Disclaimer: You are using Google Translate. The ICESCO is not responsible for the accuracy of the information in the translated language .

votre avis

Commentaires des utilisateurs

Dans l’ensemble, dans quelle mesure êtes-vous satisfait du site Web ?

    Extrêmement insatisfait Extrêmement satisfait

    Un webinaire à l’ICESCO : Nous avons besoin d’une bonne compréhension du potentiel de l’intelligence artificielle et de coopérer pour contrer les inconvénients de la dépendance à son égard

    “Les défis et perspectives d’avenir pour tirer parti de l’incroyable potentiel des applications de l’intelligence artificielle dans le développement du processus d’enseignement”. Tel est le thème d’un riche débat lors du Webinaire intitulé : “Intelligence artificielle et éducation : Recommandations et bonnes pratiques”. Tenu hier par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), sous le patronage de l’Université Roi Abdulaziz, en coopération avec l’IA Civic Forum, cet événement a connu la participation d’une élite d’éminents experts en éducation, en intelligence artificielle (IA) et en prospective stratégique.

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a ouvert le Webinaire en souhaitant la bienvenue aux participants, en soulignant l’importance des thèmes inscrits à l’ordre du jour.

    La première intervention a été faite par Dr Driss Ouaouicha, Ministre  délégué chargé de l’Enseignement supérieur au Royaume du Maroc, qui a souligné que l’intelligence artificielle est devenue fortement présente dans de nombreux domaines, avec un impact significatif sur l’économie, et qu’il existe actuellement plus de 40.000 articles sur l’intelligence artificielle, lesquels sont en constante augmentation. Il a souligné aussi que l’intelligence artificielle est capable d’améliorer la qualité de l’éducation, car elle en facilite les procédures et permet aux étudiants d’acquérir les compétences d’autoapprentissage et d’identifier et de relever des défis, de même qu’elle permet de détecter la fraude et le vol intellectuels.

    Dans son intervention, M. Andreas Schleicher, Directeur de la Direction de l’Education et des Compétences à l’OCDE, a souligné que la pandémie de la COVID-19 était l’occasion de démontrer l’importance des technologies de l’intelligence artificielle, car elles étaient largement utilisées, en particulier dans le domaine de l’enseignement à distance, cette technologie étant capable d’accroître la capacité et l’efficacité des systèmes éducatifs. Et de souligner que le monde est maintenant prêt à adopter l’automatisation en raison de l’utilisation généralisée des téléphones intelligents dont on ne peut se passer.

    Dr AlMalik a indiqué dans son allocution qu’en pleine propagation de l’épidémie de la COVID-19, plus de 90% des étudiants ont été touchés à travers le monde. En effet, a-t-il précisé, la pandémie a révélé que les systèmes éducatifs souffrent de sérieuses lacunes, dont notamment la faiblesse des politiques éducatives, la prédominance de l’éducation présentielle et le manque de préparation de la plupart des pays à dispenser un enseignement à distance, compte tenu de la non-numérisation des cursus adoptés. Il a aussi souligné que l’intégration des applications de l’intelligence artificielle dans l’éducation est une opportunité de surmonter les plus grands défis liés à l’enseignement.

    Par la suite, Dr Kais Hammami, Directeur du Centre de Prospective stratégique à l’ICESCO, a expliqué que le Webinaire vise à partager les visions et établir un langage commun sur la relation entre l’intelligence artificielle et l’éducation, ainsi qu’à fournir des recommandations liées aux politiques, qui peuvent être formulées et partagées pour mener durablement la transformation éducative et numérique dans les Etats membres de l’ICESCO.

    Mme Sacha Alanoca, Chercheuse Senior en politique d’IA à The Future Society, a souligné l’importance des différents axes du Webinaire et le débat qui se déroule autour de celui-ci. Parallèlement, Mme Pauline Noiseau Coordinatrice à Algora Lab, a évoqué les spécialisations des participants au Webinaire et leur complémentarité pour débattre de tous les axes.

    Mme Michaela Horvanova, Experte en politique internationale d’éducation, a parlé de l’intelligence artificielle dans l’éducation et de l’éducation pour l’intelligence artificielle.

    Dans son intervention, Ehab Aboziadah, Professeur assistant en Smart Cyber Security, Vice-doyen du décanat de l’apprentissage en ligne pour le Développement à l’Université Roi Abdulaziz, a abordé les dimensions du rôle croissant de l’intelligence artificielle, en notant la nécessité d’encourager la recherche scientifique pour développer les mécanismes de tri et de détection de la désinformation.

    Concernant les dangers associés à l’utilisation de l’intelligence artificielle, Mohamed Hedi Shili Directeur des Affaires juridiques à l’ICESCO, a pris la parole pour souligner la nécessité de mettre en place des systèmes juridiques et de conclure de nouveaux accords internationaux en phase avec les mutations technologiques, qui ont supprimé les frontières géographiques et créé une relation différente entre l’homme et la machine.

    Dr Koumbou Boly Barry, Cheffe du Secteur de l’Education à l’ICESCO, a abordé dans son intervention le potentiel de l’intelligence artificielle, qui peut être utilisé pour améliorer la qualité de l’éducation et éradiquer l’analphabétisme, en soulignant la nécessité de partager les meilleures pratiques dans le domaine de l’éducation entre les pays développés dans ce domaine et d’autres pays, ainsi que l’importance de la coopération entre les pays de la région Sud-Sud.

    A propos de l’incompréhension de l’intelligence artificielle chez de nombreuses personnes, Mme Ramata Almamy Mbaye, Cheffe du Secteur des Sciences humaines et sociales à l’ICESCO, a souligné la nécessité de repenser le mythe de l’intelligence artificielle, que d’aucuns considèrent comme magique et une menace pour l’humanité, tandis que l’homme peut en bénéficier en se découvrant et en se développant.

    M. John A. Sweeney, Futuriste primé, designer et auteur ; a évoqué l’avenir de l’intelligence artificielle et la nécessité pour tous de contribuer à la lutte contre les inconvénients associés aux applications de cette technologie, y compris la désinformation.

    La diffusion en direct de ce Webinaire sur la page Facebook de l’ICESCO a été largement suivie.  Il est également possible de visionner les travaux de cet événement sur le lien suivant :

    https://www.facebook.com/ICESCO.Ar/videos/321090965570471/?v=321090965570471

    Le Directeur général de l’ICESCO : L’intégration des applications de l’IA dans l’éducation est une occasion de surmonter les plus grands défis liés à l’enseignement

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), a souligné que l’intégration des applications de l’intelligence artificielle (IA) dans l’éducation est une occasion de surmonter les plus grands défis liés à l’enseignement, et que l’IA ne devrait pas soulever de craintes, autant qu’elle contribue à faciliter la fonction d’enseignement et à accroître l’efficacité de communiquer l’information de manière moderne et accessible.

    Dans son allocution lors du webinaire sous le thème : «Intelligence artificielle et éducation : Recommandations et bonnes pratiques», tenu hier par l’ICESCO en coopération avec l’Université Roi Abdulaziz et l’AI Civic Forum, Dr AlMalik a expliqué qu’en pleine propagation de l’épidémie de la COVID-19, plus de 90% des étudiants ont été touchés à travers le monde. En effet, a-t-il précisé, la pandémie a révélé que les systèmes éducatifs souffrent de sérieuses lacunes, notamment la faiblesse des politiques éducatives, la prédominance de l’éducation présentielle et le manque de préparation de la plupart des pays à dispenser un enseignement à distance, compte tenu de la non-numérisation des cursus adoptés.

    Dr AlMalik a indiqué aussi qu’il existe plusieurs questions importantes qui nous invitent à explorer l’avenir de l’éducation, en mettant en évidence le rôle futur de l’IA et les opportunités qu’elle offrira dans ce domaine. En tête de ces questions figurent ce qui suit : Comment serait le monde à la lumière de la croissance démographique prévue et d’une augmentation soutenue de la population de 8 milliards en 2019 à près de 10 milliards en 2050 ? A quoi ressemblerait-il compte tenu de prévisions selon lesquelles quelque 223 millions de personnes, âgées de 5 à 19 ans, resteront en dessous du seuil de pauvreté extrême d’ici 2030 ? A quoi ressemblerait la réalité du droit à l’éducation à la lumière de l’étroite corrélation entre les problèmes d’abandon scolaire et de déperdition scolaire, d’une part, et les dilemmes de la pauvreté et de la fragilité sociale, d’autre part ? Quel est le rôle de l’IA à la lumière de l’augmentation prévue des rendements du marché mondial de cette technologie, qui devraient atteindre 11,1 milliards de dollars ?

    Et d’ajouter que la liaison entre la technologie de l’IA et l’éducation pose de nombreux défis, dont le plus important est d’atteindre la parité entre l’IA pour l’éducation et l’éducation pour l’IA, tout en offrant la possibilité d’utiliser cette technologie pour tous et en établissant un cadre éthique d’utilisation qui protège la vie privée et garantisse le contrôle humain de celle-ci. Face à ces défis et grandes orientations, a-t-il ajouté, on peut évoquer certaines formules exploratoires possibles à l’avenir, notamment :

    1-La transformation relative, avec la poursuite des méthodes didactiques actuelles et l’utilisation de l’éducation pour l’IA, afin que les apprenants puissent acquérir les compétences nécessaires pour s’engager dans les métiers du futur.

    2- L’hypothèse d’hégémonie intelligente, formule indésirable où la machine domine l’être humain.

    3- L’hypothèse d’équilibre et de bonne gouvernance, qui est la meilleure formule, car elle supposerait une balance entre l’éducation pour l’IA et l’IA pour l’éducation, avec l’intégration de l’IA dans le système d’enseignement.

    Dr AlMalik a conclu son allocution en déclarant que l’ICESCO, consciente de ces questions et conformément à sa nouvelle vision qui est au diapason des mutations futures, a réalisé ce qui suit :

    1- Initier une étude sur le rôle de l’IA dans l’éducation au sein des Etats membres.

    2- Mener une étude sur les lois de l’IA.

    3- Création du Centre d’Intelligence artificielle au sein de l’ICESCO.

    4- Aider les Etats membres à ancrer les applications d’IA.

    Un colloque à l’ICESCO appelle à l’utilisation des technologies de l’information et de l’intelligence artificielle comme base pour améliorer la qualité de l’enseignement

    Les participants au Colloque éducatif tenu hier à distance par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), sous le titre: «La technologie au service de la pérennité du processus d’enseignement», ont appelé à l’action et la coordination entre les Etats membres de l’ICESCO afin de développer un enseignement intégré, à institutionnaliser l’enseignement à distance dans les cadres organisationnels et législatifs, et à encourager la recherche et les études en matière de technologies de l’enseignement. Ils ont aussi appelé à ce que les établissements éducatifs soient basés sur les acquis de la révolution technologique et les perspectives de l’économie de la connaissance, et à soutenir leur transformation en institutions numériques.

    Le Colloque, qui a examiné la réalité des applications de la technologie et ses perspectives d’avenir dans le domaine de l’éducation pendant et après la pandémie de la COVID-19, a connu la participation des Ministres palestinien et ivoirien de l’Education, du Directeur général de l’ICESCO, de 20 responsables de pédagogiques et d’enseignants universitaires, ainsi que d’experts en sciences de l’éducation et technologies de l’enseignement, concernés par la pérennité du processus d’enseignement dans les Etats membres de l’ICESCO, pendant et après la pandémie.

    Dans son discours à la séance d’ouverture, Dr Marwan Awartani, Ministre palestinien de l’Education, a passé en revue l’expérience du développement du système éducatif en Palestine, notant les obstacles et défis rencontrés par les responsables de l’enseignement pour assurer la continuité du processus éducatif pendant la pandémie de la COVID-19. Pour sa part, Dr Candia Camara, Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle de la République de Côte d’Ivoire, a estimé que la pandémie, malgré ses répercussions négatives, était une bonne occasion de soutenir les systèmes éducatifs pour qu’ils puissent faire face aux crises, catastrophes et situations d’urgence.

    Dans son allocution, Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, a souligné que les cursus scolaires doivent être développés d’urgence à la lumière de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication pour servir la continuité du processus d’enseignement, ainsi que la nécessité de rechercher les moyens les plus efficaces reliant ce domaine à l’intelligence artificielle qui connaît un développement majeur. Il a également souligné que le progrès technologique constituera un saut important dans le domaine de l’enseignement et permettra l’amélioration de sa qualité, afin d’atteindre le quatrième objectif de développement durable, à savoir assurer une éducation de qualité, équitable et inclusive pour tous.

    A la première séance du Colloque, qui s’est articulée autour de «l’e-learning : Opportunités et défis pendant et après la pandémie», Dr Majid bin Abdullah Al-Osaimi, Directeur de la Fondation internationale «Manarat Al-Fikr» pour les sciences humaines et sociales au Royaume d’Arabie Saoudite, a évoqué la crise de la COVID-19 et son rôle dans l’émergence l’école de l’avenir, qui s’appuie sur la technologie numérique et revisite les rôles de l’enseignant et de l’apprenant. Par la suite, Dr Asaad Mahmoud Al-Sahmarani, enseignant à l’Université Imam Al-Awza’i et spécialiste de l’éducation en République du Liban, a abordé la nécessité de persuader et de motiver les étudiants à l’apprentissage en ligne, en rappelant que l’on ne peut se passer de l’éducation interactive présentielle.

    Aussi, Dr Buthaina Al-Ghalbzouri, enseignante à la Faculté des lettres et sciences humaines au Royaume du Maroc, a indiqué la préférence pour l’apprentissage académique à distance au sein de l’Université par rapport à l’enseignement traditionnel, tandis que Dr Rashid Al-Baqqali, enseignant des cursus éducatifs et méthodes d’enseignement au Royaume du Maroc, a énuméré quelques expériences pionnières dans le monde arabe sur l’e-learning, qu’il est désormais nécessaire d’institutionnaliser avec toutes ses composantes, en reformulant un nouveau cursus et en adaptant la formation des enseignants. De même, Dr Radouane Ghounimi, enseignant du cycle supérieur à l’Université Ibn Zohr d’Agadir au Royaume du Maroc, a souligné la nécessité d’œuvrer pour une éducation à distance significative avec des résultats positifs.

    Pendant la deuxième séance du Colloque, tenue sous le titre : «Le monde de l’après-Corona : L’accélération des pas vers l’école numérique», Dr Khalid Samadi, ex-Secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique au Royaume du Maroc, a réclamé de sortir de la logique de crise vers la logique d’anticipation de l’avenir, ainsi que la réflexion sur les mutations majeures que connaissent les systèmes éducatifs, tandis que Dr Abdellatif Kedai, Doyen de la Faculté des sciences de l’éducation à Rabat, a souligné que l’Université de l’avenir contribue à bâtir une économie du savoir car elle est capable de développer l’innovation et aider à s’engager dans la communauté de l’intelligence artificielle. Pour sa part, Dr Ahmed Ozzi, enseignant de psychologie à l’Université Mohammed V, a souligné que les systèmes éducatifs doivent bénéficier d’un développement intégral qui prenne en compte les variables et défis de l’avenir, tandis que Dr Abdelghani Moundib, enseignant du cycle supérieur à la même Université, a considéré que nous sommes devant une transition majeure et des prémisses de changement du système éducatif, et Dr Mohammed Derrij, qui enseigne les sciences de l’éducation à l’Université Mohammed V, a proposé le modèle de rotation qui part de la présence à distance pour lier l’éducation virtuelle et la participation présentielle aux cours.

    Le Colloque s’est conclu par les recommandations suivantes : intensification des réunions et coordination entre les autorités compétentes des Etats membres de l’ICECCO ; mise à profit de la sensibilisation immédiate des sociétés en raison de la crise de la COVID-19 pour supprimer les frontières entre l’école et la société ; élaboration de programmes de formation intégrés pour les cadres pédagogiques aux fins d’un réel changement dans les méthodes et moyens d’enseignement ; et construction de nouveaux modèles pratiques d’évaluation pédagogique.

    Le Colloque a été largement suivi lors de sa diffusion en direct via la page de l’ICESCO sur Facebook. L’ensemble des actes de cet événement peuvent être consultés sur le lien suivant :

    https://www.facebook.com/ICESCO.Ar/videos/1630702797104720/

    Le Directeur général de l’ICESCO souligne l’importance de développer les cursus scolaires pour qu’ils s’adaptent aux écoles de l’avenir

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de L’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), a souligné que le monde de l’après-COVID-19 nous exige d’anticiper l’avenir de l’éducation et de nous préparer à relever les défis de la prochaine étape, en développant des cursus scolaires innovants et des filières d’enseignement alternatives à même d’accélérer le rythme vers l’école numérique de l’avenir. Il a expliqué que l’école que nous connaissons actuellement va inévitablement changer, et sera remplacée par les écoles virtuelles numériques de l’avenir.

    Ces propos relèvent d’une allocution que Dr AlMalik a prononcée à la réunion extraordinaire virtuelle de la Conférence générale des Ministres de l’Education des Etats membres du Bureau arabe de l’Education pour les Etats du Golfe (ABEGS), tenue aujourd’hui sous la présidence du Sultanat d’Oman. L’ordre du jour de la réunion comprenait un certain nombre de questions liées à l’éducation et aux efforts des Etats membres pour faire face aux répercussions de la pandémie de la COVID-19 sur le processus éducatif.

    Dans son allocution, Dr AlMalik a indiqué que les investissements considérables en matière d’enseignement à distance ne serviront pas de baguette magique pour atteindre les résultats escomptés, et ce, à la lumière de l’incapacité de surmonter certains obstacles qui entravent l’efficacité du processus d’enseignement à distance. Parmi ces obstacles figurent principalement la faiblesse exacerbée du système de collecte de données et d’informations liées à ce processus, ainsi que la lenteur du progrès des élèves dans les cursus scolaires officiels car, a-t-il précisé, la fermeture urgente des établissements d’enseignement n’a pas laissé le temps de préparer des stratégies de transition appropriées pour l’adoption de l’enseignement à distance, de même que les programmes précédents sont devenus inadaptés à cette phase d’urgence et nécessitent une réadaptation urgente. Il a aussi souligné la nécessité pour les pays d’accorder l’attention voulue au phénomène de la déperdition scolaire qui s’est considérablement aggravée par la fermeture de ces établissements.

    Le Directeur général de l’ICESCO a déclaré que pendant la crise, l’Organisation a apporté son soutien à ses Etats membres les plus touchés par la pandémie, en en diagnostiquant les effets sur les systèmes éducatifs et en resserrant ses interventions selon des critères objectifs et une méthodologie participative. Consciente de la possibilité que cette pandémie risque de se poursuive ou qu’une deuxième potentielle vague apparaisse, en particulier dans les Etats les plus vulnérables, l’ICESCO continue de faire preuve de vigilance accrue pour se préparer à toute situation d’urgence qui porterait atteinte au droit à l’éducation dans ces pays. Dans ce contexte, a-t-il ajouté, l’Organisation a élaboré un guide complet sur la réouverture des établissements d’enseignement, qui fournit des recommandations pratiques et des mécanismes de terrain pour assurer un retour à l’école sûr et stable.

    Dr AlMalik a expliqué aussi que l’ICESCO, en prospection de l’avenir de l’éducation, a lancé l’initiative de normalisation des sciences et mathématiques dans le monde islamique, qui a été largement accueillie lors de la Conférence extraordinaire des Ministres de l’Education. Aussi, l’ICESCO œuvre à l’élaboration d’une stratégie visant à intégrer l’intelligence artificielle dans les domaines de l’éducation et de l’enseignement. Lors du Colloque virtuel prévu le 18 juin 2020, l’ICESCO présentera deux études ; la première portera sur les utilisations de l’intelligence artificielle dans l’éducation, tandis que la seconde concernera l’éthique et les normes de l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le domaine éducatif.

    Le Directeur général de l’ICESCO a conclu son allocution en appelant à augmenter le budget des dépenses de recherche scientifique du produit national brut, pour qu’il atteigne 3% dans les pays du monde islamique. Ce qui renforcera le rythme de ces pays vers le leadership et l’excellence.

    Le Directeur général de l’ICESCO examine la coopération avec Cheikh Al-Islam en Azerbaïdjan et dans le Caucase

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), s’est réuni, aujourd’hui via téléconférence, avec M. Allahchukur Pachazadé, Cheikh Al-Islam en Azerbaïdjan et dans la région du Caucase. Les deux parties ont examiné le développement de la coopération entre l’ICESCO, d’une part, et la République d’Azerbaïdjan et le Bureau des Musulmans du Caucase, d’autre part.

    Au début de l’entretien, Dr AlMalik a remercié Cheikh Al-Islam d’avoir organisé la réunion et lui a demandé de transmettre ses salutations à S.E. M. Ilham Aliyev, Président de l’Azerbaïdjan, et à S.E. Mme Mehriban Aliyeva, sa Première Vice-présidente et Présidente de la Fondation caritative Heydar Aliyev.

    Le Directeur général de l’ICESCO a passé en revue les principaux projets et initiatives lancés par l’Organisation dans le cadre de sa nouvelle vision stratégique, dont notamment l’initiative de la Coalition humanitaire globale pour aider les pays pauvres et les plus touchés par la pandémie de COVID-19, laquelle initiative met en œuvre des projets pratiques et des programmes de terrain dans ces pays. De même, il a noté à cet égard que la République d’Azerbaïdjan a confirmé son adhésion et son appui financier à la Coalition.

    Aussi, Dr AlMalik a évoqué les efforts de l’ICESCO pour s’ouvrir aux Etats non membres, expliquant qu’elle a établi une nouvelle charte pour le Règlement des Etats observateurs de l’Organisation. Il a également invité tous les Etats à se joindre aux membres observateurs pour davantage de coopération dans les domaines d’action de l’ICESCO, à savoir l’éducation, les sciences, la culture et la communication.

    Pour sa part, M. Allahchukur Pachazadé a salué les initiatives de l’ICESCO dans les domaines du dialogue, de la diversité culturelle et de la diffusion des valeurs de modération, de juste-milieu et de coexistence, ainsi que la volonté de l’Organisation de soutenir la solidarité islamique et son intérêt et appui continus au patrimoine culturel dans le monde islamique.

    Le Chef du Bureau des Musulmans du Caucase a souligné l’intérêt et la volonté de la République d’Azerbaïdjan et de ses institutions compétentes de renforcer la coopération avec l’ICESCO et leur soutien à celle-ci, de même que la prédisposition dudit Bureau à œuvrer à la réalisation des nobles objectifs tracés par les deux parties.

    M. Allahchukur Pachazadé a également adressé une invitation à Dr AlMalik pour se rendre en Azerbaïdjan aux fins de signature d’un programme de coopération conjoint entre l’ICESCO et le Bureau des Musulmans du Caucase, laquelle invitation a été saluée par le Directeur général qui a promis d’y répondre dans les meilleurs délais.

     Au cours de la rencontre, les deux parties ont convenu de coordonner pour la tenue d’une rencontre virtuelle de haut niveau des dirigeants des institutions religieuses, ainsi que l’examen des moyens de renforcer la coopération, la coordination et la concertation. Cette rencontre sera suivie ultérieurement d’une conférence internationale pour consolider les valeurs de paix, de tolérance et de coexistence.

    Les participants au webinaire «Les sociétés que nous voulons» soutiennent l’adoption par l’ICESCO de «L’enseignement pour la paix»

    Les participants au premier webinaire de la série de webinaires tenue à distance par l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO) sous le thème : «Les sociétés que nous voulons», ont affirmé leur soutien à l’adoption par l’Organisation de l’initiative «L’enseignement pour la paix» pour faire face aux défis majeurs de la paix et la sécurité. Et de souligner la nécessité de coopérer pour édifier des sociétés jouissant de santé, de paix et de coexistence sûre.

    Ledit webinaire a été tenu à distance par le Secteur des Sciences humaines et sociales de l’ICESCO pour discuter des points de vue sur la paix, la citoyenneté et la résilience pendant et après les conflits et les crises, avec la participation de Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’ICESCO, et nombre de représentants d’organisations internationales et d’experts en dialogue des civilisations et en sciences sociales et humaines. Lors de cet événement, M. Adama Dieng, Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la prévention du génocide, a appelé à une coopération étroite avec l’ICESCO en matière d’enseignement pour la paix et la prévention des conflits, en inculquant les valeurs religieuses, la coexistence sûre et l’acceptation de l’Autre.

    M. Dieng a déclaré également que l’enseignement joue un rôle essentiel dans l’instauration de la paix, car c’est l’un des outils les plus puissants à utiliser pour mettre fin aux causes de la haine. Et d’ajouter que grâce à l’enseignement, nous pouvons inculquer les valeurs nobles fondées sur le respect de l’homme et la non-discrimination, et que l’enseignement permet aux gens d’être suffisamment conscients quant au danger de ceux qui diffusent la haine, le racisme et la division à travers Internet et d’autres moyens.

    M. Adama Dieng a aussi indiqué que l’ONU organisera une conférence ministérielle sur le rôle de l’enseignement dans l’élimination des causes de la haine, dont la tenue sera supervisée par le Bureau du Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la prévention du génocide, en coopération avec la Directrice générale de l’UNESCO. La conférence réunira, a-t-il précisé, les ministres de l’enseignement, les experts et toutes les parties concernées, y compris les jeunes, en vue d’identifier les pratiques et recommandations, ainsi que les engagements des Etats membres à mettre en œuvre ces recommandations au niveau national. A cet égard, M. Dieng a invité l’ICESCO à participer à cette conférence.

    Par ailleurs, le premier webinaire sur « Les sociétés que nous voulons » a donné lieu à des discussions et interventions précieuses de la part des participants, qui ont convenu de la nécessité d’adopter une approche globale pour instaurer la paix et parvenir à une coexistence sûre. Afin de  réaliser cet objectif, l’ICESCO a appelé à mettre en place un cadre de coopération entre les organisations et les institutions participant à la réunion, notamment l’UNESCO, la Conférence des ministres de l’Education des Etats et gouvernements de la francophonie (CONFEMEN), la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la francophonie (CONFEJES), le G5 Sahel, le Bureau régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, la Banque africaine de Développement, le Bureau de la coordination du Sommet mondial de l’Eau 2021, «Roses of Peace» Singapour et l’Institut de Timbuktu (Niger).

    Pour sa part, le Secrétaire général de la CONFEJES a déclaré que, dans le cadre de la coopération triangulaire avec l’ICESCO et la CONFEMEN, l’accent sera mis sur l’inclusion des questions de paix et de citoyenneté dans les programmes de formation des enseignants, y compris les professeurs d’éducation physique, afin de promouvoir les valeurs du sport comme outil d’instauration de la paix et d’ancrage de la citoyenneté.

    Le Directeur général de l’ICESCO : L’action commune visant à faire face aux crises et à renforcer la paix doit constituer une priorité pour chaque citoyen

    **La pandémie de Corona a révélé une baisse de la coopération en matière de préservation de l’écosystème

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), a souligné que l’action commune visant à prévenir les conflits, à surmonter les crises et à maintenir la paix doit constituer une priorité pour toutes les sociétés, et ce, grâce au concept de citoyenneté mondiale. Aussi, il a ajouté que la pandémie de Corona (COVID-19), la plus récente d’une longue liste de crises ayant frappé notre planète à l’ère de la mondialisation, a révélé notre fragilité et nos faiblesses, notamment le manque d’engagement et la baisse de la coopération étroite destinée à préserver l’écosystème, au profit de nos peuples et des générations futures.

    Il s’agit de l’intervention du Directeur général lors de la séance d’ouverture de la série de webinaires «Les sociétés que nous voulons», tenues par le Secteur des Sciences humaines et sociales à l’ICESCO. En effet, la première rencontre a examiné aujourd’hui les perspectives sur la paix, la citoyenneté et la résilience pendant et après les conflits. Il convient de rappeler que ces rencontres s’inscrivent dans le cadre de l’initiative «Les sociétés que nous voulons», que l’ICESCO avait lancé en vue de diffuser les connaissances et de mettre en œuvre des programmes innovants afin de bâtir des sociétés saines, pacifiques, coexistantes, inclusives et résilientes face aux crises ; un besoin révélé par la COVID-19.

    Et de souligner que pour surmonter les grands défis liés à la paix et la sécurité, nous devons tous collaborer comme un seul monde et dans un cadre humanitaire unique, et que pour ce faire, l’ICESCO adopte l’éducation pour la paix en accordant une attention particulière aux jeunes, aux femmes et aux chefs religieux, grâce au développement de leurs capacités sociales et émotionnelles en matière de lutte contre la violence et l’extrémisme, ainsi qu’à la promotion du règlement pacifique des conflits. De même, a-t-il ajouté, l’ICESCO vise à diffuser l’esprit de citoyenneté globale chez les individus, afin qu’ils ne se focalisent pas uniquement sur leur pays d’origine et en vue de créer chez eux un sentiment d’appartenance et de destin commun de tous, abstraction faite de la religion, de la race ou des valeurs.

    Dr AlMalik a indiqué que l’ICESCO lancera un important programme dans les prochaines semaines, appelant à l’intégration des valeurs de paix, de coexistence sûre et de citoyenneté dans les systèmes éducatifs des Etats membres, tout en soulignant que la civilisation humaine se trouve à la croisée de deux chemins; maintenir le statu quo ou pallier nos erreurs afin de bâtir une société meilleure. Et d’ajouter que la situation actuelle est un signe clair et urgent qui exige des mesures rapides et des changements profondément pour nos sociétés, à lumière des crises et de la situation d’urgence qui les touchent; le but étant d’atténuer les répercussions des conflits et des épidémies et de réitérer notre prédisposition à préserver l’humanité.

    De même, il a souhaité que la cessation des conflits, la lutte contre l’extrémisme et la violence ainsi que l’atténuation des effets des catastrophes sanitaires constitueront une priorité pour l’humanité tout entière, en soulignant que l’ICESCO s’emploiera à construire un monde sans conflit et à faire de la paix une réalité pour nos peuples.

    Au terme de son allocution, le Directeur général a indiqué que l’ICESCO lancera un programme spécial pour soutenir et encourager les jeunes chercheurs à participer, par leurs études et recherches, au développement de la société et à la réduction des effets sociaux et psychologiques des crises et conflits dans la vie. Il a également appelé les spécialistes en développement, en recherche et en sciences humaines à coopérer, à mettre de côté les différences et à œuvrer pour le bien commun des peuples du monde.

    De nouveaux horizons de coopération entre l’ICESCO et l’Ouzbékistan pour célébrer Boukhara capitale de la culture dans le monde islamique

    ** Le Directeur général de l’ICESCO : Une attention au secteur culturel est nécessaire pour maintenir la santé mentale et les relations sociales

           Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), a appelé les pays à accorder une attention particulière au secteur culturel. Celui-ci a été gravement touché pendant la pandémie de COVID-19 suite à la fermeture de 95% des sites patrimoniaux et institutions culturelles dans les divers pays du monde.

    Le Directeur général a lancé son appel dans une allocution prononcée à la séance d’ouverture de la Conférence scientifique internationale, tenue aujourd’hui à distance par le Centre de civilisation islamique en Ouzbékistan en partenariat avec l’ICESCO, sous le thème : «Le rôle et les contributions de Boukhara dans la civilisation islamique». Cet événement a eu lieu dans le cadre de la célébration de la ville de Boukhara capitale de la culture dans le monde islamique au titre de 2020 pour la région asiatique.

    Dr AlMalik a souligné aussi que l’intérêt pour le secteur culturel est désormais une nécessité, vu son impact sur la santé mentale ainsi que les équilibres et les relations au niveau social. Il a noté qu’au sein de la nouvelle vision de l’ICESCO et vis-à-vis des nouveaux défis futurs auxquels nous sommes confrontés pendant et après les crises, l’Organisation a élaboré le projet stratégique culturel numérique, dont les grandes lignes seront annoncées à la Conférence extraordinaire virtuelle des Ministres de la Culture dans le monde islamique, prévue le 17 juin 2020.

    Le Directeur général a félicité la ville de Boukhara, l’un des principaux centres de la civilisation islamique, pour les contributions de ses citoyens à travers l’histoire avec l’avènement de l’Islam dans cette région au début de l’an 46 H. Et de déclarer que l’ICESCO est pleinement prédisposée à coopérer avec l’Ouzbékistan, un pays qui comprend, en plus de Boukhara, un certain nombre des principales villes islamiques à l’histoire glorieuse, telles que Tachkent et Samarkand, ainsi qu’à œuvrer avec les autorités compétentes dans ces circonstances exceptionnelles, afin de réaliser ce qui suit :

    • Création du Centre régional de l’ICESCO pour les manuscrits, au sein du Centre international Imam Al-Boukhari pour la recherche scientifique à Samarkand, en coordination et coopération avec le Ministère de la Culture et le Centre de civilisation islamique en Ouzbékistan.

    • Création de la Chaire Imam Al-Boukhari pour les études universitaires à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah à Fès, au Royaume du Maroc, sous les auspices de l’ICESCO.

    • Inscription de 50 sites patrimoniaux et éléments du patrimoine naturel et industriel de Boukhara et de l’Ouzbékistan en général sur la Liste du patrimoine dans le monde islamique.

    • Elaboration de dossiers conjoints pour un certain nombre de sites et éléments patrimoniaux en série dans les pays concernés, dont l’Ouzbékistan et la Transoxiane, pour inscription sur ladite Liste (chemin du pèlerinage, route des caravanes).

    • Publication et impression d’un ouvrage sur les érudits de Boukhara en particulier et de l’Ouzbékistan en général, ainsi que leurs contributions civilisationnelles (en arabe, russe et ouzbekistanais).

    • Remise du Prix ICESCO pour le meilleur projet culturel à Boukhara.

    Au terme de son allocution, Dr AlMalik a remercié les autorités compétentes de la République d’Ouzbékistan d’avoir relevé ce défi en continuant à organiser les activités programmées dans le cadre de la célébration de Boukhara capitale de la culture dans le monde islamique, malgré ces circonstances exceptionnelles. Il a aussi appelé les autorités concernées des autres capitales de la culture dans le monde islamique à lancer des initiatives innovantes pour célébrer ces capitales, et à surmonter les obstacles liés à leur programmation. Et de souhaiter plein succès à la célébration de Boukhara au service du développement durable global, de la prospérité et du progrès de l’Ouzbékistan et de tous les pays du monde islamique.      

    Le Directeur général de l’ICESCO reçoit l’Ambassadeur d’Allemagne à Rabat

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), a reçu, aujourd’hui au siège de l’Organisation à Rabat, Dr Götz Schmidt Bremme, Ambassadeur d’Allemagne auprès du Royaume du Maroc. A cette occasion, les deux responsables ont examiné le développement de la coopération entre l’ICESCO et la République fédérale d’Allemagne dans les domaines de l’éducation, des sciences et de la culture.

    Lors de cet entretien, auquel avait assisté M. Steffen Krüger, Représentant de la Fondation allemande Konrad Adenauer au Maroc, Dr AlMalik a exposé la nouvelle vision de l’ICESCO reposant sur l’ouverture et la coopération globale en vue de servir tous les Etats membres ainsi que les communautés musulmanes dans le monde entier. De même, il a passé en revue l’ensemble d’initiatives lancées par l’ICESCO ainsi que les programmes et activités mis en œuvre pendant la pandémie de Corona (COVID-19), afin de contribuer à l’atténuation de ses répercussions négatives, et soutenir les Etats pour y faire face.

    Dans le même veine, Dr AlMalik a précisé que l’Organisation avait reformulé sa Charte ainsi que ses Règlements administratifs et financiers, et élaboré un nouveau règlement régissant les Etats observateurs au sein de l’Organisation. A cet égard, le Directeur général a invité l’Allemagne à adhérer à l’ICESCO en tant qu’Etat observateur et à rejoindre la « Coalition humanitaire globale » ; une initiative lancée par l’Organisation et dont les projets de mise en œuvre ainsi que les programmes de terrain sont au profit des pays pauvres et touchés par la pandémie.

    Pour sa part, l’Ambassadeur allemand a exprimé la volonté de son pays de coopérer avec l’ICESCO dans ses domaines de compétence, à la lumière de sa nouvelle vision et stratégie d’action, tout en saluant les initiatives et les actions de l’Organisation pendant la COVID-19, et considérant que cette entrevue sera le début d’une coopération constructive.

    Au terme de cet entretien, Dr AlMalik a exprimé ses remerciements à M. Steffen Krüger pour le soutien de la Fondation à l’ICESCO au cours de 2020, en parrainant nombre de conférences et études prospectives menées par l’Organisation. Il a également remercié la Fondation pour avoir adhéré à la Coalition humanitaire globale et placé l’ICESCO au rang des partenaires principaux dans sa stratégie d’action pour les années à venir.

    Ont pris part à cette réunion, de l’ICESCO, Dr Ahmad Saïd Bah, Directeur du Secteur des Relations extérieures et de la Coopération, et Dr Kaïs Hammami, Directeur du Centre de Prospective stratégique.

    AlMalik au Forum des agences de presse du monde islamique : L’islamophobie est un terme étranger dont l’emploi doit être reconsidéré

    Dr Salim M. AlMalik, Directeur général de l’Organisation du Monde Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture (ICESCO), a appelé les agences de presse du monde islamique à coopérer étroitement et à établir des partenariats avec les agences et institutions médiatiques du monde entier, afin d’assurer le développement des services éducatifs et unifier les efforts de lutte contre la pandémie de Corona (COVID-19).

    Son allocution, prononcée aujourd’hui en visioconférence lors du premier Forum de l’Union des agences de presse de l’Organisation de la Coopération Islamique (UNA/OCI), avait pour thème : «Le rôle des agences de presse dans le soutien aux efforts de lutte contre le Coronavirus», et a eu lieu sous le patronage de S.E. Dr Majid bin Abdullah Al-Qasabi, Ministre des Médias par intérim du Royaume d’Arabie Saoudite, Président du Conseil exécutif de l’UNA.  Ont pris part à ce Forum S.E. Dr Yousef bin Ahmed Al-Othaimeen, Secrétaire général de l’OCI, S.E. Dr Bandar bin Mohammed Hajjar, Président du groupe de la Banque islamique de Développement (BID), M. Zayed Sultan Abdullah, Directeur adjoint l’UNA, ainsi que les chefs et directeurs des agences de presse dans le monde islamique.

    A cette occasion, Dr AlMalik a appelé à réexaminer de façon précise et sérieuse les concepts et la terminologie employée par les agences de presse du monde islamique dans leurs discours et contenus médiatiques, notamment le terme «islamophobie». Il s’agit d’un terme étranger nécessitant une analyse approfondie concernant ses significations, ses effets et son impact sur la consolidation des valeurs d’entente et de tolérance, a-t-il ajouté.

    De même, le Directeur général a passé en revue les initiatives lancées par l’Organisation afin d’appuyer les efforts de lutte contre la COVID-19 et soutenir les Etats membres à surmonter ses répercussions négatives sur les domaines de l’éducation, de la culture et des sciences. Il a également exposé le contenu médiatique et les vidéos diffusées par l’ICESCO sur son site web, ses pages et ses comptes sur les réseaux sociaux, en vue de sensibiliser au risque de propagation du virus et aux moyens de prévention, et ce, dans les trois langues de travail de l’Organisation et aussi dans certaines langues locales d’Afrique.