Catégorie : Directeur Général

En reconnaissance des grands efforts déployés par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) dans les domaines de l’inscription et de la préservation du patrimoine, de la formation des professionnels de restauration et l’entretien du patrimoine, et de la sensibilisation culturelle à son importance, l’Association Espace les Oudayas a remis la clé des grandes portes de la Kasbah des Oudayas à Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO. La clé lui a été remise lors de la visite qu’il a effectuée mercredi 14 juillet 2021, à la tête d’une délégation composée d’un nombre de dirigeants de l’Organisation, à l’invitation de ladite association pour prendre connaissance des travaux de restauration et d’aménagement qui ont été réalisés dans la Kasbah, qui constitue l’un des monuments historiques et patrimoniaux les plus importants de la ville de Rabat au Royaume du Maroc.

La délégation de l’ICESCO a été reçue par un certain nombre de responsables de l’Association Espace les Oudayas et d’un ensemble d’institutions de protection du patrimoine du Royaume du Maroc, avec à leur tête M. Abderrahmane Badraoui, Président de l’Association Espace les Oudayas, M. Fikri Benabdallah, Président de l’Association Rabat Salé Mémoire (RSM), et M. Abdelati Lahlou, Président ICOMOS Maroc. La délégation a effectué un tour de la Kasbah, et a été informée de son importance patrimoniale et sa symbolique historique pour le Royaume du Maroc, ainsi que des développements qu’elle a connus au fil des âges et l’attention qui lui est apportée actuellement dans le cadre de l’intérêt du Royaume pour la protection et la restauration du patrimoine.

Après avoir reçu la clé des grandes portes de la Kasbah, Dr AlMalik a souligné que le patrimoine matériel et immatériel de la civilisation islamique fait l’objet d’une attention particulière de l’ICESCO, qui a adopté dans sa nouvelle vision une stratégie d’action pour valoriser ce patrimoine, qui représente les joyaux culturels et civilisationnels du monde islamique et d’autres pays du monde. À cette fin, l’Organisation a créé le Centre ICESCO pour le patrimoine dans le monde islamique et inscrit plus de 300 sites et éléments culturels sur les listes du patrimoine dans le monde islamique, a-t-il indiqué.

Il a ajouté que l’Organisation travaille en coopération avec les États membres pour inclure la préservation du patrimoine dans les programmes scolaires des différents niveaux d’enseignement, en vue d’en faire une culture générale parmi les nouvelles générations. Et de préciser que l’Organisation est disposée à coopérer avec les autorités compétentes des pays du monde islamique, et d’autres pays qui comprennent des antiquités de la civilisation islamique, pour inscrire et préserver ces sites.

La délégation de l’ICESCO se composait de Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint, Dr Mohamed Zinelabidine, Chef du Secteur de la Culture et la Communication, l’ambassadeur Khalid Fathalrahman, Superviseur du Secteur des Partenariats et de la Coopération et Dr Ahmed Said Bah, conseiller du Directeur général pour les partenariats et la coopération.

Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a recommandé de fournir l’appui technique approprié spécialement conçu aux décideurs politiques et responsables de l’élaboration et la mise en œuvre des plans dans le domaine de l’éducation dans tous les pays du monde, afin d’atteindre de manière optimale le quatrième objectif des objectifs de développement durable (ODD-4), en soulignant le soutien de l’ICESCO aux documents de la stratégie commune pour l’amélioration de la coopération internationale dans le domaine de l’éducation.

Ces propos relèvent de l’allocution de Dr AlMalik prononcée lors de la séance ministérielle de la réunion mondiale sur l’éducation 2021, tenue mardi 13 juillet 2021 à distance par l’UNESCO, sous le thème : « DE LA REPRISE À L’ACCÉLÉRATION DES PROGRÈS EN VUE DE L’ODD 4 », avec la participation de nombre de personnalités mondiales connues, tels des ministres, experts, spécialistes de l’éducation et parties prenantes de l’action humanitaire et éducative.

Dr AlMalik a également indiqué que l’anticipation de l’avenir de l’éducation préfigure que l’école que nous connaissons changera inévitablement et sera remplacée par les écoles numériques virtuelles du futur, nous incitant ainsi à développer des approches novatrices, des programmes d’études et des parcours éducatifs alternatifs, afin d’accélérer la transition vers l’école numérique du futur.

Il a également indiqué que sur la base du plan de développement durable, étant donné que l’éducation constitue un droit humain, et avec le début de la propagation de la pandémie de COVID-19 et la fermeture des établissements d’enseignement, l’ICESCO n’a pas tardé à poursuivre son soutien à ses États membres pour assurer la continuité du processus éducatif et garantir le droit à l’éducation pour tous. Et d’ajouter que l’Organisation a fourni à ses États membres des équipements technologiques qui leur permettent d’assurer la transition vers le nouveau modèle éducatif, et elle a également élaboré le document de principes directeurs pour la réouverture des établissements d’enseignement dans les États membres. Aussi l’ICESCO a-t-elle lancé un certain nombre d’initiatives relevant du « Foyer numérique de l’ICESCO », afin de contribuer à la résolution du problème de la « déperdition scolaire », et a apporté son appui à 25 États membres pour créer des plateformes électroniques pour l’éducation et la formation, a-t-il précisé.

Le Directeur général de l’ICESCO a annoncé que l’Organisation travaille actuellement sur un certain nombre d’études importantes relatives à l’intelligence artificielle et aux données intelligentes dans l’éducation.

Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) a reçu, mardi 13 juillet 2021 au siège de l’Organisation à Rabat, M. Leslie J. Baja, ambassadeur de la République des Philippines auprès du Royaume du Maroc, et a examiné avec lui les perspectives de coopération entre l’ICESCO et son pays dans les domaines de l’éducation, de la technologie, de la culture et du renforcement des valeurs de coexistence et de dialogue entre les civilisations.

Lors de cet entretien, Dr AlMalik a présenté les axes majeurs de la vision et stratégie d’action de l’ICESCO, reposant sur l’ouverture à tous et l’établissement de partenariats en faveur des États membres et des communautés musulmanes à travers le monde, en indiquant que les deux parties peuvent coopérer pour servir les musulmans des Philippines.

Le Directeur général a également souligné que l’Organisation a joué un grand rôle depuis le début de la pandémie de COVID-19 dans l’appui à nombre de ses États membres pour faire face aux répercussions de cette pandémie, et ce, à travers plusieurs initiatives, programmes et projets qu’elle a lancés et mis en œuvre en coopération avec les parties compétentes de ces États, et grâce au soutien de nombre d’institutions donatrices.

De son côté, l’ambassadeur des Philippines a salué les rôles majeurs de l’ICESCO et a accueilli favorablement la coopération avec l’Organisation dans ses domaines de compétence.

Il a également précisé que les musulmans constituent une portion importante de la population des Philippines (11%) et que son pays vise à régler certains problèmes concernant cette catégorie de sa population. Et d’indiquer qu’il existe un certain nombre d’instituts et de centres de recherche dans les universités philippines qui sont spécialisés dans le domaine des études islamiques.

Les discussions ont également porté sur un ensemble de domaines dans lesquels l’ICESCO et les Philippines peuvent coopérer, tels que la contribution à la déconstruction du discours de l’extrémisme, la participation à des conférences sur la paix et la lutte contre le terrorisme, le partage de l’expérience philippine en matière d’éducation dans le secteur médical et de l’intelligence artificielle avec les pays du monde islamique.

Ont pris part à cette rencontre, Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’ICESCO, Dr Kais Hammami, Directeur du Centre de Prospective stratégique, Dr Ahmed Said Bah, conseiller du Directeur général pour les partenariats et la coopération internationale, ainsi que Mme Monera Fatima Siriban, vice-consul des Philippines à Rabat.

Lundi 12 juillet 2021, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du monde islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu au siège de l’Organisation à Rabat M. Oktay Sudef Ogly Gurbanov, Ambassadeur de la République d’Azerbaïdjan auprès du Royaume du Maroc. Les deux responsables ont discuté de l’état d’avancement de nombre de dossiers de coopération entre l’Organisation et la République d’Azerbaïdjan.

Ils ont également examiné la proposition de désignation de la ville de Choucha capitale de la culture dans le monde islamique pour la région asiatique au titre de 2022. Dr Salim M. AlMalik a précisé que l’ICESCO prendra les mesures nécessaires à cet effet, conformément aux conditions du programme des capitales de la culture dans le monde islamique.

Les discussions ont aussi porté sur les arrangements de la visite de l’équipe technique d’experts internationaux constituée par l’ICESCO, pour réaliser l’inspection des sites patrimoniaux du Haut-Karabakh, l’évaluation des dommages et l’élaboration d’un plan de restauration ou de reconstruction de ces sites en coopération avec les parties compétentes azerbaïdjanaises, en soulignant que l’équipe est disposée à effectuer la visite en temps voulu par les deux parties.

Il s’agissait également de discuter des modalités d’ouverture d’un bureau régional de l’ICESCO en Azerbaïdjan dans le cadre de la célébration de Choucha capitale de la culture dans le monde islamique au titre de 2022. La rencontre a également traité l’examen du renforcement de la coopération entre les deux parties et le soutien de la République d’Azerbaïdjan aux initiatives et projets de l’ICESCO.

Ont assisté à l’entretien, Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint, Dr Mohamed Zinelabidine, Chef du Secteur de la Culture et de la Communication, l’ambassadeur Khalid Fathalrahman, Chef du Centre du dialogue civilisationnel et Dr Ahmed Said Bah, conseiller du Directeur général pour les partenariats et la coopération internationale.

L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, représenté par le National Center for Environmental Compliance (NCEC), ont tenu une réunion de coordination pour examiner les dernières modalités du lancement de la troisième édition du Prix du Royaume d’Arabie Saoudite pour la gestion environnementale dans le monde islamique 2021-2022, et les procédures de tenue de la 9ème session de la Conférence des Ministres de l’Environnement dans le monde islamique en 2022 à Djeddah.

La réunion a au lieu lundi 12 juillet 2021 à distance et a été présidée par Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et l’Ingénieur Ali bin Saeed Al-Ghamdi, PDG du NCEC, en présence de nombre de chefs de secteur de l’ICESCO et de responsables au Centre.

La réunion a examiné la mise en œuvre des recommandations de la réunion tenue le 10 février 2021 concernant le développement du Prix, de sorte qu’il a été convenu de lancer la troisième édition du Prix au cours de juillet 2021, qui comprendra trois catégories, à savoir :

• Catégorie des recherches, réalisations et meilleures pratiques ;
• Catégorie des pratiques et activités pionnières des associations d’utilité publique et des ONG dans les États membres ;
• Catégorie de la ville verte respectueuse de l’environnement.

Dans le cadre de la proclamation par l’ICESCO de 2021 Année de la femme, il a été convenu d’ajouter une quatrième catégorie pour l’édition de cette année, relative aux activités pionnières de la femme dans l’action environnementale. Trois prix seront attribués aux femmes dans les domaines fondamentaux de la gestion environnementale, il s’agit des :

• Prix de la femme dans les recherches, réalisations et meilleures pratiques ;
• Prix de la femme dans les associations d’utilité publique et ONG ;
• Prix de la femme dans le leadership dans les institutions du secteur privé ou gouvernemental.

Aussi la réunion a-t-elle examiné les modalités de coopération pour la préparation de la 9ème session de la Conférence des Ministres de l’Environnement dans le monde islamique qui se tiendra en 2022 à Djeddah (Royaume d’Arabie Saoudite).

Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO), participera en août 2021 à la 36èmesession du Forum de l’espace, tenu annuellement par l’American Space Foundation depuis 1984 dans l’État du Colorado, aux États-Unis. Cet événement est considéré comme le premier forum américain pour l’examen des politiques et programmes spatiaux et la connaissance des derniers développements en la matière.
Le Directeur général sera l’un des principaux intervenants lors de ce Forum, qui réunira un grand nombre de responsables, décideurs et tous les secteurs de la communauté spatiale de plusieurs pays ayant conquis l’espace, ainsi que d’agences spatiales, sociétés spatiales commerciales, compagnies de cybersécurité, agences et organisations gouvernementales fédérales et les gouvernements d’État des États-Unis. Y prendront également part les centres de R&D, établissements d’enseignement, entrepreneurs spatiaux, fournisseurs de services des vols spatiaux privés, entreprises impliquées dans l’adaptation, la fabrication ou la vente des technologies spatiales à usage commercial, en plus des médias spécialisés.
L’ordre du jour du Forum comprend l’examen de nombreux sujets importants, en tête desquels figure un « agenda orienté vers l’avenir » ainsi qu’un large éventail d’activités parallèles, dont une exposition sur les dernières innovations dans le domaine de l’espace et les principales avancées de la technologie spatiale, allant de la nanotechnologie aux engins spatiaux, avec la participation de plus de 200 exposants.
Il convient de noter qu’il existe une coopération étroite entre l’ICESCO et l’American Space Foundation pour la promotion des sciences et programmes spatiaux dans le monde islamique, dans le cadre de la nouvelle vision et stratégie de l’ICESCO visant à sensibiliser à l’importance des sciences et technologies spatiales et à l’énorme potentiel offert par leurs applications technologiques pour parvenir à un développement durable. Les deux parties ont coorganisé le 1er Forum international sur les « Sciences de l’espace : Importance, défis et nouvelles opportunités dans l’industrie spatiale et au niveau du monde islamique », le 10 juin 2021 sous le thème : « Les innovateurs de demain », qui a connu la présence d’une élite de haut niveau de responsables et experts de programmes spatiaux, de scientifiques et d’astronautes du monde entier.

En coopération avec le Ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques et la Bibliothèque d’Al-Quaraouiyine, l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) abrite dans son siège à Rabat une première exposition de son genre de manuscrits historiques rares relevant de différentes disciplines.

Cette exposition, lancée mercredi 7 juillet 2021, comprend un ensemble des principaux joyaux de la « Bibliothèque d’Al-Quaraouiyine » à Fès au Royaume du Maroc, et y seront exposés plus de 20 manuscrits rares, y compris un Coran en calligraphie kufi sans ponctuation ni diacritique, datant du IIIe siècle de l’Hégire, et l’Évangile selon Luc en langue arabe, datant du Ve siècle de l’Hégire.

En plus des manuscrits, l’exposition présente également les œuvres suivantes : « Azzouhd » d’Abu Dawud al-Sijistani ; « Al-Hidaya fi Attawhid » du juge Al Baqillani ; « Almouwattaa » de Yahya bin Mohammad bin Abbad Al-Lakhmi, datant du VIe siècle de l’Hégire ; « Al-Moukhtassar Al-Fiqhi » d’Abu Muss’ab Al-Zahri ; « Al-Jami’ Al-Sahih » d’Abu Muhammad bin Ibrahim ; « Al-Bayan wa Attahssil » d’Ibn Rushd Al-jad (une version sultanienne) ; « Jar Al-Dhail fi ‘ilm Al-Khayl » de Jalal al-Din al-Suyuti ; la Morale d’Aristote ; et « Qit’a fi ‘ilm Al-Falak » de Claude Ptolémée, traduit par Al-Farabi.

Les visiteurs peuvent également consulter divers joyaux du savoir relevant des sciences religieuses, de l’astrologie, de la médecine, de la philosophie et de l’histoire, dont les auteurs sont des figures des sciences et de la pensée de l’intérieur et de l’extérieur du monde islamique.

L’exposition est tenue en parallèle au séminaire organisé par l’ICESCO en coopération avec la Rabita Mohammadia des Oulémas au Royaume du Maroc, pour lancer le 1er volume de l’Encyclopédie sur la déconstruction du discours d’extrémisme, élaborée dans le cadre de l’accord de partenariat entre l’ICESCO et la Rabita. Cette Encyclopédie a pour objectif l’immunisation intellectuelle des jeunes musulmans contre les divers discours d’extrémisme et de haine à l’intérieur et à l’extérieur du monde islamique.

En marge de l’exposition, une équipe spécialisée dans la restauration des manuscrits, appartenant au laboratoire de restauration des manuscrits de la Bibliothèque d’Al-Quaraouiyine, présenteront aux visiteurs une démonstration des techniques les plus modernes de restauration des manuscrits à l’aide de technologies avancées.

Il convient de préciser que la Bibliothèque d’Al-Quaraouiyine à Fès est l’une des plus anciennes bibliothèques patrimoniales au Maroc. Elle a été créée en 750 H et a connu plusieurs travaux de rénovation et de réparation. Cette Bibliothèque a su préserver son rôle majeur dans les domaines des sciences et du savoir en bénéficiant aux chercheurs et étudiants, et a été enrichie grâce aux dons des waqfs des sultans et émirs, ainsi que des savants qui l’ont dotée d’ouvrages rares et précieux.

Dans un accueil chaleureux de la part de responsables, diplomates, penseurs, hommes de religion et spécialistes dans la lutte contre la pensée extrémiste, l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et la Rabita Mohammadia des Oulémas du Maroc ont lancé, le 7 juillet 2021, la 1ère partie de l’Encyclopédie sur la déconstruction du discours d’extrémisme, sous le titre : « Déconstruction des contextes intellectuels du discours d’extrémisme », réalisée dans le cadre de l’accord de partenariat entre l’ICESCO et la Rabita pour l’immunisation intellectuelle des jeunes musulmans contre les divers discours d’extrémisme et de haine à l’intérieur et à l’extérieur du monde islamique.

Cette 1ère partie a été présentée lors d’un grand séminaire tenu par l’ICESCO à son siège à Rabat, et a connu une présence de haut niveau de diverses disciplines. Le séminaire a débuté ses travaux par la récitation de versets du Saint Coran, suivie d’une allocution de bienvenue de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, dans laquelle il a souligné que le terrorisme est désormais un phénomène inquiétant qui obscurcit les objectifs majeurs de notre existence dans l’établissement de la paix, appelant à renforcer cette valeur pour qu’elle devienne un cadre comportemental et une source d’inspiration, par la diffusion du concept de paix en tant que concept central en devenir.

Le Directeur général de l’ICESCO a noté que celle-ci et la Rabita ont publié cette Encyclopédie pour investir tous les efforts académiques déployés dans la lutte contre les formes d’extrémisme dans la compréhension des textes juridiques, ainsi que leur interprétation erronée, afin qu’elle soit une référence pour les chercheurs et universitaires, les centres de recherche, les établissements universitaires, les observatoires spécialisés et les organisations internationales, le but étant de lutter contre les effets de l’extrémisme dans le monde.

Dr Ahmed Abbadi, Secrétaire général de la Rabita, a donné la conférence principale dans laquelle il a déclaré que l’Encyclopédie vise à déconstruire le discours d’extrémisme et nombre de concepts y étant associés, et à immuniser intellectuellement les jeunes contre ce discours. Il a précisé qu’à la publication de cette 1ère partie de l’Encyclopédie, les responsables se sont fondés sur le fait que la religion est un processus de construction, et que l’extrémisme est un phénomène complexe. Et d’ajouter que cette 1ère partie est une introduction à l’analyse des concepts fondateurs de l’extrémisme, que la 2ème partie traite des outils de déconstruction du discours d’extrémisme, tandis que la 3ème partie prend en compte la nature de la réalité actuelle. Il a indiqué aussi qu’il existe un conflit entre les mondes réel et numérique, et que la formation de nos sociétés pour qu’elles disposent d’experts dans le numérique est essentielle en vue de faire face à la pensée extrémiste, vu la forte présence de ses promoteurs dans l’espace numérique.

Par la suite, la voie a été ouverte aux commentaires, où Dr Driss Fassi Fihri, Vice-président de l’Université Al Qarawiyyin, a déclaré que la déconstruction du discours d’extrémisme renvoie à sa propre simplification, et ce, par l’identification des éléments et idées y afférents.

De même, M. Mohamed Ben Ayyad, Ambassadeur de la Tunisie auprès du Royaume du Maroc, a souligné que l’Islam nous exhorte à activer la raison, en tant que religion de juste-milieu et de modération, et que l’extrémisme est un phénomène pathologique, extrêmement complexe et dangereux qui génère les conséquences les plus graves pour l’humanité, en ajoutant que l’Encyclopédie englobe l’ensemble des aspects de ce phénomène.

Pour sa part, Dr Ahmed Sennouni, Secrétaire général adjoint de la Rabita, a souligné les avantages de l’Encyclopédie, care elle repose sur une description précise des transformations que connaissent les sociétés islamiques et se caractérise par une vision claire de déconstruction du discours d’extrémisme, tandis que Dr Farida Zomrod, membre du Bureau exécutif de la Rabita, a déclaré que le principal moyen de lutter contre les actes extrémistes est de les critiquer, car leurs auteurs croient généralement que ces actes ont une origine religieuse. Elle a ajouté que l’Encyclopédie a essayé de corriger certains concepts pour déconstruire le discours d’extrémisme et analyser la dimension psychologique dans les contextes de ce discours.

Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint de l’ICESCO, qui a assuré la modération du séminaire, a souligné que la civilisation islamique fait la science et le savoir, et que la compréhension de la langue arabe et les strates sémantiques du mot terrorisme sont l’une des principales voies vers la déconstruction du discours d’extrémisme, ce mot étant introduit pour la première fois dans le lexique arabe en 1960 par le dictionnaire Al-Munjid.

Le séminaire a clôturé ses travaux par une allocution de Dr AlMalik, dans laquelle il a salué tous les efforts ayant contribué à la création de cette l’Encyclopédie, et remercié les invités et participants à cet événement, en notant que l’ICESCO s’emploie à inculquer les racines de la paix dans les cursus scolaires depuis l’enseignement primaire ; une recommandation qu’elle formulera dans toutes ses conférences et réunions avec les ministres de l’Éducation des États membres

Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et Dr Farhan Nizami, Directeur du Centre Oxford pour les études islamiques à Londres, ont examiné les moyens de développer la coopération entre l’Organisation et le Centre, en lui ouvrant de vastes perspectives, notamment dans les domaines du renforcement des capacités des jeunes, des bourses, de la recherche scientifique et des chaires scientifiques ICESCO.

Lors de cette rencontre, tenue mardi 6 juillet 2021 à distance, les deux responsables ont souligné l’importance du partenariat et du développement de la coopération entre l’ICESCO et le Centre Oxford, au niveau d’études spécialisées, et de programmes et activités pratiques qui auraient des résultats visibles, mis en œuvre dans le cadre des domaines de compétence communs entre les deux parties.

Dr AlMalik a indiqué que l’ICESCO a placé la paix en tête de ses priorités dans sa vision et nouvelle stratégie d’action, mettant ainsi en œuvre nombre de programmes, tels que la formation des jeunes au leadership pour la paix et la sécurité. Et d’ajouter que l’Organisation s’est ouverte sur les pays du monde, les organisations, les instances régionales et internationales, et les institutions de la société civile, à travers la création des chaires scientifiques ICESCO, aussi bien dans les universités et centres de recherche dans les pays islamiques, que dans des universités prestigieuses dans différents pays comme l’Allemagne et le Brésil.

De son côté, Dr Farhan Nizami s’est félicité de l’examen des perspectives de coopération avec l’ICESCO vu son rayonnement important au niveau du monde islamique. Il s’est également dit fier d’avoir participé à la Conférence internationale de l’ICESCO sur les valeurs civilisationnelles dans la Sîrah du Prophète, tenue le 27 mai 2021. De même, Dr Nizami a précisé que la coopération entre les deux parties doit suivre les transformations actuelles, en tenant compte des valeurs de qualité et de continuité, afin de réaliser au mieux les objectifs fixés, notant qu’un travail commun est le moyen d’atteindre la valeur ajoutée.

Du côté de l’ICESCO, cette rencontre a vu la participation de Dr Abdelilah Benarafa, Directeur général adjoint, l’ambassadeur Khalid Fathalrahman, Chef du Centre du Dialogue civilisationnel, et Dr Ahmed Said Bah, conseiller du Directeur général pour les partenariats et la coopération internationale.

Il convient de préciser que le Centre Oxford pour les études islamiques est un centre relevant de l’Université Oxford. Il a été créé en 1985, sous le patronage de Son Altesse Royale le Prince Charles, Prince de Galles, pour encourager les études islamiques. Il s’agit du premier centre dans l’histoire de la Grande-Bretagne spécialisé dans ce type d’études, parrainé par un membre de la famille royale britannique.

Le 5 juillet 2021, L’Organisation du Monde Islamique pour l’Éducation, les Sciences et la Culture (ICESCO) et l’Organisation Talal Abu-Ghazaleh (TAG-Global) ont tenu une séance de travail pour examiner les programmes et activités à mettre en œuvre dans le cadre de leur coopération, notamment en matière d’intelligence artificielle, de recherche scientifique, d’enseignement numérique et de prospective stratégique.

Tenue à distance, cette séance de travail a été présidée par Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et Dr Talal Abu-Ghazaleh, Président de TAG-Global, avec la participation de Dr Kais Hammami, Directeur du Centre de prospective stratégique de l’ICESCO, de Mme Rim Jalloul, dudit Centre, et de Dr Mushira Onaizat, Directrice exécutive des programmes internationaux au sein de TAG-Global.

Au début de la séance, Dr AlMalik a passé en revue les principaux axes de la vision et stratégie d’action de l’ICESCO, soulignant qu’elle adopte le principe de renouveau, de modernisation et d’ouverture à tous les acteurs au profit des États membres et des communautés islamiques à travers le monde et, partant, elle veille à la coopération avec TAG-Global.

Il a expliqué aussi qu’il est de nombreux domaines pouvant faire l’objet de coopération entre les deux parties, notamment la prospective stratégique, l’intelligence artificielle, l’enseignement numérique, la recherche scientifique et les chaires académiques de l’ICESCO, qui sont des domaines vitaux pour les pays du monde islamique et qu’il appartient de développer.

Pour sa part, Dr Abu-Ghazaleh a souligné l’importance de rénover les méthodes éducatives dans le monde islamique en vue de développer la recherche scientifique et d’encourager la créativité et l’invention, afin que nous puissions contribuer à construire une nation créative. Il a également évoqué l’urgente nécessité d’établir un contrôle éthique en matière d’intelligence artificielle, soulignant sa volonté personnelle d’œuvrer à la publication d’un dictionnaire des termes de l’intelligence artificielle en coopération entre l’ICESCO et TAG-Global.

Et de noter également la volonté de son Organisation de coopérer avec l’ICESCO, en déclarant : « Nous sommes fiers d’établir un partenariat avec vous. »

Les deux parties ont convenu de nommer parmi chacune d’elles un coordinateur de la communication, et de suivre les réunions spécialisées dans les domaines désignés pour la coopération au niveau des experts. Le but est d’élaborer des plans de mise en œuvre pour des initiatives, programmes et activités pratiques qui auront un impact tangible.