Catégorie : Actualités

Une délégation de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a tenu une réunion avec la Commission nationale saoudienne pour l’éducation, les sciences et la culture afin d’examiner les mécanismes de mise en œuvre des programmes et projets inclus dans le plan d’action conjoint entre l’ICESCO et la Commission, et de passer en revue les projets lancés en partenariat avec un ensemble d’organismes, de ministères et d’institutions gouvernementales en Arabie Saoudite.

Lors de la réunion, qui a eu lieu jeudi 6 octobre 2022 au siège du ministère saoudien de la Culture, les deux parties ont passé en revue les principaux résultats des rencontres tenues en août 2022 au siège de l’ICESCO à Rabat par M. Ahmed bin Abdulaziz Alblihed, Secrétaire général de la Commission nationale saoudienne, et les membres de la Commission, avec Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et nombre de chefs de secteur et de département de l’Organisation.

Ont été ainsi examiné les projets lancés avec les partenaires au Royaume d’Arabie saoudite, notamment le projet de certifications internationales professionnelles en enseignement en coopération avec l’Université Roi Saud, et l’initiative « Ataa Digital » en partenariat avec le ministère saoudien des Communications et des Technologies de l’Information.

À l’issue de la réunion, les membres de la Commission se sont félicités de la signature d’un mémorandum d’entente entre l’ICESCO et l’Organisation de la Coopération islamique pour fixer un cadre pratique de partenariat et de coopération entre les deux institutions, de même qu’ils ont réaffirmé leur soutien à l’action bilatérale.

La délégation de l’ICESCO comprenait Dr Sally Mabrouk, Directrice du Cabinet du Directeur général, et M. Mohamed Hedi Sehili, Directeur du Département des Affaires juridiques et des Normes internationales.

Le Centre pédagogique régional de l’ICESCO au Tchad organise à son siège dans la capitale N’Djamena une session de formation dans l’enseignement de l’arabe pour 50 étudiants et étudiantes francophones de l’École nationale de la magistrature, d’une durée de trois mois allant d’octobre à décembre 2022.

Cette formation s’inscrit dans le cadre de l’accord de coopération signé entre l’ICESCO et l’Ecole nationale de la magistrature du Tchad, et vise à initier les étudiants aux bases de la langue arabe, y compris les sons, l’écoute, l’élocution, la lecture et l’écriture, à leur inculquer les termes juridiques en arabe et à enseigner l’arabe à des fins particulières.

Cette formation compte 720 heures de cours par semestre, à raison de 6 heures par jour tout au long de la semaine sauf le dimanche. Elle est répartie sur deux classes comprenant chacune 25 étudiants et étudiantes.Supervisé par Dr Ali Muhammad Qamar, Chef du Centre pédagogique régional de l’ICESCO au Tchad, ce cours est dispensé par M. Suleiman Ali Hamida et Dr Jabal Muhammad Jabal, spécialisés dans l’enseignement de l’arabe aux non arabophones.

Par ailleurs, ledit Centre a clôturé une formation à l’enseignement de la langue arabe au profit de 75 cadres du ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection l’Enfance et du ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale au Tchad, et de 60 étudiants au Lycée Al-Hurriya et au Lycée Doukail-Est à N’Djamena.

La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence de M. Said Farah, Secrétaire général du ministère tchadien de l’Education nationale, qui a salué les résultats de cette formation et souligné l’importance du bilinguisme prôné par le système éducatif dans ce pays. Il a aussi remercié l’ICESCO d’avoir soutenu le Tchad à travers son Centre pédagogique, et remercié la Banque arabe pour le Développement économique en Afrique (BADEA) pour le financement de cette formation.

À la fin de la cérémonie, des certificats ont été remis à tous les participants.

Le Secteur de l’Éducation de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part au symposium continental sur la recherche et l’innovation dans l’éducation, sous le thème : « Réinventer l’éducation pour un meilleur impact sur les résultats d’apprentissage en Afrique subsaharienne », tenu au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba par le Centre pour le partage de connaissances et d’innovation en Afrique, en coopération avec le Partenariat mondial pour l’éducation (PME) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Cet événement s’est déroulé en présence de plusieurs ministres de l’Éducation, chercheurs et spécialistes du domaine en Afrique, afin d’examiner les solutions innovantes à même de répondre aux défis liés à l’éducation dans le monde post-Covid 19.

Le Secteur était représenté à cet événement, organisé jeudi 6 octobre 2022, par sa Directrice Dr Koumbou Polly Barry, qui a prononcé à distance une allocution dans laquelle elle a passé en revue le guide élaboré par l’ICESCO lors de la pandémie sur la réouverture des établissements de l’enseignement dans les États membres, et présenté à la Conférence extraordinaire virtuelle des ministres de l’Éducation des États membres de l’Organisation (mai 2020) pour servir désormais de feuille de route dans le développement des systèmes éducatifs au sein de ces États.

Elle a également souligné l’importance d’adopter une approche holistique pour la réouverture des écoles après la pandémie, ainsi que la nécessité de créer un dialogue avec tous les chercheurs partenaires, le réseau des enseignants et la société civile, en se focalisant sur les cinq piliers de cette réouverture, à savoir l’acceptabilité, l’accessibilité, l’adaptation, la disponibilité et la pertinence, ainsi que la santé mentale et le bien-être.

Le symposium a mis l’accent sur les recherches récentes, innovations et bonnes pratiques permettant d’améliorer les résultats de l’apprentissage des élèves en Afrique subsaharienne et d’encourager l’utilisation de la recherche dans le développement des systèmes éducatifs, tout en exploitant les opportunités à même d’améliorer les résultats scolaires et de promouvoir la formation des enseignants, les programmes, l’évaluation et les stratégies de développement.

Le Secteur des Sciences et de la Technologie relevant de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part à la réunion du jury pour l’évaluation et la sélection de trois lauréats parmi 10 équipes participant au concours du Programme de formation des jeunes à la création et au développement de petits projets dans le domaine de la technologie et de l’innovation en République du Kazakhstan, mis en œuvre par l’ICESCO en coopération avec la fondation « New Space for Innovation » et l’incubateur d’affaires « Savanna ».

Au cours de la réunion tenue mercredi 8 novembre 2022 à Tachkent en mode hybride, toutes les équipes participantes ont présenté leurs projets devant un comité composé de Dr Muhammad Sharif, conseiller au Secteur des Sciences et de la Technologie à l’ICESCO, et de nombre d’experts et de spécialistes en matière d’entrepreneuriat et de financement des start-ups.

À l’issue de la réunion, les lauréats du programme au niveau national en République du Kazakhstan ont été annoncés comme suit : la première place a été remportée par l’équipe « Beautify », qui a présenté un projet de plateforme numérique mettant en relation les prestataires de services et les clients dans le domaine de la cosmétique ; la deuxième place a été remportée par l’équipe « Coozin », qui a présenté son projet de plateforme numérique de livraison de repas faits maison ; et la troisième place a été remportée par l’équipe « Mento » pour son projet de plateforme de valorisation de l’expérience éducative et de préparation des examens d’entrée à l’université dans les pays en développement.

Il convient de préciser que ce programme a été lancé en Azerbaïdjan, au Kirghizistan, au Kazakhstan, au Pakistan et au Nigéria, et sera achevé dans 10 États membres de l’ICESCO d’ici fin 2022, et ce, dans le cadre de la stratégie et du plan d’action de l’Organisation qui vise à soutenir plus de 150 start-ups en matière d’innovation et de technologie dans ses États membres jusqu’en 2025.

Un jury spécial sélectionnera pour la finale les trois meilleures équipes ayant soumis des projets de chaque pays. Cette finale se tiendra au siège de l’ICESCO à Rabat pour présenter les projets pionniers devant nombre d’institutions donatrices et d’investisseurs qui fourniront le financement nécessaire à leur mise en œuvre

Dans le cadre de la célébration de Rabat, capitale de la culture du monde islamique pour 2022, l’Ambassade de la République de Guinée-Bissau à Rabat, en coopération avec le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication du Royaume du Maroc et en partenariat avec l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), a organisé une soirée culturelle pour présenter le patrimoine culturel de la République de Guinée-Bissau et stimuler les activités économiques et touristiques.
Lors de l’ouverture de la soirée du vendredi 30 septembre 2022, Mme Filomena Mendes Mascareha Tipoti, Ambassadrice de la République de Guinée-Bissau au Maroc, a salué le soutien constant de l’ICESCO aux jeunes de Guinée-Bissau, à travers les programmes de formation et les bourses, en indiquant que cette soirée est l’occasion de mettre en lumière la diversité culturelle de son pays.

De son côté, le secrétaire général du ministère marocain de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, secteur de la Communication, a félicité l’ambassadrice de la République de Guinée-Bissau pour cette initiative. Il a également remercié l’ICESCO qui, à travers sa célébration de Rabat, capitale de la culture du monde islamique pour 2022, a permis la redynamisation des relations diplomatiques entre le Royaume du Maroc et la République de Guinée-Bissau.

Pour sa part, Mme Ramata Almami Mbaye, cheffe du Secteur des Sciences sociales et humaines à l’ICESCO, a prononcé le discours de l’Organisation, dans lequel elle a salué les efforts déployés par l’ambassadrice de la Guinée-Bissau à Rabat pour faire connaître et développer le riche patrimoine culturel de son pays. Et d’ajouter que l’Organisation cherche, à travers ses programmes en faveur des jeunes, des femmes et des groupes vulnérables, à contribuer à la promotion et au développement du patrimoine culturel dans le monde islamique, qui contribue à établir les liens entre les peuples et à renforcer les valeurs de paix, d’harmonie et de vivre-ensemble.

La soirée a été marquée par des performances artistiques de groupes musicaux et de danses traditionnelles guinéennes, une exposition d’œuvres d’art et la présentation des arts culinaires de la Guinée-Bissau.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation les Sciences et la Culture (ICESCO) a pris part au Forum des chaires scientifiques tenu par la Commission nationale marocaine pour l’éducation, les sciences et la culture, sous le thème : « L’intelligence artificielle : levier de la révolution numérique et outil au service de l’humanité ». Le forum vise à présenter les expériences des chaires scientifiques marocaines, souligner l’importance d’en assurer la pérennité dans les universités et institutions de l’enseignement supérieur, et d’examiner les questions sur l’IA et ses aspects juridiques, technologiques, sociaux et éthiques.

Le forum a eu lieu jeudi 6 octobre 2022 au siège du Secrétariat général de la Commission à Rabat, et l’ICESCO y a été représentée par Dr Omar Halli, conseiller du Directeur général de l’ICESCO pour la Fédération des Universités du Monde Islamique (FUMI). Dr Halli a parlé de l’importance de lier l’IA aux chaires scientifiques, afin de contribuer à la réalisation du progrès et du développement dans différents domaines, et à la création des conditions favorables à la recherche scientifique.

Les participants au Forum ont mis l’accent sur la nécessité de prendre conscience de la dimension juridique et éthique relative à l’IA, d’en contrôler les dimensions sociales, économiques et culturelles, et de renforcer la déontologie de l’IA. Ils ont également souligné l’importance du réseautage national et international dans la mise à niveau des chaires scientifiques, et de l’exploration des perspectives de développement de leurs performances et leur présence dans l’arène scientifique.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation les Sciences et la Culture (ICESCO) a participé à la séance inaugurale de l’édition 2022 du Moussem annuel religieux de la Zaouïa d’Assa-Zag « Malga Salihine », à Assa (Royaume du Maroc), organisé par l’Institution d’Assa-Zag pour le développement, la pensée et la culture, en coopération avec certaines institutions, en parallèle avec l’annonce de l’inscription du Moussem annuel religieux sur la Liste du patrimoine dans le monde islamique.

Le coup d’envoi du Moussem a été donné mardi 4 octobre 2022 et s’étalera sur six jours. L’ICESCO a été représentée à l’inauguration du Moussem par M. Najib Rhiati, conseiller culturel du Directeur général de l’ICESCO, qui a souligné dans son discours l’importance d’inscrire ce Moussem sur la Liste du patrimoine dans le monde islamique, afin de protéger ses composantes spirituelles, culturelles, artistiques, économiques et sociales. Il a ajouté que l’inscription permettra aux parties compétentes de bénéficier du soutien technique et de l’expertise apportés par l’ICESCO, en vue d’élaborer les plans territoriaux nécessaires et de renforcer les composantes de ce patrimoine culturel, pour contribuer à la réalisation du développement social, économique et touristique de la région.

De son côté, Dr Taleb Bouya Maelainin Laatik, Directeur régional de la Culture de la région de Guelmim-Oued Noun, s’est félicité de l’inscription du Moussem annuel religieux d’Assa-Zag sur la Liste du patrimoine dans le monde islamique, en la qualifiant de très importante pour protéger les composantes du Moussem et sauvegarder le patrimoine culturel de la région.
Au terme de la cérémonie, à laquelle a pris part M. Youssef Khayer, Gouverneur de la province d’Assa-Zag, deux films documentaires sur le Moussem ont été projetés, et un colloque culturel sur « Les écrits littéraires sur la communauté sahraouie » a été tenu avec la participation de nombre de littéraires et d’intellectuels.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation les Sciences et la Culture (ICESCO) tient à Conakry, capitale de la République de Guinée, une session de sensibilisation et de formation à la méthode d’utilisation des TIC dans l’éducation à l’environnement et à la santé, en coopération avec la Commission nationale guinéenne pour l’ICESCO, en faveur de nombre d’orienteurs et d’inspecteurs pédagogiques.

Les travaux de la session ont été lancés mardi 4 octobre 2022 et durent quatre jours. Elle a pour objectif d’élaborer des politiques nationales qui intègrent les TIC dans l’éducation à l’environnement et à la santé, de renforcer les capacités des cadres techniques et pédagogiques dans ce domaine, de produire les ressources numériques nécessaires, d’échanger de l’expertise et des expériences, et de créer une vision commune sur les mécanismes d’utilisation des TIC dans l’éducation à l’environnement et à la santé.

Lors de l’inauguration de la session, M. Mohamed Ali Sow, correspondant national de l’ICESCO, M. Malick Bah, Directeur général de l’Institut national de recherche et d’action pédagogiques (INRAP), M. Zouley Yamonou, Secrétaire général du ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation de Guinée ont pris la parole, et salué les efforts de l’ICESCO pour renforcer le processus éducatif et l’appui qu’elle apporte à la République de Guinée.

De son côté, Dr Youssef Abou Daka, directeur de programmes au Secteur de l’Éducation à l’ICESCO, a souligné l’importance de cet atelier, en espérant que celui-ci atteigne ses objectifs d’activation des rôles des établissements d’enseignement dans la préservation de l’environnement et la sécurité sanitaire, et dans l’établissement de bons comportements environnementaux et sanitaires chez les étudiants.

Les thèmes de la session abordent la réalité et les perspectives de l’utilisation des TIC dans l’éducation à l’environnement et à la santé en Guinée, son rôle dans l’amélioration de la qualité de l’éducation, les meilleures pratiques éducatives intégrées des TIC dans l’éducation et la formation, et d’autres thèmes liés à ce domaine.

Estimant que les enseignants constituent la pierre angulaire du système éducatif et la force motrice du développement de l’éducation, le 5 octobre de chaque année, le monde célèbre la Journée mondiale des enseignants, qui est placée cette année sous le thème : « La transformation de l’éducation commence avec les enseignants ». À cette occasion, l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) appelle à faire des enseignants le facteur clé des efforts de transformation de l’éducation, et à reconsidérer le métier d’enseignant afin de former des personnes créatives et innovatrices ayant des personnalités équilibrées et efficaces.

En septembre 2022, la communauté internationale a annoncé son engagement à transformer l’éducation afin qu’elle réponde aux besoins d’apprentissage de tous, pour le monde d’aujourd’hui et de demain. À cet effet, l’ICESCO rappelle la nécessité de prendre conscience que les enseignants sont la pierre angulaire de la concrétisation de ces espoirs, car la véritable transformation de l’éducation passe en premier lieu par l’investissement dans les enseignants. Il faut donc, fournir le nombre nécessaire d’enseignants, bien les former et les qualifier, afin d’améliorer leurs compétences et leurs capacités, et créer le contexte approprié pour leur travail, grâce à leur appréciation et leur soutien, pour atteindre la stabilité financière, matérielle et morale, et en leur offrant des incitations pour les motiver et leur procurer des conditions de travail convenables.

Dans ce contexte, l’ICESCO souligne la nécessité d’opérer une transformation radicale et concrète de la condition des enseignants, de les former et développer leurs compétences professionnelles, afin de contribuer à la transformation de l’éducation comme prévu, car l’image future de l’enseignant est différente de l’image actuelle. L’enseignant du futur doit être doté de compétences en matière de réflexion proactive, et de pensée critique et créative, de compétences de travail en équipe, de compétences de gestion dans un contexte de crise, de compétences d’enseignement, d’évaluation, de suivi et de communication à distance à l’aide des technologies modernes. Outre la stabilité émotionnelle, l’équilibre psychologique et émotionnel, la capacité à communiquer avec les autres, la capacité à travailler sous pression et à travailler en toutes circonstances et conditions.

L’ICESCO appelle également à investir davantage dans les nouvelles technologies, à utiliser les applications d’intelligence artificielle dans le processus éducatif, et à former les enseignants à les utiliser. En parallèle avec la célébration de cette journée, l’ICESCO a lancé le « Prix ICESCO pour les ressources éducatives numériques ouvertes au service de la continuité du processus éducatif ».