcement de la sécurité archéologique. Il a également passé en revue les efforts de l’Organisation et du Centre pour soutenir, réhabiliter et inscrire les sites et monuments du patrimoine sur la liste du patrimoine du monde islamique, tout en mettant en exergue la vision civilisationnelle de l’ICESCO en matière de lutte contre le trafic illicite de biens culturels et leur restauration.
Il est à noter que la Conférence, qui se tient tous les deux ans dans l’une des capitales arabes, examine les derniers développements en matière de sauvegarde et de protection du patrimoine civilisationnel des États membres de la Ligue des États arabes, et ce, à travers l’échange d’expériences et de points de vue entre les responsables de la scène culturelle et les spécialistes en archéologie.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est entretenu, mardi 02 novembre 2021 au siège de l’Organisation à Rabat, avec M. Mizanur Rahman, Président de la Research and Remote Sensing Organisation (SPARRSO) au Bangladesh, afin d’examiner les perspectives de coopération entre les deux parties dans le développement de la recherche scientifique, l’innovation ainsi que les sciences et technologies spatiales.
Lors de cette entrevue, qui s’est déroulée en marge de la participation de M. Rahman aux travaux du Forum mondial des sciences spatiales de l’ICESCO, Dr AlMalik a souligné que l’ICESCO s’efforce de soutenir les efforts de ses États membres, afin de tirer profit du potentiel des sciences spatiales et leurs applications et des nouvelles technologies en général, en vue de surmonter les défis et parvenir au développement durable.
Il a également précisé que la vision et nouvelle stratégie d’action de l’ICESCO reposent sur l’ouverture à tous pour servir les États membres et les communautés musulmanes à travers le monde, et que l’Organisation avait conclu nombre d’accords et de partenariats avec plusieurs organisations et instances internationales, soulignant que des activités et programmes communs sont actuellement mis en œuvre avec celles-ci et nombre de parties donatrices.
De son côté, M. Rahman s’est félicité du Forum, qui a représenté une occasion d’échanger le savoir et les expériences entre spécialistes et experts de la République populaire du Bangladesh, soulignant la prédisposition de la SPARRSO à collaborer avec l’ICESCO dans ce domaine prometteur.
Il est nécessaire que les pays du monde islamique établissent des partenariats et investissent dans les sciences spatiales pour relever les défis
À l’issue de ses travaux, le Forum mondial de l’ICESCO des sciences spatiales, tenu par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) en coopération avec l’American Space Foundation, a publié aujourd’hui nombre de recommandations pratiques visant à renforcer le partenariat et la coopération au niveau international afin de combler le fossé entre les pays développés et ceux en développement en matière de sciences spatiales, et d’encourager les pays du monde islamique à investir dans les applications des sciences spatiales et les industries connexes.
Les participants au Forum, tenu les 1er et 2 novembre 2021 en présentiel au siège de l’ICESCO à Rabat et à distance, sous le thème : « Explorer ensemble l’avenir des sciences spatiales », avec la participation d’une pléiade de responsables, experts, concepteurs de politiques spatiales et astronautes, ont exprimé leur unanimité quant à la nécessité de promouvoir les ressources humaines pour mener des recherches et études d’exploration spatiale, de fournir des ressources financières pour créer l’infrastructure appropriée à cet effet et de développer des mécanismes incitatifs pour les jeunes et les femmes du monde islamique afin de faciliter leur intégration dans les sciences et technologies spatiales, en soutenant les start-ups et incubateurs, en plus de sensibiliser davantage à l’importance des sciences spatiales pour améliorer la vie sur terre.
La 2e journée du Forum a vu une série de séances et débats scientifiques, au cours desquels les participants ont passé en revue les principales étapes de l’histoire des sciences spatiales dans nombre de pays du monde islamique, de même que les domaines de coopération pour développer la recherche scientifique et l’innovation en vue de parvenir à un développement durable, et l’importance des sciences spatiales dans l’obtention de données et informations pour lutter contre les catastrophes humanitaires et la pauvreté. En effet, la 1ère séance a porté sur le renforcement du partenariat entre les secteurs académique et industriel en matière d’applications des sciences spatiales. Les participants ont évoqué l’intérêt accordé par les musulmans à travers l’histoire aux sciences spatiales et à l’innovation, et souligné l’importance de l’ouverture des institutions universitaires et des chercheurs aux technologies spatiales, ainsi que la nécessité de développer les partenariats et d’impliquer le secteur privé dans ce domaine.
Le but est de tirer parti des avantages des sciences spatiales, d’inciter les étudiants et les jeunes à l’innovation et d’assurer l’ouverture de tous les pays aux sciences spatiales et ses applications pour contourner le monopole des connaissances spatiales.
Lors de la 2e séance relative au développement des domaines de l’espace pour assurer la sécurité alimentaire, promouvoir l’agriculture et réduire la pauvreté, les participants ont passé en revue les principaux programmes lancés et mis en œuvre par les institutions internationales dans l’utilisation des technologies spatiales pour obtenir les informations et données à même de parvenir au développement durable, à travers l’observation des cultures agricoles et le développement de la navigation. Ils ont souligné la nécessité de fédérer tous les efforts afin de s’impliquer dans les activités de recherche et d’échanger les expertises, politiques et stratégies en matière de sciences et technologies spatiales.
Dans la 3e séance, les participants ont examiné la relation entre les systèmes de communication, la cybersécurité et les sciences spatiales. Ils ont passé en revue l’expérience de l’Agence spatiale égyptienne et de l’observatoire astronomique « Oukaimeden » au Royaume du Maroc, ainsi que les expertises de terrain en ingénierie aéronautique à l’Université internationale de Rabat, les défis de la cybersécurité à la lumière de l’évolution que connaissent les sciences spatiales, et le développement de nouveaux horizons pour les sciences spatiales et leurs applications afin d’améliorer la qualité de vie et encourager l’innovation.
Par la suite, a été tenue une séance de débat fructueux où les participants ont échangé des idées et opinions sur le rôle des agences spatiales au sein des États membres de l’ICESCO pour sensibiliser à la technologie spatiale.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est entretenu, le 1er novembre 2021 au siège de l’Organisation à Rabat, avec M. Salem Butti Al-Qubaisi, Directeur général de l’Agence spatiale émiratie (UAESA), afin d’examiner les perspectives de coopération entre l’ICESCO et l’Agence en matière de sciences spatiales et de leurs applications, et partager avec le monde islamique l’expérience distinguées des Émirats Arabes Unis en la matière.
Lors de cette entrevue, qui s’est déroulée en marge de la participation de M. Al-Qubaissi au Forum mondial des sciences spatiales de l’ICESCO, Dr Salim M. AlMalik a souligné le grand intérêt accordé par l’Organisation, dans sa nouvelle vision et stratégie d’action, à l’appui aux efforts des États membres afin de développer la recherche scientifique et renforcer l’investissement dans les sciences spatiales et leurs applications.
Il a également ajouté que l’Organisation a signé un accord de partenariat avec l’American Space Foundation pour renforcer la coopération entre les deux parties en matière de sensibilisation à l’importance des sciences spatiales et de leur intégration dans les programmes éducatifs, de diffusion de leurs applications et de création des opportunités au profit des chercheurs et des scientifiques ; le but étant d’échanger les idées, expériences et innovations dans ce domaine. Aussi a-t-il noté que ce Forum se tient en partenariat avec l’American Space Foundation et s’inscrit dans le cadre dudit accord.
De son côté, le Directeur général de l’UAESA s’est félicité de la nouvelle vision de l’ICESCO, ainsi que de ses efforts visant à renforcer la coopération entre les États du monde islamique en matière de sciences spatiales, et souligné la prédisposition de son agence à collaborer dans ce domaine, étant donné que cette dernière adopte comme approche les partenariats stratégiques internationaux.
A pris part à cet entretien l’ingénieur Nasser Bin Hammad, Chef du Département des partenariats stratégiques et de la coopération internationale à l’UAESA.
Dr Salim M. AlMalik Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a reçu l’ingénieur Majed Alonazi, Chef du Secteur des opérations et des programmes de l’espace à la Commission spatiale saoudienne, qui participe au Forum mondial de l’ICESCO des sciences de l’espace.
Lors de l’entrevue, tenue lundi 1er novembre 2021 au siège de l’ICESCO à Rabat, Dr AlMalik et l’ingénieur Alonazi ont examiné les moyens d’établir une coopération entre l’ICESCO et la Commission spatiale saoudienne, dans le cadre de la vision de l’Organisation qui accorde une grande importance à soutenir les efforts des pays islamiques et à les encourager à investir dans les sciences de l’espace et leurs applications, qui constituent les sciences de l’avenir.
L’ingénieur Alonazi a évoqué les réalisations de la Commission spatiale saoudienne dans le domaine de l’espace, en application de la vision 2030 du Royaume d’Arabie Saoudite, adoptée par S.A.R. Mohammed ben Salmane, Prince héritier, Vice-Premier ministre, ministre de la Défense, ainsi que le grand intérêt qu’elle attache à l’investissement dans les sciences et les applications de l’espace, étant donné qu’il s’agit d’un secteur pivot pour parvenir au développement durable.
Par ailleurs, le Directeur général a salué la vision pionnière du Royaume, en soulignant que l’Organisation est pleinement disposée à coopérer avec la Commission spatiale saoudienne, dans le lancement et la mise en œuvre des initiatives, programmes et activités liés aux sciences de l’espace et à leurs applications.
Les deux parties sont convenu de l’importance de l’action commune entre les pays du monde islamique dans le domaine de l’espace, et de l’ouverture à d’autres pays, qui ont fait des progrès dans ce domaine, pour faire face aux défis actuels et futurs, et pour contribuer à l’amélioration de la vie des gens, grâce à l’énorme potentiel des sciences de l’espace et de ses applications qui renforce la capacité de l’homme à faire face aux crises et aux catastrophes dont le monde est témoin et à contribuer à la réalisation du développement durable.
De même, l’ingénieur Alonazi s’est félicité de la grande qualité du Forum mondial de l’ICESCO des sciences de l’espace, qui s’achève aujourd’hui, mardi 2 novembre 2021, en indiquant qu’il ouvrira la voie à la coopération entre les pays du monde islamique dans ce domaine vital.
Le Secteur de l’Éducation à l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part, le 1er novembre 2021, à la 104ème session du Comité des programmes éducatifs destinés aux étudiants arabes dans les territoires arabes occupés, tenue par le Secteur de la Palestine et des territoires arabes occupés au Secrétariat général de la Ligue des États arabes au Caire, afin d’examiner le processus éducatif et les besoins du secteur de l’Éducation en Palestine.
L’ICESCO a été représentée à cette session par Dr Ahmed El Zonfoli, Directeur de programmes audit Secteur, qui a passé en revue les efforts de l’Organisation pour soutenir l’éducation en Palestine au cours de l’année 2021. Il a également souligné que la vision de l’ICESCO accorde une priorité absolue à l’éducation en Palestine, défend le droit humain de tous les palestiniens à l’éducation, et met l’accent sur son rôle important dans l’autonomisation de l’homme et l’édification de l’avenir, ce domaine étant un pilier fondamental pour faire progresser le développement durable, améliorer les conditions de vie et assurer le bien-être humain.
Aussi a-t-il évoqué les principaux projets et activités mis en œuvre en 2021 par l’ICESCO dans le domaine de l’éducation en coopération avec la Commission nationale palestinienne au profit de l’État de Palestine, afin de développer et promouvoir les institutions éducatives palestiniennes.
Des visites scientifiques aux fins d’exploration des perspectives prometteuses des sciences de l’espace et de ses applications ont eu lieu lors de la première journée du Forum mondial des sciences spatiales, tenu par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) en coopération avec l’American Space Foundation sous le thème « Explorer ensemble l’avenir des sciences spatiales ». Ces visites ont été menées par une pléiade de responsables, d’experts et de décideurs en matière spatiale qui ont exposé les nouveautés dans ce domaine, en soulignant qu’il s’agit de la science de l’avenir dans laquelle l’humanité doit investir pour faire face aux défis actuels et futurs.
Les travaux du forum lancés lundi 1er novembre 2021 en présentiel au siège de l’Organisation à Rabat et en virtuel, ont été inaugurés par l’allocution de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, qui a appelé à la nécessité d’accroître les investissements en matière de sciences et technologies spatiales, et a insisté sur l’importance de la sensibilisation collective et le renforcement des capacités des jeunes, des femmes et des filles pour favoriser leur participation aux activités croissantes des sciences spatiales, le but étant de soutenir les efforts visant à atteindre les objectifs communs de développement durable sur la planète.
Il a en outre précisé que les progrès technologiques réalisés par l’humanité au cours des dernières décennies et ayant révolutionné l’économie mondiale, nécessitent de relever des défis sociaux et économiques, en saluant le rôle central que joue la technologie des sciences spatiales dans ce domaine.
Le Directeur général de l’ICESCO a réitéré l’engagement de l’Organisation à soutenir les activités scientifiques, éducatives et culturelles dans ses États membres en adoptant des moyens technologiques modernes, en renforçant les capacités, en soutenant l’économie basée sur la technologie et en diffusant les connaissances modernes, ce que le Forum mondial des sciences spatiales de l’ICESCO rend possible à travers la formulation de recommandations à même de contribuer à l’élaboration de politiques nationales permettant aux pays du monde islamique de tirer pleinement parti de la technologie des sciences spatiales.
Pour sa part, Dr Abdellatif Miraoui, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation du Royaume du Maroc, a fait l’éloge dans son allocution des programmes et activités de l’ICESCO visant à développer la recherche scientifique et l’innovation dans le monde islamique, en soulignant l’attention particulière accordée par Son Majesté le Roi Mohammed VI – que Dieu l’assiste – au domaine des sciences spatiales et l’intérêt qu’y porte le Royaume du Maroc à travers ses nombreuses initiatives, dont l’accueil du Centre régional africain des sciences et technologies spatiales et la mise en place du Centre royal de télédétection spatiale.
De son côté, M. Thomas Zilbor, Directeur exécutif de l’American Space Foundation, a mis en exergue le rôle central des sciences spatiales dans la compréhension du changement climatique et des risques naturels et leurs impacts, ainsi que celui essentiel des initiatives de tous les acteurs, partenaires et institutions dans la stimulation de l’innovation et de la technologie. De même, Dr Simonetta Di Pippo, Directrice du Bureau des affaires spatiales des Nations Unies, a souligné l’importance d’investir dans les sciences spatiales pour surmonter les défis et améliorer le niveau de vie humaine, en saluant les initiatives de la communauté internationale dans ce domaine, et en insistant sur la nécessité d’appuyer les efforts visant à mettre la technologie spatiale au profit de la prospérité et du progrès de l’humanité.
Dans le même sillage, Dr Pascale Ehrenfreund, présidente de la Fédération internationale d’astronautique, a fait valoir la nécessité de tirer parti des sciences spatiales dans un monde témoignant de changements et de transformations croissants, en soulignant l’importance d’encourager l’innovation et les échanges estudiantins entre universités du monde entier pour lutter contre la pauvreté et parvenir au développement.
A l’issue de la session inaugurale et le commencement des travaux de la première session du forum, M. Salem Butti Salem Al Qubaisi, Directeur général de l’Agence spatiale des Emirats, a pris la parole en soulignant que les sciences spatiales sont un domaine vaste et en constante évolution ; en conséquence, les partenariats stratégiques internationaux sont devenus une méthode de travail pour l’Agence. Par la suite, M. Samaddin Asadov, président du conseil d’administration de la société azerbaïdjanaise “Azerkosmos”, a présenté succinctement ladite entreprise, en affirmant que l’agence spatiale azerbaïdjanaise assiste depuis 50 ans aux développements des sciences et des industries spatiales.
Dans son allocution, M. Majed Alonazi, chef du secteur des opérations et programmes spatiaux à l’Autorité spatiale saoudienne, a souligné que le Forum de l’ICESCO ouvrirait des perspectives de coopération entre les pays du monde islamique en matière de sciences spatiales, en précisant que le Royaume d’Arabie saoudite aspire à les promouvoir et à investir dans les industries connexes, ainsi qu’à développer des applications qui contribuent à la réalisation du développement durable.
La deuxième session de la première journée du forum, quant à elle, a débuté par des débats mettant en relief le rôle des agences spatiales dans le renforcement des connaissances axées sur les applications des sciences de l’espace, suivis d’une table ronde abordant l’importance de telles sciences dans la réduction des risques de catastrophe et des crises humanitaires et l’éradication de la pauvreté. Les discussions ont été caractérisées par l’ouverture de larges horizons de réflexion sur le relèvement des défis et l’édification d’un avenir meilleur pour l’humanité, à travers une réelle coopération en matière de sciences spatiales, de leurs applications et d’industries connexes.
Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et Dr Abdellatif Miraoui, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation au Royaume du Maroc, ont examiné le renforcement de la coopération entre l’ICESCO et le ministère, dans les domaines de la recherche scientifique, l’échange entre les universités, l’octroi des bourses d’études aux étudiants, et la création de chaires scientifiques.
Lors de la rencontre, ayant eu lieu vendredi 29 octobre 2021 au siège du ministère à Rabat, Dr AlMalik a félicité Dr Miraoui pour la confiance qui lui a été accordée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI (que Dieu l’assiste) et pour sa nomination au poste de ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, en lui souhaitant plein succès dans sa nouvelle mission.
Le Directeur général de l’ICESCO a également a passé en revue la vision de l’Organisation, qui attache une grande importance à la recherche scientifique et à l’innovation, et à l’importance d’utiliser les capacités offertes par la technologie moderne et les applications d’intelligence artificielle pour parvenir au développement durable. Il a également présenté le concept de création de chaires scientifiques ICESCO dans divers domaines dans un certain nombre d’universités à travers le monde, y compris les chaires ICESCO dans les universités marocaines et dans les universités des États membres.
La réunion a aussi porté sur l’examen de la possibilité d’organiser conjointement la prochaine session de la Conférence des ministres de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique des États membres de l’ICESCO.
De son côté, Dr Miraoui s’est félicité de cette rencontre et s’est exprimé en faveur du renforcement de la coopération fructueuse avec l’ICESCO, à travers le soutien à l’innovation et la promotion de l’échange d’étudiants entre les universités.
Ont pris part à cette entrevue de l’ICESCO, Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint, et du ministère, M. Mohammed Khalfaoui, Secrétaire général du ministère, et M. Anass Bennani, Directeur de la coopération et du partenariat.
