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    Le Directeur général de l’ICESCO s’entretient avec l’Ambassadeur du Danemark

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    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est entretenu avec M. Nikolaj Harris, Ambassadeur du Royaume du Danemark auprès du Royaume du Maroc, avec lequel il a examiné les perspectives de coopération entre les deux parties en matière d’éducation, de sciences et de culture.

    Au début de cette entrevue, tenue hier au siège de l’Organisation, Dr AlMalik, a abordé les principaux aspects de modernisation et de développement de l’ICESCO à la lumière de sa nouvelle vision et stratégie de travail, qui adopte plus de communication et d’ouverture, non seulement avec ses Etats membres, mais aussi avec les Etats non membres et avec les organisations et organismes internationaux et les institutions de la société civile concernés par ses domaines de travail. Cette nouvelle vision adopte aussi l’établissement des partenariats et de la coopération au profit des Etats membres et des communautés musulmanes à travers le monde.

    Le Directeur général a indiqué que l’ICESCO a élaboré une nouvelle charte pour les Etats observateurs, permettant à tous les pays non membres d’adhérer à l’ICESCO en tant qu’observateurs, adhésion qui leur donne le droit de participer à toutes les activités et programmes de l’Organisation, de conclure des accords et des partenariats et d’échanger les expériences avec les pays du monde islamique. Il a, dans ce cadre, appelé le Danemark à se joindre à l’ICESCO en tant qu’observateur.

    Et de passer en revue les initiatives, programmes et activités les plus importants lancés et mis en œuvre par l’Organisation pendant la pandémie de COVID-19, afin d’aider les pays à faire face aux répercussions négatives de la pandémie, ainsi que le soutien apporté à un certain nombre de ses Etats membres en coopération avec certains donateurs, pour assurer la continuité du processus éducatif à distance et fournir matériel et outils de prévention. Il s’agissait également d’unités de production de désinfectants à faible coût et de la formation des membres des communautés locales à leur fabrication. Dr AlMalik a ajouté que l’ICESCO avait également tenu de nombreuses conférences ministérielles et forums internationaux pendant la période pandémique, qui se sont distingués par la présence de haut niveau de chefs d’Etat et de dignitaires internationaux et ont été favorablement accueillis.

    Il a déclaré que l’ICESCO avait créé un certain nombre de centres spécialisés dans la prospective stratégique, l’intelligence artificielle, la langue arabe pour les non arabophones, le patrimoine, le dialogue et la diversité culturelle, ce qui en fait un phare de rayonnement civilisationnel et lui permet de contribue à la réalisation d’un certain nombre d’objectifs nobles. Il s’agit notamment de garantir le droit à une éducation inclusive et équitable pour tous, de soutenir la recherche scientifique et l’innovation au profit de l’humanité, de préserver le patrimoine culturel et civilisationnel en tant que composante de l’identité, ainsi que du soutien au dialogue culturel pour parvenir à la paix et à la coexistence entre tous.

    Et d’ajouter que le Danemark est l’un des pays développés en matière d’éducation et de formation professionnelle, notant que la coopération entre les deux parties dans ce domaine pourrait contribuer au développement des systèmes éducatifs dans les Etats membres de l’ICESCO.

    Pour sa part, l’Ambassadeur du Danemark à Rabat a affirmé la volonté de son pays de coopérer avec l’ICESCO dans ses domaines d’action, à la lumière de sa vision et de sa nouvelle stratégie d’action. Il a apprécié le travail distingué de l’Organisation pendant cette pandémie, ainsi que son intérêt particulier pour le dossier du dialogue interculturel afin de réaliser la coexistence dont le monde a désespérément besoin maintenant.

    Examen du développement des mécanismes du Prix du Royaume d’Arabie Saoudite pour la gestion environnementale dans le monde islamique

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est entretenu aujourd’hui, par visioconférence, avec l’Ingénieur Ali ibn Said al Ghamdi, Président général de l’Instance générale de météorologie et de protection de l’environnement au Royaume d’Arabie Saoudite, et a examiné avec lui le développement des mécanismes du Prix du Royaume d’Arabie saoudite pour la gestion environnementale dans le monde islamique, dont le Secrétariat général est assuré par l’ICESCO. Le but est de lancer prochainement les candidatures à la nouvelle édition du Prix (2020-2021). Les deux responsables ont également discuté du lancement des préparatifs pour la 9ème Conférence des ministres de l’Environnement dans le monde islamique, qui se tiendra l’année prochaine à Jeddah.

    Lors de cette entrevue, il a été procédé à la présentation des préparatifs en cours pour le lancement de la 3ème édition dudit Prix, de la feuille de route pour la réception des candidatures via la plateforme électronique et du lancement du nouveau site web du Prix. Il s’agissait également d’examiner les étapes procédurales et organisationnelles pour la mise en œuvre du Plan médiatique du Prix ainsi que les aspects relatifs à la supervision académique, technique, administrative, financière et logistique.

    Les discussions ont également porté sur un certain nombre de propositions pratiques pour développer et enrichir le Prix, afin de le promouvoir et étendre son rayonnement aux niveaux régional et international. Ces propositions seront examinées par les autorités concernées, en vue de contribuer au renforcement des efforts des Etats membres dans le domaine de la protection de l’environnement et la promotion des questions de développement durable. Parmi ces questions figurent la nomination de personnalités internationales pour la composition du Comité supérieur du Prix, ainsi que l’invitation de certaines institutions et entreprises intéressées par les questions environnementales à participer au Prix. A noter que les prix seront remis aux gagnants lors de la 9ème Conférence des ministres de l’Environnement du monde islamique.

    La réunion a également abordé les préparatifs pour la tenue de ladite Conférence, de même de la prochaine réunion du Bureau exécutif islamique pour l’environnement, qui se tiendra en 2021 à Rabat.

    Il est à noter que le Prix du Royaume d’Arabie Saoudite pour la gestion environnementale dans le monde islamique est supervisé par le ministère saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture, et vise à consolider le large concept de la gestion environnementale, à sensibiliser à l’environnement et à motiver les organisations civiles et les individus afin de garantir l’avenir du monde concernant cette question. Peuvent se porter candidats à ce Prix, à travers une auto-nomination ou par d’autres organismes (individus ou institutions), les spécialistes en gestion environnementale et en développement durable (individus, groupes, institutions, organisations, entreprises, organismes, associations ou autres), qu’ils soient gouvernementaux ou privés représentant les pays du monde islamique.

    Le Directeur général de l’ICESCO reçoit l’Ambassadeur de la Grèce à

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu hier au siège de l’Organisation à Rabat, M. Nicolaos Argyros, Ambassadeur de la République de Grèce auprès du Royaume du Maroc, et ils ont exploré les perspectives de coopération entre l’ICESCO et la Grèce dans le cadre de la nouvelle vision et stratégie d’action de l’ICESCO.

    Au début de la réunion, Dr AlMalik a réaffirmé que l’ICESCO a connu un grand développement et de grands progrès au cours de l’année précédente après l’adoption par le Conseil exécutif des plans de la Direction générale, notamment la modification du nom de l’Organisation pour devenir l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) afin de refléter l’esprit de son message civilisationnel et ses objectifs, et d’ouvrir de plus larges perspectives d’influence sur la scène internationale.

    Dr AlMalik a également souligné que l’ICESCO adopte dans sa nouvelle vision et sa stratégie d’action davantage de communication et d’ouverture sur les Etats membres et non membres, les organisations et organismes internationaux et les institutions de la société civile œuvrant ans ses domaines d’action. « L’ICESCO cherche à conclure des partenariats et à promouvoir la coopération afin de garantir le droit à une éducation inclusive et égale pour tous, de soutenir la recherche scientifique et l’innovation pour le bien de l’humanité, et de préserver le patrimoine culturel et civilisationnel comme facteur de préservation de l’identité. La Grèce a une longue expérience dans le domaine de la préservation et de la conservation du patrimoine. Nous devrions coopérer et tirer parti de son expérience dans ce domaine. Mme Elena Vlachogianni, représentante de la ministre grecque de la culture et des sports, a participé à la conférence virtuelle internationale sur « la lutte contre le trafic illicite de biens culturels et leur restitution », organisée par l’ICESCO en juillet dernier », a-t-il ajouté.

    En outre, le Directeur général a déclaré que l’ICESCO mis en place un nouveau règlement régissant le statut d’observateur, qui permet aux Etats non membres d’adhérer à l’Organisation en tant qu’observateur et de participer à tous ses activités et programmes, de conclure des accords et des partenariats, et d’échanger les expériences avec les pays islamiques. Dr AlMalik a, dans ce cadre, appelé la Grèce à rejoindre l’ICESCO en qualité d’observateur.

    En outre, Dr AlMalik a passé en revue les principales initiatives, programmes et activités lancés et mis en œuvre par l’ICESCO pendant la pandémie de COVID-19 pour aider les pays à contrer les répercussions négatives de la pandémie et soutenir de nombreux Etats membres, en coopération avec les parties donatrices, afin d’assurer la continuité du processus éducatif à distance, de fournir du matériel et des moyens de prévention, d’établir des unités de production d’antiseptiques à faible coût et de former les membres des communautés locales.

    Dr AlMalik a également souligné que l’ICESCO a créé un certain nombre de centres spécialisés dans les domaines de la prospective stratégique, de l’IA, de l’enseignement de la langue arabe pour les non arabophones, du patrimoine, du dialogue et de la diversité culturelle, et a organisé de nombreuses conférences ministérielles et forums internationaux pendant la pandémie, avec la participation des chefs d’Etat et de personnalités internationales de renom, et étaient favorablement accueillis.

    Pour sa part, l’Ambassadeur de Grèce a salué les grands efforts et le travail remarquable de l’ICESCO pendant la pandémie ainsi que la promotion du dialogue interculturel, intercivilisationnel et interreligieux, tout en soulignant l’intérêt de son pays pour coopérer avec l’ICESCO dans ses domaines d’action et son intention de contacter les parties compétentes en Grèce pour réaliser cette coopération.

    Examen des perspectives de coopération entre l’ICESCO et la Finlande dans le domaine de l’enseignement

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) et M. Pekka Hyvönen, Ambassadeur de la République de Finlande auprès du Royaume du Maroc, ont examiné les perspectives de coopération entre l’ICESCO et la Finlande, notamment en matière d’éducation et d’enseignement, un domaine dans lequel ce pays a effectué un progrès remarquable, le plaçant en tête des meilleurs systèmes éducatifs au monde.  

    Lors de cette entrevue, tenue aujourd’hui au siège de l’Organisation à Rabat, Dr AlMalik a indiqué que la vision et la nouvelle stratégie d’action de l’ICESCO sont fondées sur l’ouverture aux Etats non membres et aux organisations et institutions de la société civile œuvrant dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture, afin d’établir plus de partenariats au profit des citoyens des Etats membres et des communautés musulmanes à travers le monde.

    Et d’ajouter que l’ICESCO a apporté des modifications à sa Charte et ses Règlements intérieurs, et a mis en place un nouveau règlement régissant le statut d’observateur, qui permet aux Etats non membres d’adhérer à l’Organisation en tant qu’observateur et de participer à tous ses évènements, programmes et conférences sans pour autant avoir le droit de vote. Dr AlMalik a, dans ce cadre, appelé la Finlande à rejoindre l’ICESCO en qualité d’observateur.

    Il a également passé en revue les principaux programmes, initiatives et activités lancés et mis en œuvre par l’ICESCO pendant la COVID-19, ainsi que le soutien qu’elle avait apporté à ses Etats membres pour surmonter les répercussions négatives de la pandémie. Il s’agit notamment, a-t-il ajouté, de la « Coalition humanitaire globale », en indiquant que la Finlande, ses institutions et ses grandes sociétés sont invitées à y adhérer.

    Le Directeur général a également précisé que l’ICESCO a créé des centres spécialisés dans la prospective stratégique, l’intelligence artificielle, la langue arabe pour les non arabophones, le patrimoine, le dialogue et la diversité culturelle. Le but est d’anticiper l’avenir des pays islamiques et les changements à venir en se basant sur des études scientifiques approfondies, de renforcer l’esprit de coexistence pacifique et de préserver le patrimoine culturel et civilisationnel, a-t-il expliqué.

    De même, Dr AlMalik a souligné que l’Organisation avait tenu, par visioconférence, plusieurs conférences et webinaires internationaux, qui ont vu une participation de haut niveau de chefs d’Etats, ministres et personnalités de renommée, et qui ont donné lieu à des résultats fructueux et étaient favorablement accueillis.

    Les discussions ont également porté sur l’éducation et l’enseignement, l’un des principaux domaines favorables à la coopération entre l’ICESCO et la Finlande, cette dernière étant pionnière dans ce domaine à l’échelle mondiale. La Finlande a édifié son système éducatif en se fondant sur trois axes principaux : porter un grand intérêt à l’enseignant ; bien former l’enseignant ; et encourager l’étudiant à être créatif et lui inculquer des compétences avant l’obtention de son diplôme.

    Le Directeur général de l’ICESCO et l’Ambassadeur de la Finlande à Rabat ont examiné le moyen de faire bénéficier les Etats membres de l’Organisation de l’expertise remarquable de ce pays dans le domaine éducatif, ainsi que la participation de responsables finlandais aux conférences et séminaires organisés par l’ICESCO, en particulier dans le domaine de l’éducation.

    De son côté, l’Ambassadeur finlandais a souligné la volonté de son pays de coopérer avec l’Organisation dans ses domaines de compétence, en saluant sa vision et sa stratégie d’action, ainsi que les changements qu’elle a apportés et son soutien à ses Etats membres pendant la pandémie de COVID-19.

    L’ICESCO organise à Ifrane un atelier sur la planification stratégique pour la prise de décision

    A été lancé aujourd’hui à Ifrane (Royaume du Maroc) le premier atelier de formation sur la planification stratégique pour la prise de décision, tenu par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), en coopération avec la Fondation allemande Konrad Adenauer, au profit de nombre de Directeurs exécutifs et du corps professoral de l’Université Al-Akhawayn.


    Cet atelier s’étale sur deux jours et s’inscrit dans le cadre d’un programme lancé par le Centre de la Prospective stratégique de l’ICESCO, visant à tenir des sessions pareils en faveur des universités, sociétés et parties œuvrant dans le domaine de la société civile dans les Etats membres de l’Organisation. Le but est de former les cadres à la prise de décision dans leurs domaines de travail, en se basant sur des études et données scientifiques, étant donné que la crise actuelle du COVID-19 a révélé l’importance de l’anticipation en tant que moyen de lutte contre les changements.


    Lors de la séance d’ouverture, tenue avant le lancement des travaux de l’atelier, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a souligné que l’adoption de compétences prospectives n’est plus un choix facultatif, mais plutôt une décision stratégique, étant donné que nous vivons dans un monde caractérisé par les mutations rapides et les défis nombreux, et nous ne pourrons vivre son présent ni son futur sans étudier profondément son avenir.


    Il a également indiqué que l’ICESCO s’efforce de généraliser et d’ancrer la pensée prospective dans le monde islamique, comme une bonne habitude qui permet de réaliser et faire durer le progrès et l’avancement cognitif. Et d’ajouter que la notion de prospective n’est pas nouvelle dans la culture de notre monde islamique, mais aujourd’hui nous sommes obligés de la raviver.
    Pour sa part, Dr Amine Bensaid, Président de l’Université Al Akhawayn (Ifrane), a estimé que l’atelier de formation est d’une importance particulière, notamment dans ces circonstances exceptionnelles que traverse le monde, et correspond à l’intérêt qu’accorde l’Université au domaine de la planification stratégique, étant donné que celle-ci reconsidère sa stratégie en temps de crises.


    Aussi, il a salué le travail remarquable de l’ICESCO, en se félicitant des développements et rénovations de celle-ci ainsi que des initiatives pratiques qu’elle avait lancées pendant la pandémie de COVID-19.
    De son côté, M. Steffen Krüger, représentant de la Fondation allemande Konrad Adenauer auprès du Royaume du Maroc, a déclaré que la coopération entre sa fondation et l’ICESCO est très constructive, en ajoutant que cet atelier, tenu au sein de l’Université Al-Akhawayn, constitue l’un des fruits de cette grande coopération, et prouve la solidité de cette relation.


    Quant à Dr Kais Al Hammami, Directeur du Centre de la Prospective stratégique à l’ICESCO, superviseur de cette formation et titulaire d’un doctorat en prospective stratégique, il a souligné que les études récentes ont prouvé que le développement des peuples et la prospérité des civilisations ne peut avoir lieu sans anticipation de leur avenir, en rappelant l’importance de ce type de formations pour les cadres dans les pays du monde islamique, en particulier, à la lumière des défis auxquels ces pays sont confrontés.

    Le Directeur général de l’ICESCO : l’anticipation de l’avenir est l’un des moyens les plus efficaces pour préserver le patrimoine culturel

    **L’ICESCO vise à raviver la pensée anticipative et à l’inculquer dans le monde islamique

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) a souligné que l’adoption de compétences prospectives n’est plus un choix facultatif, mais plutôt une décision stratégique, étant donné que nous vivons dans un monde en mutation rapide, dont les défis sont nombreux, en ajoutant que nous ne pourrons pas s’y aligner ni y vivre sans établir une étude approfondie et détaillée de son futur.

    Il s’agit de son intervention lors de la séance d’ouverture de l’atelier de formation sur la planification stratégique pour la prise de décision, dont les travaux ont été lancés aujourd’hui et s’étaleront sur deux jours à l’Université Al Akhawayn à Ifrane. A noter que cet atelier est organisé par l’ICESCO en coopération avec la Fondation allemande Konrad Adenauer au profit de nombre de cadres et membres du corps professoral de ladite université.

    Le Directeur général a aussi déclaré que la pandémie de COVID-19, ainsi que l’ambiguïté et les préoccupations qui l’accompagnent et qui mettent l’avenir de l’humanité en péril, n’est rien d’autre qu’une sonnette d’alarme qui a révélé la vulnérabilité des systèmes en vigueur face à de tels défis et transformations. Ceci nous oblige donc d’adopter des méthodes et modèles plus créatifs pour les surmonter et y faire face, a-t-il ajouté.

    Et de souligner que la prospective n’est pas un nouveau concept dans la culture de notre monde islamique, cependant, nous nous trouvons aujourd’hui obligés de la raviver. Ceci est l’objectif que l’ICESCO s’emploie à réaliser, a-t-il poursuivi, à travers la diffusion de la pensée et des connaissances anticipatives, et l’élargissement du cercle de l’autonomisation, dans le cadre de chartes éthiques qui relient les générations actuelles et futures. Et d’ajouter que la prospective est l’un des moyens les plus efficaces pour préserver le patrimoine culturel, intellectuel, social, scientifique et économique, et assurer son développement et appui afin d’atteindre la prospérité et le bien-être.
    Aussi, il a souligné que l’importance de la prospective augmente à la lumière des prévisions scientifiques de taux élevés de pauvreté et d’analphabétisme dans le monde, en raison de la forte croissance démographique, qui estiment que la population mondiale atteindra 9,7 milliards d’habitants en 2050, et 11,2 milliards en 2100.

    Le Directeur général a également ajouté que la prospective constitue un moyen rationnel de surmonter l’aspect ambigu qui caractérise l’avenir et de dissiper les peurs, car les crises donnent lieu à l’espoir, nous obligent à inventer des moyens de travail créatifs et nous poussent à tirer des leçons et construire un avenir plus brillant et durable. Et de préciser qu’à cet effet, l’ICESCO s’efforce d’atteindre ces objectifs pour englober le monde islamique et ses peuples, à travers l’élaboration d’études approfondies, et la tenue de forums scientifiques et de sessions de formation utiles ; le but étant d’édifier un avenir meilleur, dont nous anticipons les aspects et les caractéristiques.

    Dr AlMalik a souligné que pour que le lien entre la prospective et la dimension stratégique soit porteur d’espoir, il doit être incarné sur le terrain afin que nous ayons les bases de la mobilisation et de la réflexion collective, qui incarne l’approche participative dans la prise de décision. Il a également indiqué que cette session de formation est la première d’une série d’autres sessions organisées par l’ICESCO, et qui visent à diffuser la pensée prospective et l’ancrer dans le monde islamique comme une bonne habitude qui permet de réaliser et faire durer le progrès et l’avancement cognitif.

    Examen du développement de la coopération entre l’ICESCO et l’Afghanistan

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), et Mme Parwana Paikan, Chargée d’Affaires par intérim de l’ambassade de la République islamique d’Afghanistan auprès de la France et de sa délégation permanente auprès de l’UNESCO et de l’ICESCO, ont examiné les moyens de développer la coopération entre l’ICESCO et l’Afghanistan dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture.

    Au début de cette entrevue, qui s’est tenue hier en visioconférence, Dr AlMalik a souligné que la nouvelle vision de l’Organisation et sa stratégie d’action reposent sur davantage de coopération avec les Etats membres, en vue d’identifier leurs priorités et besoins, et concevoir des programmes et activités appropriés et les mettre en œuvre en coopération avec les parties compétentes dans chaque pays. Et d’ajouter que la vision et la stratégie de l’ICESCO se fondent également sur l’ouverture sur les Etats non membres, les organisations et instances internationales, afin d’établir plus de partenariats au profit des citoyens des Etats membres et des communautés musulmanes à travers le monde.

    De même, le Directeur général a passé en revue les initiatives et programmes lancés et mis en œuvre par l’Organisation pendant la COVID-19, en vue de permettre aux Etats de surmonter les répercussions négatives de cette pandémie. Il a également indiqué que l’ICESCO avait fourni son soutien à nombre de ses Etats membres, en coopération avec certaines parties donatrices, en vue de garantir la continuité du processus de l’enseignement à distance, en plus de la fourniture d’équipements et de matériels de protection contre le nouveau coronavirus, et la mise en place d’unités de production d’antiseptiques à faible coût et la formation de la communauté locale à leur fabrication.

    Il a en outre précisé qu’afin de réaliser son objectif et devenir un phare de rayonnement civilisationnel, l’ICESCO a procédé à la mise en place de nombre de centres spécialisés dans la prospective stratégique, l’intelligence artificielle, la langue arabe pour les non arabophones, le patrimoine, le dialogue et la diversité culturelle. Aussi, a-t-il poursuivi, elle avait tenu plusieurs conférences et webinaires internationaux, qui ont vu une participation de haut niveau de chefs d’Etats, de ministres et de personnalités de renommée, et qui ont donné lieu à des résultats fructueux et eu une affluence remarquable.

    De son côté, la Chargée d’Affaires afghane a affirmé la prédisposition de son pays à coopérer davantage avec l’ICESCO, dans le cadre de sa vision et nouvelle stratégie d’action, en précisant qu’il est possible de collaborer ensemble dans plusieurs programmes, notamment l’enseignement de la langue arabe, le dialogue civilisationnel et l’inscription des sites historiques afghans sur la Liste du patrimoine dans le monde islamique.

    De même, elle a salué le travail distingué de l’ICESCO et son soutien à ses Etats membres pendant la pandémie de COVID-19, et s’est félicitée des programmes pratiques mis en œuvre par l’Organisation en coopération avec les institutions donatrices et les parties compétentes dans ces pays.

    Le Directeur général de l’ICESCO s’entretient avec l’Ambassadeur de la Turquie à Rabat

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est entretenu, hier au siège de l’Organisation à Rabat, avec S.E. M. Ahmet Aydin Dogan, Ambassadeur de la République de Turquie auprès du Royaume du Maroc. A cette occasion, les deux responsables ont examiné les perspectives de coopération entre l’ICESCO et la Turquie dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture ainsi que les derniers avancements concernant la ratification, par le Parlement turc, de l’adhésion de la République de Turquie à l’ICESCO.

    Lors de cette entrevue, Dr AlMalik a passé en revue les principaux développements et rénovations de l’ICESCO ainsi que sa vision et sa nouvelle stratégie d’action, reposant sur davantage de coopération avec les Etats membres afin de pouvoir identifier leurs priorités et besoins en matière d’éducation, de sciences et de culture. Le but, a-t-il poursuivi, est de concevoir des programmes et activités appropriés et les mettre en œuvre en coopération avec les parties compétentes dans chaque pays, en ajoutant que la nouvelle vision se fonde également sur l’ouverture sur les Etats non membres, les organisations et instances internationales et les institutions donatrices, en vue d’établir plus de partenariats au profit des citoyens des Etats membres et des communautés musulmanes.

    Et de préciser que l’ICESCO avait mis en place nombre de centres spécialisés dans la prospective stratégique, l’intelligence artificielle, la langue arabe pour les non arabophones, le patrimoine, ainsi que le dialogue et la diversité culturelle, de même qu’elle avait tenu plusieurs conférences ministérielles et webinaires internationaux pendant la pandémie, qui ont tous connu une participation de haut niveau de chefs d’Etats et de personnalités de renommée, ainsi qu’une affluence remarquable.

    Le Directeur général a également présenté les initiatives et programmes lancés et mis en œuvre par l’Organisation pendant la COVID-19, en vue de permettre aux Etats de surmonter les répercussions négatives de cette pandémie. Il a également abordé le soutien que l’ICESCO avait fourni à nombre de ses Etats membres, en coopération avec certaines parties donatrices, en vue de garantir la continuité du processus de l’enseignement à distance, en plus de la fourniture d’équipements et de matériels de protection contre le nouveau coronavirus, et la mise en place d’unités de production d’antiseptiques à faible coût et la formation de la communauté locale à leur fabrication.

    Pour sa part, l’Ambassadeur turc a salué les orientations de l’ICESCO dans le cadre de sa nouvelle vision et stratégie d’action, son travail remarquable et son soutien à ses Etats membres pendant ladite pandémie. Et de préciser que les démarches concernant la ratification, par le Parlement turc, de l’adhésion de la Turquie à l’ICESCO ont atteint leur stade final, en expliquant que ce retard est dû la suspension du travail de nombreuses institutions en raison de la pandémie, et que la ratification aura lieu dans un proche avenir.

    Examen de la coopération entre l’ICESCO et la Nouvelle-Zélande

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est entretenu avec S.E. M. Nigel Fyfe, Ambassadeur de la Nouvelle-Zélande auprès des Royaumes d’Espagne et du Maroc, afin d’examiner les perspectives de coopération entre les deux parties en matière d’éducation, de sciences et de culture.

    Lors de cette entrevue, qui s’est tenue hier en visioconférence, Dr AlMalik a souligné que l’ICESCO veille à établir une coopération fructueuse avec la Nouvelle-Zélande, dans le cadre de la nouvelle vision et stratégie d’action de l’Organisation, reposant sur l’ouverture sur tous, afin de servir les citoyens des Etats membres et les communautés musulmanes à travers le monde.

    Et de préciser que l’ICESCO avait mis en place un nouveau règlement régissant le statut d’observateur, qui permet aux Etats non membres d’adhérer à l’ICESCO en tant qu’ « Etat observateur », et leur donne le droit de participer aux activités et programmes de l’Organisation, de conclure des accords et partenariats et de partager les expériences dans ce cadre avec les pays du monde islamique.

    Aussi, il a passé en revue les initiatives, programmes et activités pratiques les plus importants, que l’ICESCO avait lancés et mis en œuvre pendant la crise de COVID-19, notamment : « Foyer numérique de l’ICESCO », « Les Sociétés que nous voulons », « Culture à distance », « Enseignement de la langue arabe aux non arabophones », et « Coalition humanitaire globale ». Et d’ajouter que cette dernière a connu l’adhésion et le soutien de plusieurs Etats, organisations et instances internationales en plus des institutions donatrices, de même qu’elle a permis de fournir l’appui à nombre de pays. A cet égard, Dr AlMalik a invité la Nouvelle-Zélande à en faire partie.

    Les discussions ont également porté sur les domaines et programmes dans lesquels les deux parties peuvent coopérer, ainsi que sur la mise en place de programmes pratiques afin de les mettre en œuvre, surtout dans le domaine de l’enseignement, qui est très développé en Nouvelle-Zélande. Aussi, les deux responsables ont examiné la coopération en matière de bourses d’étude en faveur des étudiants issus monde islamique dans les différentes spécialités, et l’échange entre les centres de recherche et universités des Etats membres de l’ICESCO et ceux de la Nouvelle-Zélande.

    Pour sa part, l’Ambassadeur néozélandais a remercié le Directeur général de l’ICESCO pour cet entretien, et affirmé la prédisposition de son pays à coopérer avec l’ICESCO dans ses domaines de compétence, en ajoutant que la Nouvelle-Zélande accorde une attention particulière aux aspects humain, religieux et moral ainsi qu’aux valeurs de coexistence et de dialogue.

    Il s’est également félicité des actions remarquables de l’ICESCO pendant la pandémie de COVID-19, de l’appui qu’elle avait apporté aux pays les plus nécessiteux et touchés par cette crise, de ses efforts déployés pour assurer la continuité du processus de l’enseignement, des activités culturelles et du renforcement des capacités des femmes et jeunes entrepreneurs et innovateurs.

    AlMalik : L’ICESCO œuvre fermement pour protéger le patrimoine dans le monde islamique

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) a souligné que l’utilisation optimale de la technologie moderne et de l’intelligence artificielle sont le meilleur moyen d’assurer l’intégrité et le renouveau de notre patrimoine, sans pour autant négliger l’importance des aspects éducatifs ni la sensibilisation responsable des jeunes générations, pour qu’elles puissent ressentir la valeur littéraire et le symbolisme national de cet héritage.

    Cette déclaration est issue de son message vidéo adressé à l’occasion de la célébration par la République du Tadjikistan du 5500ème anniversaire de la fondation de Sarazm, inscrite depuis 2010 sur la Liste du patrimoine mondial, en présence de S.E. le Président tadjik Emomali Rahmon, et de hautes personnalités tadjikes. Mme Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, a également adressé un message vidéo à l’occasion de cette célébration.

    Dans son allocution, Dr AlMalik a réaffirmé à nouveau la centralité de la ville islamique, de son architecture, de sa civilisation, et héritage, dans le projet de l’ICESCO de préservation de la culture islamique. Et d’ajouter que la célébration du 5500ème anniversaire de la fondation de Sarazm témoigne du caractère ancestral de notre patrimoine civilisationnel ancré dans l’histoire du monde islamique. Il a également indiqué que la culture et la ville étant intimement liées tout comme le corps et l’esprit, et la culture étant la résultante de l’architecture, le programme de l’ICESCO des capitales de la culture dans le monde islamique vient souligner ce rôle qui incombe aux villes dans la réanimation de la mémoire des générations et la liaison du présent à l’auguste passé dans l’histoire islamique.

    De même, le Directeur général a précisé que ces festivités viennent souligner l’importance de l’Asie centrale dans l’histoire du monde islamique, avec ses villes ancestrales liées à son identité culturelle riche et diversifiée. Il suffit d’entendre le nom d’une de ces villes pour se rappeler les figures de la pensée et du savoir dans l’histoire islamique, telles Al-Boukhari, Ibn Sina, Al-Ghazali, Ibn Hazm et autres, a-t-il ajouté.

    Pour conclure, Dr AlMalik a indiqué que l’Organisation poursuivra fermement son action, qu’elle a déjà commencée en créant le Comité du patrimoine dans le monde islamique, afin de protéger le patrimoine dans le monde islamique, et faire face aux dangers qui le menacent. Et d’ajouter que l’ICESCO s’est engagée à sauvegarder et à réhabiliter notre patrimoine civilisationnel, en mettant en place un guide inclusif de ses symboles, et à travers sa volonté à faire face aux pratiques illicites en tenant en juillet 2020 une conférence internationale pour la lutte contre le trafic illicite des biens culturels. Ces efforts se recoupent avec ceux des Etats membres dans la préservation de ce patrimoine, a-t-il précisé.